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Premier groupe I réservé à la génération des 3 ans, le Critérium des Jeunes (2.700 mètres - G.P.) est toujours un rendez-vous très important. S’il n’offre aucune garantie sportive à court, moyen ou long terme, celui (ou celle) qui l’emporte ouvre à ceux qui gèrent leur carrière de réelles perspectives financières, notamment en termes d’élevage.
Jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour mieux suivre la bonne route. Si les quatorze protagonistes du Prix Comte Pierre de Montesson ont la possibilité d’emprunter, dès ce week-end, la voie royale, on sait que certains itinéraires bis peuvent également se révéler judicieux. Du moins sur la durée. Des “précoces”, des “fabriqués”, on en a vu gagner de grandes courses à cet âge-là. Et puis, plus rien. Ou plus pareil. Des exceptions qui confirment les règles, il en existe cependant aussi. Chambon P (1971), Idéal du Gazeau (1977), la légende Ourasi (1983) mais également Général du Pommeau (1997), Pearl Queen (2006) et Ready Cash (2008) figurent bel et bien au panthéon du trot. Ceux-ci ont tous inscrit à leur palmarès le premier groupe I réservé à la génération des 3 ans. Sur une carte de visite, ça compte. Notamment en termes d’élevage, sphère parallèle où les enjeux financiers dépassent allègrement le cadre strictement “sportif”. La compétition, c’est pourtant ce qui intéresse au plus haut point les turfistes. “Money, money, money”, encore et toujours.
Inspirés, les parieurs devront l’être, dimanche. Peut-être encore plus que d’habitude. La raison est simple. Homogène, cette 62e édition fera-t-elle la part belle aux femelles ? Incontournable, Eléa Madrik fait partie de ces chevaux permettant à un jeune entraîneur de se construire une solide réputation. Jouer dans la cour des grands, au côté de Sébastien Guarato (Ecu Pierji), Philippe Allaire (Everest Védaquais - Everest de Ginai), Franck Leblanc (Erminig d’Oliverie) et Fréderic Prat (Eliséo - Ecume de Reville), voilà le défi auquel est confronté William Bigeon, lui qui avait pris la deuxième place de cette épreuve comme driver, en 2010, avec Torino d’Auvilliers. “Je sais que ma pouliche a une première chance à défendre, mais je ne minimise pas l’opposition”, déclare-t-il lucidement.
Alexandre Buisson (Easy des Racques) et Julien Le Mer (Euro du Chêne - Eros du Chêne) sont dans le même cas de figure. Briller face aux cadors, montrer de quoi on est capable. Double lauréat de ce groupe I (avec Nelson de Vandel et Uaukir), Franck Nivard ne cesse de parler en des termes élogieux d’Erminig d’Oliverie. Déconcertante, la fille de Scipion du Goutier l’a parfois été. Brillante, aussi. “J’ai rarement touché une jument de cette qualité, déclarait-il, récemment. Pour moi, c’est la meilleure de cette génération.” À elle de le prouver, face notamment à Ecu Pierji ,très convaincant (et même assez impressionnant) dans le Prix Paul Viel, Eliséo, évidemment perfectible, ou encore Estella Love et Elisione Mag.
Le cas d’Everest Védaquais est assez singulier. N’ayant jamais connu la défaite lorsqu’il n’a pas subi les rigueurs de la disqualification, le fils de Ready Cash fera-t-il aussi bien qu’Avila (2013) et Django Riff (2016) ? S’il avoue disputer cette épreuve “sans pression”, Philippe Allaire “espère un bon comportement de son cheval”, au même titre que Jacques Bruneau au sujet d’Equinoxe. Dubitatif, Matthieu Abrivard, son driver, espère s’installer aux manettes de celui ayant fait sien le Prix Emmanuel Margouty. “Il fait de la croissance et on n’est sûr de rien, si ce n’est qu’il est bon.” C’est déjà ça...
Jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour mieux suivre la bonne route. Si les quatorze protagonistes du Prix Comte Pierre de Montesson ont la possibilité d’emprunter, dès ce week-end, la voie royale, on sait que certains itinéraires bis peuvent également se révéler judicieux. Du moins sur la durée. Des “précoces”, des “fabriqués”, on en a vu gagner de grandes courses à cet âge-là. Et puis, plus rien. Ou plus pareil. Des exceptions qui confirment les règles, il en existe cependant aussi. Chambon P (1971), Idéal du Gazeau (1977), la légende Ourasi (1983) mais également Général du Pommeau (1997), Pearl Queen (2006) et Ready Cash (2008) figurent bel et bien au panthéon du trot. Ceux-ci ont tous inscrit à leur palmarès le premier groupe I réservé à la génération des 3 ans. Sur une carte de visite, ça compte. Notamment en termes d’élevage, sphère parallèle où les enjeux financiers dépassent allègrement le cadre strictement “sportif”. La compétition, c’est pourtant ce qui intéresse au plus haut point les turfistes. “Money, money, money”, encore et toujours.
Inspirés, les parieurs devront l’être, dimanche. Peut-être encore plus que d’habitude. La raison est simple. Homogène, cette 62e édition fera-t-elle la part belle aux femelles ? Incontournable, Eléa Madrik fait partie de ces chevaux permettant à un jeune entraîneur de se construire une solide réputation. Jouer dans la cour des grands, au côté de Sébastien Guarato (Ecu Pierji), Philippe Allaire (Everest Védaquais - Everest de Ginai), Franck Leblanc (Erminig d’Oliverie) et Fréderic Prat (Eliséo - Ecume de Reville), voilà le défi auquel est confronté William Bigeon, lui qui avait pris la deuxième place de cette épreuve comme driver, en 2010, avec Torino d’Auvilliers. “Je sais que ma pouliche a une première chance à défendre, mais je ne minimise pas l’opposition”, déclare-t-il lucidement.
Alexandre Buisson (Easy des Racques) et Julien Le Mer (Euro du Chêne - Eros du Chêne) sont dans le même cas de figure. Briller face aux cadors, montrer de quoi on est capable. Double lauréat de ce groupe I (avec Nelson de Vandel et Uaukir), Franck Nivard ne cesse de parler en des termes élogieux d’Erminig d’Oliverie. Déconcertante, la fille de Scipion du Goutier l’a parfois été. Brillante, aussi. “J’ai rarement touché une jument de cette qualité, déclarait-il, récemment. Pour moi, c’est la meilleure de cette génération.” À elle de le prouver, face notamment à Ecu Pierji ,très convaincant (et même assez impressionnant) dans le Prix Paul Viel, Eliséo, évidemment perfectible, ou encore Estella Love et Elisione Mag.
Le cas d’Everest Védaquais est assez singulier. N’ayant jamais connu la défaite lorsqu’il n’a pas subi les rigueurs de la disqualification, le fils de Ready Cash fera-t-il aussi bien qu’Avila (2013) et Django Riff (2016) ? S’il avoue disputer cette épreuve “sans pression”, Philippe Allaire “espère un bon comportement de son cheval”, au même titre que Jacques Bruneau au sujet d’Equinoxe. Dubitatif, Matthieu Abrivard, son driver, espère s’installer aux manettes de celui ayant fait sien le Prix Emmanuel Margouty. “Il fait de la croissance et on n’est sûr de rien, si ce n’est qu’il est bon.” C’est déjà ça...
