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Grand Prix de Paris : La dernière étape de la Triple Couronne.
Au cours des 20 dernières années, combien de fois le Prix de Paris a-t-il été support du Quinté + ?
Avec une moyenne de 13 partants par édition, le Prix de Paris peine à être support des enjeux nationaux puisque c'est le cas une fois sur deux. Ainsi, il ne l'a plus été depuis l'édition 2014 enlevée par Up and Quick et ses 15 participants.
• Le favori, un bon point d'appui ? Une fois sur deux, le concurrent le plus appuyé à la cote franchit le poteau en vainqueur mais, au-delà de ce constat, c'est une très bonne base au couplé et au trio puisque sa réussite est de 85 %.
• Quel est le profil du vainqueur ? Assurément, le Prix d'Amérique et le Prix de France sont des passages obligés puisque 13 lauréats venaient de disputer ces deux courses, 12 d'entre eux venant de conclure dans les quatre premiers ou d'être disqualifiés dans le Prix de France. Notons que Private Love (2010), Prince Gédé (2009), Jardy (2005) et Dream With Me (1998) n'avaient couru aucune de ces deux épreuves. Si Jardy l'a emporté à l'âge de 10 ans en 2007, on compte huit gagnants âgés de 6 ans et sept de 7 ans.
• Faut-il accorder crédit aux concurrents étrangers ?
Avec le succès de Lionel en 2016, les chevaux élevés hors de nos frontières ont brillé pour la sixième fois après Maharajah (2011), Remington Crown (1999), Piper Cub (1990) Timothy T (1974) et Apex Hanover (1965) mais, sur les vingt dernières années, leur score est de 24 % dans les trois premiers et 45 % dans les cinq premiers.
• Une course rémunératrice ?
Les chevaux en vue se comportant très bien, les rapports du Quinté+ ne s'enflamment pas. Ainsi, lors du succès de Maharajah en 2011, le rapport ordre affichait seulement 580 €. En revanche, derrière Insert Gédé en 2003, les outsiders avaient été à la fête et les preneurs de la combinaison dans l'ordre exact touchaient plus de 54.000 €.
• Les professionnels à suivre ?Sur l'ensemble des dix dernières éditions, c'est Jean-Michel Bazire qui s'est montré le plus percutant avec 71 % de réussite. Il est suivi par Franck Nivard qui obtient, pour sa part, 63 %.
