L'Elitloppet, c'est top ! En plus, il y a généralement du beau temps à cette époque de l'année. Les courses se déroulent dans une toute autre ambiance au printemps qu'en hiver... Même si je ne me souviens plus trop de la différence, puisque j'étais absent lors du dernier meeting de Vincennes (rires) ! J'ai participé au groupe I suédois pour la première fois en 1992. J'avais terminé troisième de ma batterie avec Sea Cove, héritant donc d'un mauvais numéro en finale (quatrième). L'année suivante, ce cheval d'une autre planète m'avait offert un premier succès en se promenant. Il s'agit du trotteur le plus rapide que j'ai jamais drivé ! En 1995, nous avions pris la troisième place avec Abo Volo, qui n'était pas du tout un spécialiste du mile. J'ai regardé la course l'autre jour : j'avais du mal à le cadencer. En 1999, comme avec Sea Cove, j'ai triomphé de bout en bout en compagnie du champion Remington Crown. C'était super pour la marquise de Moratalla et toute l'équipe de Jan Kruithof. J'aurais dû inscrire l'Elitloppet une troisième fois à mon palmarès, en 1997. Moni Maker avait dominé sa batterie, mais ne démarrait pas encore très vite derrière l'autostart. Il fallait contourner les autres. Stigo Johansson et Berndt Linstedt s'étaient mis à deux contre moi et m'avaient “envoyé dans les tribunes” (cinquième) ! En 2013, l'année de ma plus récente tentative, j'avais Timoko, qui n'était pas le cheval d'aujourd'hui. Westerink m'avait donné les ordres “à l'envers” en me demandant de contrer Kolgjini coûte que coûte dans la batterie. Si je l'avais laissé passer, nous aurions gagné et donc eu un bien meilleur numéro dans la finale (troisième)... Fabrice Souloy m'a proposé de driver Un Mec d'Héripré il y a un mois, à Naples. Je n'ai pas hésité à accepter, car c'est la plus belle course européenne à laquelle je puisse prendre part actuellement. J'ai suivi les dernières sorties du cheval et cela m'a beaucoup plu. Je préfère avoir le n°4 que le 7, mais je pense que ce ne sera pas facile d'aller devant. Je ne connais pas encore les ordres de Fabrice. Il ne faudrait pas que je me retrouve comme un c..., à la place du mort. Cela risque de se jouer dans les cinquante premiers mètres. A mon avis Un Mec d'Héripré est plus rapide qu'On Track Piraten, que je connais bien, à ce moment-là et je pourrais peut-être le dépasser. Mon partenaire est très froid, ce qui pourrait me coûter cher en amendes (rires) !
Certains m'ont “enterré vivant”, mais ça fait plaisir que des gars comme Fabrice Souloy et Philippe Allaire pensent à moi pour ces grands rendez-vous. Ce samedi, Philippe me fait plaisir en me confiant Brillantissime dans la Sweden Cup (je l'ai remportée en 1995 avec Bijou du Bignon) et Bird Parker dans le Harper Hanovers. Je ne crains pas le départ volté “spécial” pour “Bird”, qui n'est pas un cheval stressé. Il faudra juste assurer les cent premiers mètres, comme d'habitude. Ensuite, il n'a besoin de personne. Sur le papier, il est bien meilleur que ses adversaires !
Au sujet de ma situation personnelle, mes deux avocats sont motivés et optimistes, même si nous devons patienter, le tribunal administratif de Paris étant débordé. Je ne vois pas pourquoi je devrais être le seul citoyen européen à payer des impôts dans deux pays ! J'ai toujours résidé en Belgique. Je n'ai accepté aucun arrangement qui aurait pu me permettre de courir de nouveau en France en attendant le jugement ; cela aurait signifié que je reconnaissais être en tort. Pour l'instant, je préfère continuer à exercer mon métier dans d'autres pays (Belgique, Hollande, Allemagne, Italie, Suisse). J'ai tout gagné dans ma vie. Cela risque de prendre pas mal de temps, mais je suis sûr et certain de sortir vainqueur de cette bataille-là aussi !
Jos Verbeeck, driver double lauréat de l'Elitloppet (Sea Cove - 1993, Remington Crown - 1999), groupe I auquel il participera pour la onzième fois, dimanche à Solvalla (Un Mec d'Héripré)
Certains m'ont “enterré vivant”, mais ça fait plaisir que des gars comme Fabrice Souloy et Philippe Allaire pensent à moi pour ces grands rendez-vous. Ce samedi, Philippe me fait plaisir en me confiant Brillantissime dans la Sweden Cup (je l'ai remportée en 1995 avec Bijou du Bignon) et Bird Parker dans le Harper Hanovers. Je ne crains pas le départ volté “spécial” pour “Bird”, qui n'est pas un cheval stressé. Il faudra juste assurer les cent premiers mètres, comme d'habitude. Ensuite, il n'a besoin de personne. Sur le papier, il est bien meilleur que ses adversaires !
Au sujet de ma situation personnelle, mes deux avocats sont motivés et optimistes, même si nous devons patienter, le tribunal administratif de Paris étant débordé. Je ne vois pas pourquoi je devrais être le seul citoyen européen à payer des impôts dans deux pays ! J'ai toujours résidé en Belgique. Je n'ai accepté aucun arrangement qui aurait pu me permettre de courir de nouveau en France en attendant le jugement ; cela aurait signifié que je reconnaissais être en tort. Pour l'instant, je préfère continuer à exercer mon métier dans d'autres pays (Belgique, Hollande, Allemagne, Italie, Suisse). J'ai tout gagné dans ma vie. Cela risque de prendre pas mal de temps, mais je suis sûr et certain de sortir vainqueur de cette bataille-là aussi !
Jos Verbeeck, driver double lauréat de l'Elitloppet (Sea Cove - 1993, Remington Crown - 1999), groupe I auquel il participera pour la onzième fois, dimanche à Solvalla (Un Mec d'Héripré)