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Abordez-vous ce Prix d’Amérique dans les mêmes conditions que l’an dernier ?
L’an passé, nous avions affronté les “vieux” pour la première fois dans le Prix de Belgique. Le test avait été plus que concluant puisqu’il les avait pulvérisés. Et dans la “belle”, j’avais contrôlé la course à ma guise après être venu en tête en plaine. Cette année, après avoir été devancé par Traders mi-novembre, il a rapidement remis les pendules à l’heure, en s’imposant très facilement dans le Prix du Bourbonnais. Certes, il a, peut-être, été moins impressionnant dans le “Bourgogne”, mais il s’est, malgré tout, imposé nettement. Son entraîneur n’avait pas pu le travailler dans les meilleures conditions. Je n’ai aucune inquiétude pour dimanche. Je sais que Sébastien va avoir fait le nécessaire pour l’amener au top. Et pour assurer le coup, si besoin est, il sera sans doute muni d’œillères descendantes pour la première fois.
Qui craignez-vous en priorité ?
Je ne crains personne. Lionel est certainement le seul cheval susceptible de nous donner la réplique. Il n’a pas été très convaincant dans le Prix de Belgique, terminant quatrième derrière Wild Honey que je drivais, mais il était ferré, et son entraîneur ne l’avait pas affûté avant l’heure. Il devrait montrer un tout autre visage dimanche.
Et quelle tactique pensez-vous adopter ?
Je l’ai souvent installé au commandement afin d’éviter les problèmes de trafic. Il dominait tellement sa promotion qu’il ne forçait pas en prenant le train à son compte. Désormais, je le préfère nettement lorsqu’il patiente avant de placer sa pointe. Avec lui, je ne suis jamais mal pris. Il se sort de toutes les situations. C’est une Formule 1. Mais s’il prend l’avantage trop tôt, il a tendance à se relâcher pour finir. Les œillères descendantes pourraient alors l’aider à rester motivé jusqu’au poteau. Il faudra juste que je fasse attention à ne pas accrocher une roue lorsqu’il va accélérer (rires).
