pronoturf-Elodie et Phil 59

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Au Pays du Trot , Pronos sur toutes les courses au trot .

ELODIE ET PHIL59 VOUS SOUHAITENT LA BIENVENUE

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    LE POINT DE VUE DE JEAN-FRANÇOIS MEYER : LE JOLIS MOIS DE MAI...

    elodie
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    Localisation : Dans le 08 - et c'est très joli ! oui ! oui !

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    Message  elodie Mar 30 Mai - 17:24

    Peut-être pas si joli que cela si l'on regarde de près plusieurs jugements contestables reflétant le manque de réactivité de la part des juges aux allures et des commissaires au trot lors de réunions Premium. 

    Commençons par le 2 mai à Vincennes, où Angel d'Or est sanctionné bien sévèrement après enquête de la première place, surtout si l'on se réfère à la nocturne suivante, le 5 mai. Ce jour-là, toujours dans la dernière épreuve du programme, la sirène ne retentit pas pour la lauréate, Eléa Manathis, loin d'être irréprochable, essentiellement dans le tournant final. Le 19 mai, encore sur la cendrée, Daphné du Coglais est disqualifiée de la troisième place pour quelques “coups de patte” (le compte était tout juste bon et encore...) alors qu'elle perd le premier accessit.

    Deux heures auparavant, à Graignes, sous la selle, Bovary vient dominer près du but Azalée d'Airou dans des allures autres que le trot régulier. Le couperet va tomber. Que nenni ! Le règlement stipule : “Qu'un cheval PEUT ÊTRE disqualifié s'il prend ou conserve un avantage déterminant sur ses concurrents dans une allure autre que celle du trot régulier (traquenard ou aubin)”. Les arbitres se montrent d'une grande clémence à son égard. On se souvient qu'au début du meeting d'hiver, pas mal de chevaux avaient perdu le bénéfice de leurs efforts, les commissaires faisant valoir cette règle qui leur laisse le libre choix, avec ce “PEUT ÊTRE DISQUALIFIÉ”. 

    À Caen, deux jours auparavant, dans un cas différent, Céleste Dry, arrivée deuxième, prend plusieurs piquets au début de la ligne droite, contrainte ou pas ? Difficile de déterminer si elle a été vraiment gênée. Par souci de transparence et par respect pour les parieurs, une enquête aurait dû être ouverte...

    Cela n'a pas été le cas non plus à Chartres, le 18 mai, et à Rambouillet, le 21 mai, mais dans un autre registre. Sur le premier hippodrome, le grandissime favori, Arius du Douet, s'élance au trot, mais s'enlève aussitôt, commettant trois fautes successives, avec un minimum de vingt foulées de galop qui lui font perdre énormément de terrain, avant de revenir s'imposer. Dans ce cas de figure, le règlement est plus clair : “Un cheval est disqualifié lorsqu'il effectue, quel que soit le nombre de fautes, 15 foulées au galop ou à l'amble avec une rigueur accrue et progressive en fin de parcours.” Le meilleur a gagné certes, mais oublié par les juges aux allures, alors que l'un d'entre eux nous a assuré qu'il n'y avait que quinze foulées. Les commissaires avaient la possibilité de revenir jusqu'au moment de la volte s'ils le souhaitaient.

    Le dimanche, sur le second champ de course, où le juge aux allures est parfois (ou souvent) le même, le compte était largement bon en partant pour Deko de Tilou, revenu prendre une belle deuxième place derrière Duc de Boisney. C'est de ce classement que la protégée de Franck Blandin, D'Une de Mai, a été privée à La Prairie, le 20 mai, après enquête, pour deux longues fautes et un passage délicat dans le premier tournant. Comme quoi, avec tous ces faits avérés, tout peut arriver, le parieur pouvant être mis, ou pas, à toutes les sauces...  

    Jean-François Meyer,chroniqueur hippique

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