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Jeune propriétaire (depuis le début des années 2010), Laurent Edin va vivre une journée riche en émotions dimanche, avec Canadien d'Am et Diva du Mouchel, qui seront respectivement au départ du Prix du Président de la République et du Prix d'Essai. Tous deux sont entraînés par Franck Leblanc, un ami de longue date.
“On s'amusait à faire des concours de belotes. Un jour, nous avons fini troisième et gagné 50 francs. Ce n'était pas grand-chose, mais nous étions heureux comme tout.” La doublette Laurent Edin-Franck Leblanc “bricole” aux cartes. Une réussite modeste mais qui trouvera un écho sur les hippodromes cette fois quelques années plus tard. Dimanche, c'est avec les casquettes de propriétaire et d'entraîneur que ces “deux potes” seront présents, au départ de deux groupes I, le Prix du Président de la République (Canadien d'Am) et le Prix d'Essai (Diva du Mouchel). Si les classiques sont devenus monnaie courante dans l'emploi du temps du vainqueur du Prix d'Amérique 2015, pour Laurent Edin c'est presque un rêve éveillé, lui qui avait quitté ce monde un peu avant le troisième millénaire. “J'ai travaillé quelques années chez Michel Triguel, à l'époque où ont évolué des juments comme Betsy Clairchamp ou Cathy du Rosier. Mais j'en ai eu un peu marre de ce métier, et je me suis reconverti comme chauffeur routier. Je ne voulais plus entendre parler des chevaux. J'en avais toujours des chevaux, mais sous le capot (rires).” Pourtant le lien ne sera jamais vraiment rompu. “Avec Franck, nous venons tous les deux d'Evron. On se connaît depuis que nous sommes gamins et on a un lointain et petit lien de parenté. À l'occasion des repas de familles, on arrivait à se retrouver. Il n'arrêtait pas de me dire : “Tu vas venir avec moi acheter un cheval.” Et c'est reparti comme ça. Pourquoi ? Quelque part, j'avais envie de partager quelque chose avec lui. C'était l'occasion. On est allé aux ventes de Deauville et l'histoire a commencé comme ça.” Après un premier achat nommé Amun du Tilou, qui a glané près de 50.000 euros et gagné à Vincennes, Jean Tyssandier rejoint le petit groupe. “Cela a continué avec Brigan de Chanjac et après nous avons choisi d'investir un peu plus. Nous sommes tombés sur Canadien d'Am. On avait un budget de 30.000 euros et nous l'avons eu pour 25.000 euros. Un fils de Ready Cash à ce tarif, c'est un peu comme un cadeau de Noël. Jean nous a quittés mais avec son épouse Marie, nous avons décidé de ne pas arrêter cette association, et nous avons acheté Diva du Mouchel, puis Emoko Madrik, qui a été qualifié récemment.”
Demain, ce n'est pas un, mais deux groupes I qui rythmeront la journée de Laurent Edin. “C'est un pur bonheur. On se demande même quand cela va s'arrêter. Mais pour l'instant, je profite, tout simplement. J'ai prévenu mon patron : “Si ça se passe bien dimanche, tu risques de ne pas me voir lundi !”” Car avant le coup Canadien d'Am et Diva du Mouchel sont deux lauréats potentiels. “Canadien est un phénomène. Il ne souffle pas après les courses. Quant à Diva, elle fait son bonhomme de chemin, ne cessant de progresser. Je me rappelle au mois de mai de ses 2 ans, j'ai demandé de ses nouvelles à Franck. Il me répond : “On va déjà essayer de la qualifier.” Au mois de septembre, je lui repose la même question et il me rétorque : “On va courir le Critérium des Jeunes !” Elle sait tout faire et est gentille comme tout. Grâce à elle, j'ai été en Suède récemment. Un super week-end ! La pouliche s'est bien comportée en terminant quatrième et on a bien rigolé.”
Le leitmotiv de ce duo. “On est très liés. Il ne se passe pas quinze jours sans qu'on se voie. Il faut que l'on passe un repas ensemble, sinon rien ne va plus. Pendant un certain temps, je suis parti sur les routes et je n'ai pas eu le temps de lui téléphoner. Il m'a engueulé (rires) ! C'est un mec super. Que ça dure le plus longtemps possible.”
