Toute l'équipe dirigeante de France Galop (dont deux directeurs généraux) était présente mardi matin à Boulogne pour présenter le programme 2016 et commenter les bouleversements induits par le chantier du nouveau Longchamp.
Trente réunions à transférer, avec le souci permanent de préserver la fiabilité des ascenseurs de la promotion hippique. La reconstruction de l’hippodrome de Longchamp a évidemment provoqué un véritable chambardement dans le programme français de plat. L’année 2016 sera donc celle de l’originalité pragmatique et raisonnée, avec l’Arc de Triomphe qui se disputera dans le merveilleux cadre de Chantilly, et les Poules d’Essais programmées sur la belle ligne droite de Deauville. Premier groupe 1 de la saison, le Prix Ganay devrait en principe se jouer le 1 mai à Saint-Cloud, après un Prix d’Harcourt couru à Chantilly. Pour ce qui concerne les épreuves préparatoires au Jockey-Club, le Prix de la Force aura lieu à Saint-Cloud (comme le Greffulhe), toutes les autres étapes rejoignant logiquement l’hippodrome du Prince des Condés. Chez les pouliches, une innovation importante concerne le Saint-Alary transposé à Deauville lors du Grand Week-End des Poules d’Essai (ce qui offrira à la gagnante un plus long temps de récupération avec le Diane). Le Grand Prix de Paris et le Prix Maurice de Nieul trouveront refuge à Saint-Cloud. La grande répétition de l’Arc de Triomphe se déroulera bien entendu à Chantilly, mais le Prince d’Orange a été repositionné à Maisons-Laffitte, à l’image du Palais Royal (8 juin). On ne déplace pas la pierre angulaire du programme classique français sans entraîner de profonds bouleversements, mais aussi insolite soit-il, l’édifice bâti provisoirement en attendant la livraison du nouveau Longchamp parait très cohérent. Et nous ne serions pas surpris que certaines de ces expériences de révèlent édifiantes…
Les autres faits importants.
Le Prix Bernard de Tarragon, est promu Groupe III. Directement liée à la hausse de la TVA, la baisse des effectifs des chevaux à l’entraînement (4% depuis 2 ans) a conduit France Galop à réduire de 5% le nombre de courses PMH en 2 ans (2016/2017). Dès cette année, 148 courses disparaitront (85 en plat et 63 en obstacle), avec l’objectif de resserrer la demande sur les courses premium. L’érosion de la moyenne de partants par course qui impacte toute les catégories (sauf chez les inédits) reste au centre des préoccupations. Optimisation de la répartition calendaire ou géographique, fluidification du programme par une nouvelle rédaction des conditions, et un assouplissement des qualifications font l’objet d'un long travail de réflexion. Petit signal encourageant, sur les deux premiers mois de l’année, la moyenne de partant pour les courses premium en plat s’établit à 12,6 (+2%).
L’obstacle.
Principale nouveauté, les Prix Aguado, Sagan, Hopper et Romati. deviennent des groupes III. A noter également que le nominal des deuxièmes épreuves des quintés passe de 50.000 à 55.000 euros. “ Pour respecter à la fois la cohérence des allocations, et le blocage des allocations, nous sommes contraints d'opérer des arbitrages. Si nous avions plus d’argent, nous pourrions faire preuve d'un peu plus d’imagination” commente Jean d’Indy. en guise de conclusion.
Trente réunions à transférer, avec le souci permanent de préserver la fiabilité des ascenseurs de la promotion hippique. La reconstruction de l’hippodrome de Longchamp a évidemment provoqué un véritable chambardement dans le programme français de plat. L’année 2016 sera donc celle de l’originalité pragmatique et raisonnée, avec l’Arc de Triomphe qui se disputera dans le merveilleux cadre de Chantilly, et les Poules d’Essais programmées sur la belle ligne droite de Deauville. Premier groupe 1 de la saison, le Prix Ganay devrait en principe se jouer le 1 mai à Saint-Cloud, après un Prix d’Harcourt couru à Chantilly. Pour ce qui concerne les épreuves préparatoires au Jockey-Club, le Prix de la Force aura lieu à Saint-Cloud (comme le Greffulhe), toutes les autres étapes rejoignant logiquement l’hippodrome du Prince des Condés. Chez les pouliches, une innovation importante concerne le Saint-Alary transposé à Deauville lors du Grand Week-End des Poules d’Essai (ce qui offrira à la gagnante un plus long temps de récupération avec le Diane). Le Grand Prix de Paris et le Prix Maurice de Nieul trouveront refuge à Saint-Cloud. La grande répétition de l’Arc de Triomphe se déroulera bien entendu à Chantilly, mais le Prince d’Orange a été repositionné à Maisons-Laffitte, à l’image du Palais Royal (8 juin). On ne déplace pas la pierre angulaire du programme classique français sans entraîner de profonds bouleversements, mais aussi insolite soit-il, l’édifice bâti provisoirement en attendant la livraison du nouveau Longchamp parait très cohérent. Et nous ne serions pas surpris que certaines de ces expériences de révèlent édifiantes…
Les autres faits importants.
Le Prix Bernard de Tarragon, est promu Groupe III. Directement liée à la hausse de la TVA, la baisse des effectifs des chevaux à l’entraînement (4% depuis 2 ans) a conduit France Galop à réduire de 5% le nombre de courses PMH en 2 ans (2016/2017). Dès cette année, 148 courses disparaitront (85 en plat et 63 en obstacle), avec l’objectif de resserrer la demande sur les courses premium. L’érosion de la moyenne de partants par course qui impacte toute les catégories (sauf chez les inédits) reste au centre des préoccupations. Optimisation de la répartition calendaire ou géographique, fluidification du programme par une nouvelle rédaction des conditions, et un assouplissement des qualifications font l’objet d'un long travail de réflexion. Petit signal encourageant, sur les deux premiers mois de l’année, la moyenne de partant pour les courses premium en plat s’établit à 12,6 (+2%).
L’obstacle.
Principale nouveauté, les Prix Aguado, Sagan, Hopper et Romati. deviennent des groupes III. A noter également que le nominal des deuxièmes épreuves des quintés passe de 50.000 à 55.000 euros. “ Pour respecter à la fois la cohérence des allocations, et le blocage des allocations, nous sommes contraints d'opérer des arbitrages. Si nous avions plus d’argent, nous pourrions faire preuve d'un peu plus d’imagination” commente Jean d’Indy. en guise de conclusion.