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“ Nous avons été contraints d’annuler la réunion de ce mardi à Auteuil car nous avons face à nous des grévistes qui accusent une fin de non-recevoir aux récentes invitations du président Édouard de Rothschild. En effet, il y a eu de multiples tentatives de dialogue ces dernières quarante-huit heures, mais les grévistes sont déterminés à empêcher la réunion de se dérouler, même si j’ai espéré et cru pouvoir faire disputer quelques courses. Visiblement, ils sont prêts à discuter, mais à compter de mercredi ou jeudi, après avoir fait cette démonstration de force. Cette décision ne fait qu’empirer la situation de l’institution des courses puisque c’est un manque à gagner pour la société mère entre un et un million et demi d’euros. En outre, cela ne fait qu’aggraver la situation des professionnels ayant entraîné leurs chevaux tout l’hiver pour préparer cette rentrée à Auteuil. Certaines courses pouvant servir de préparation pour d’autres objectifs. Les professionnels et leurs chevaux ont effectué un déplacement long, éprouvant et fatiguant pour venir à Auteuil ; tout ça pour rien. Surtout, c’est malheureusement un mouvement que je juge disproportionné par rapport au stade d’avancement du projet d’évolution d’organisation des hippodromes parisiens puisque nous sommes en phase de consultation et recueillons l’avis des instances représentatives du personnel. Nous ne sommes pas en train de mettre en place le projet. Il y a encore une instruction qui va durer au moins trois mois, et cela fait un an qu’on en parle. On me demande aujourd’hui de retirer, purement et simplement, ce projet car on refuse toutes formes de discussions. Ce n’est pas sérieux.”