“On s'amusait à faire des concours de belotes. Un jour, nous avons fini troisième et gagné 50 francs. Ce n'était pas grand-chose, mais nous étions heureux comme tout.” La doublette Laurent Edin-Franck Leblanc “bricole” aux cartes. Une réussite modeste mais qui trouvera un écho sur les hippodromes cette fois quelques années plus tard. Dimanche, c'est avec les casquettes de propriétaire et d'entraîneur que ces “deux potes” seront présents, au départ de deux groupes I, le Prix du Président de la République (Canadien d'Am) et le Prix d'Essai (Diva du Mouchel). Si les classiques sont devenus monnaie courante dans l'emploi du temps du vainqueur du Prix d'Amérique 2015, pour Laurent Edin c'est presque un rêve éveillé, lui qui avait quitté ce monde un peu avant le troisième millénaire. “J'ai travaillé quelques années chez Michel Triguel, à l'époque où ont évolué des juments comme Betsy Clairchamp ou Cathy du Rosier. Mais j'en ai eu un peu marre de ce métier, et je me suis reconverti comme chauffeur routier. Je ne voulais plus entendre parler des chevaux. J'en avais toujours des chevaux, mais sous le capot (rires).” Pourtant le lien ne sera jamais vraiment rompu. “Avec Franck, nous venons tous les deux d'Evron. On se connaît depuis que nous sommes gamins et on a un lointain et petit lien de parenté. À l'occasion des repas de familles, on arrivait à se retrouver. Il n'arrêtait pas de me dire : “Tu vas venir avec moi acheter un cheval.” Et c'est reparti comme ça. Pourquoi ? Quelque part, j'avais envie de partager quelque chose avec lui. C'était l'occasion. On est allé aux ventes de Deauville et l'histoire a commencé comme ça.” Après un premier achat nommé Amun du Tilou, qui a glané près de 50.000 euros et gagné à Vincennes, Jean Tyssandier rejoint le petit groupe. “Cela a continué avec Brigan de Chanjac et après nous avons choisi d'investir un peu plus. Nous sommes tombés sur Canadien d'Am. On avait un budget de 30.000 euros et nous l'avons eu pour 25.000 euros. Un fils de Ready Cash à ce tarif, c'est un peu comme un cadeau de Noël. Jean nous a quittés mais avec son épouse Marie, nous avons décidé de ne pas arrêter cette association, et nous avons acheté Diva du Mouchel, puis Emoko Madrik, qui a été qualifié récemment.”
Demain, ce n'est pas un, mais deux groupes I qui rythmeront la journée de Laurent Edin. “C'est un pur bonheur. On se demande même quand cela va s'arrêter. Mais pour l'instant, je profite, tout simplement. J'ai prévenu mon patron : “Si ça se passe bien dimanche, tu risques de ne pas me voir lundi !”” Car avant le coup Canadien d'Am et Diva du Mouchel sont deux lauréats potentiels. “Canadien est un phénomène. Il ne souffle pas après les courses. Quant à Diva, elle fait son bonhomme de chemin, ne cessant de progresser. Je me rappelle au mois de mai de ses 2 ans, j'ai demandé de ses nouvelles à Franck. Il me répond : “On va déjà essayer de la qualifier.” Au mois de septembre, je lui repose la même question et il me rétorque : “On va courir le Critérium des Jeunes !” Elle sait tout faire et est gentille comme tout. Grâce à elle, j'ai été en Suède récemment. Un super week-end ! La pouliche s'est bien comportée en terminant quatrième et on a bien rigolé.”
Le leitmotiv de ce duo. “On est très liés. Il ne se passe pas quinze jours sans qu'on se voie. Il faut que l'on passe un repas ensemble, sinon rien ne va plus. Pendant un certain temps, je suis parti sur les routes et je n'ai pas eu le temps de lui téléphoner. Il m'a engueulé (rires) ! C'est un mec super. Que ça dure le plus longtemps possible.”
