L'annonce a fait l'effet d'une “bombe” sur les réseaux sociaux. Programmée lundi soir dans Equidia Turf Club, l'intervention de Jacques Carles, délégué général d'Equistratis (think tank indépendant ayant pour but de développer la filière équine), a été censurée sur la chaîne du cheval. Que s'est-il passé ?
Lundi soir, c'est finalement l'entraîneur Adrien Lacombe qui a répondu aux questions des journalistes sur le plateau d'Equidia Turf Club, l'émission hebdomadaire de débat et de debriefing de l'actualité hippique sur la chaîne du cheval. Or, cela n'était pas le plan initialement prévu par la rédaction qui, à la base, avait invité l'un des représentants d'Equistatris, Jacques Carles, à venir s'exprimer dans l'émission. Une invitation lancée depuis quelques semaines.
Samedi, sur Equidia Live, lors de la réunion de Lisieux, Thierry Duvaldestin se réjouissait de la présence de Jacques Carles sur la chaîne du cheval en vue de fournir des explications, notamment sur l'activité des paris sportifs et du poker du côté du PMU.
Dimanche, Equistratis s'est fendu du tweet : “La direction d'Equidia ayant reçu consigne des sociétés mères de nous interdire d'antenne, rendez-vous en direct lundi soir sur @francesire.” Jusqu'alors, les journalistes ont toujours été libres d'inviter tel ou tel intervenant. D'où l'émoi provoqué par cette décision dans la rédaction d'Equidia. Officiellement, l'ordre est venu de “la filière” mais France Galop ne semble pas avoir donné de consignes.
Appelé à réagir, le PMU, pourtant visé, n'a pas souhaité commenter cette “affaire”. En ce qui concerne Le Trot, le président de Bellaigue a déclaré : “Ce genre d'émission nécessite d'être plus préparée en amont et le calendrier avec les grandes courses, comme le Prix de Diane, se prête plus à d'autres types d'actualité. En outre, nous sommes à un moment où il ne faut pas laisser se propager tout un tas de bêtises et le format de l'émission, c'est-à-dire des questions et un monologue, ne me semble pas très adapté à ce genre de sujets. Je pense qu'il faut plutôt s'orienter vers une émission contradictoire. Je suis quelqu'un qui a toujours privilégié le dialogue, mon bureau est ouvert et je n'ai jamais compté mon temps pour discuter !” Il faut dire que l'Institution est à l'aube de négociations importantes avec le nouveau gouvernement et ne souhaite pas que les messages soient brouillés.
Mais c'est oublier que Jacques Carles dispose d'un réseau non négligeable dans les ministères et d'une écoute des socioprofessionnels après avoir défendu les terres d'élevage de Nonant-le-Pin face au mastodonte Guy Dauphin Environnement. Les détracteurs d'Equistratis avancent le fait qu'il ne s'agit pas d'une organisation élue et que le cabinet de Jacques Carles se fait payer pour ses services (trois personnes à plein-temps planchent sur les dossiers).
Quoi qu'il en soit, à l'heure où le dialogue et la transparence doivent primer, l'Institution a, selon nous, commis une erreur de communication (que certains hauts dirigeants reconnaissent…) qui pourrait se retourner contre elle. Joint lundi après-midi, le coprésident d'Equistratis, Donatien Sourdeau de Beauregard, nous a indiqué : “Nous sommes choqués d'avoir été invités avant d'être ensuite considérés comme malvenus sur le plateau d'Equidia Turf Club. L'Institution agit vraiment comme si elle avait quelque chose à cacher. Equistratis est pointé du doigt, comme si nous étions des escrocs ou des assassins alors qu'on essaie de rendre service à la filière.”
Lundi soir, c'est finalement l'entraîneur Adrien Lacombe qui a répondu aux questions des journalistes sur le plateau d'Equidia Turf Club, l'émission hebdomadaire de débat et de debriefing de l'actualité hippique sur la chaîne du cheval. Or, cela n'était pas le plan initialement prévu par la rédaction qui, à la base, avait invité l'un des représentants d'Equistatris, Jacques Carles, à venir s'exprimer dans l'émission. Une invitation lancée depuis quelques semaines.
Samedi, sur Equidia Live, lors de la réunion de Lisieux, Thierry Duvaldestin se réjouissait de la présence de Jacques Carles sur la chaîne du cheval en vue de fournir des explications, notamment sur l'activité des paris sportifs et du poker du côté du PMU.
Dimanche, Equistratis s'est fendu du tweet : “La direction d'Equidia ayant reçu consigne des sociétés mères de nous interdire d'antenne, rendez-vous en direct lundi soir sur @francesire.” Jusqu'alors, les journalistes ont toujours été libres d'inviter tel ou tel intervenant. D'où l'émoi provoqué par cette décision dans la rédaction d'Equidia. Officiellement, l'ordre est venu de “la filière” mais France Galop ne semble pas avoir donné de consignes.
Appelé à réagir, le PMU, pourtant visé, n'a pas souhaité commenter cette “affaire”. En ce qui concerne Le Trot, le président de Bellaigue a déclaré : “Ce genre d'émission nécessite d'être plus préparée en amont et le calendrier avec les grandes courses, comme le Prix de Diane, se prête plus à d'autres types d'actualité. En outre, nous sommes à un moment où il ne faut pas laisser se propager tout un tas de bêtises et le format de l'émission, c'est-à-dire des questions et un monologue, ne me semble pas très adapté à ce genre de sujets. Je pense qu'il faut plutôt s'orienter vers une émission contradictoire. Je suis quelqu'un qui a toujours privilégié le dialogue, mon bureau est ouvert et je n'ai jamais compté mon temps pour discuter !” Il faut dire que l'Institution est à l'aube de négociations importantes avec le nouveau gouvernement et ne souhaite pas que les messages soient brouillés.
Mais c'est oublier que Jacques Carles dispose d'un réseau non négligeable dans les ministères et d'une écoute des socioprofessionnels après avoir défendu les terres d'élevage de Nonant-le-Pin face au mastodonte Guy Dauphin Environnement. Les détracteurs d'Equistratis avancent le fait qu'il ne s'agit pas d'une organisation élue et que le cabinet de Jacques Carles se fait payer pour ses services (trois personnes à plein-temps planchent sur les dossiers).
Quoi qu'il en soit, à l'heure où le dialogue et la transparence doivent primer, l'Institution a, selon nous, commis une erreur de communication (que certains hauts dirigeants reconnaissent…) qui pourrait se retourner contre elle. Joint lundi après-midi, le coprésident d'Equistratis, Donatien Sourdeau de Beauregard, nous a indiqué : “Nous sommes choqués d'avoir été invités avant d'être ensuite considérés comme malvenus sur le plateau d'Equidia Turf Club. L'Institution agit vraiment comme si elle avait quelque chose à cacher. Equistratis est pointé du doigt, comme si nous étions des escrocs ou des assassins alors qu'on essaie de rendre service à la filière.”