Un père et un fils réunis dans une course de trot de top niveau, cela est déjà arrivé : mais rarement et chez les sangs froids. L'affrontement au pays des mille lacs entre Timoko et Dreammoko n'a toutefois rien d'œdipien, les qualités de chacun pouvant leur éviter un combat frontal.
Richard Westerink peut voyager tranquille. Il a dorénavant deux “passeports” : Dreammoko vient de valider son premier visa à Solvalla. Quant à Timoko, la date d'expiration n'est qu'au 31 décembre 2018…
L'année des 10 ans ne devrait probablement pas être la dernière du trotteur français le plus riche de l'histoire. Samedi, il en sera à sa quatrième participation dans l'épreuve finlandaise. L'an passé, Timoko, mal loti au début avec le 8, avait terminé troisième, pratiquement sur la même ligne que le vainqueur Trebol et son dauphin Univers de Pan. En 2015, privé de Björn Goop, il n'avait pratiquement jamais été dans le coup, se classant cinquième. Il faut aussi remonter à 2014, l'année où il s'est élancé en seconde ligne (10) pour trouver son nom au palmarès.
“Dreammoko est tellement bien que s'il…”
Le double lauréat de l'Elitloppet a été gâté par le sort cette fois-ci (3), au contraire de son fils, drivé par Gabriel Gelormini, contraint de partir avec le 9. Richard Westerink livre son analyse d'avant-course : “Timoko a parfaitement récupéré. Maintenant avec lui, tout ne sera que bonus. J'y compte pour la victoire, d'autant que l'un de ses plus sérieux adversaires partira derrière (Rires). Franchement, Dreammoko (9) est tellement bien que s'il avait eu un numéro près de Timoko, je n'aurais pas eu de préférence entre les deux. La dernière fois, à Solvalla dans la course des 4 ans, il m'a laissé rêveur. Le cheval aura son mot à dire, d'autant qu'ici, à Kouvola, sur les 2.100 mètres, j'ai vu pas mal de chevaux revenir de derrière...”
Pas du tourisme pour Trebol
Lauréat des deux dernières éditions, le trotteur espagnol de Gabriel Pou Pou repart en campagne. “À chaque fois, j'ai couru pour les places à Kouvola. J'en ferai autant samedi. Mais ne vous détrompez pas, Trebol ( est revenu au top de sa forme, étant meilleur que l'an passé à cette époque.”
Up and Quick au rebond
“Le cheval n'a été que l'ombre de lui-même dans l'Elitloppet, alors que je l'avais annoncé dans un état de forme semblable à celui dans lequel il était lors de son succès dans le Prix d'Amérique. Franchement, j'étais vexé après le coup. Nous avons intensifié l'entraînement. Je suis allé le travailler au Haras de Sassy. S'il ne termine pas dans les trois premiers, ce serait à ne rien y comprendre.” Franck Leblanc a remporté cette course en 2004 avec Kart de Baudrairie, alors qu'il était pratiquement inconnu du grand public. Jos Verbeeck, le driver samedi d’Up And Quick, l'était déjà, en 1998, lorsqu'il mena, ici même, au succès Dryade des Bois.
Le suédois Buzz Mearas (2), portant les couleurs “Pilarski, entraîné à Grosbois par Vincent Lacroix et associé à Jorma Kontio, sera également de la partie. Avec Carabinieri (4) et Workout Wonder (1), un très bon cheval finlandais et en devenir, il pourrait compliquer la tâche du clan français
Richard Westerink peut voyager tranquille. Il a dorénavant deux “passeports” : Dreammoko vient de valider son premier visa à Solvalla. Quant à Timoko, la date d'expiration n'est qu'au 31 décembre 2018…
L'année des 10 ans ne devrait probablement pas être la dernière du trotteur français le plus riche de l'histoire. Samedi, il en sera à sa quatrième participation dans l'épreuve finlandaise. L'an passé, Timoko, mal loti au début avec le 8, avait terminé troisième, pratiquement sur la même ligne que le vainqueur Trebol et son dauphin Univers de Pan. En 2015, privé de Björn Goop, il n'avait pratiquement jamais été dans le coup, se classant cinquième. Il faut aussi remonter à 2014, l'année où il s'est élancé en seconde ligne (10) pour trouver son nom au palmarès.
“Dreammoko est tellement bien que s'il…”
Le double lauréat de l'Elitloppet a été gâté par le sort cette fois-ci (3), au contraire de son fils, drivé par Gabriel Gelormini, contraint de partir avec le 9. Richard Westerink livre son analyse d'avant-course : “Timoko a parfaitement récupéré. Maintenant avec lui, tout ne sera que bonus. J'y compte pour la victoire, d'autant que l'un de ses plus sérieux adversaires partira derrière (Rires). Franchement, Dreammoko (9) est tellement bien que s'il avait eu un numéro près de Timoko, je n'aurais pas eu de préférence entre les deux. La dernière fois, à Solvalla dans la course des 4 ans, il m'a laissé rêveur. Le cheval aura son mot à dire, d'autant qu'ici, à Kouvola, sur les 2.100 mètres, j'ai vu pas mal de chevaux revenir de derrière...”
Pas du tourisme pour Trebol
Lauréat des deux dernières éditions, le trotteur espagnol de Gabriel Pou Pou repart en campagne. “À chaque fois, j'ai couru pour les places à Kouvola. J'en ferai autant samedi. Mais ne vous détrompez pas, Trebol ( est revenu au top de sa forme, étant meilleur que l'an passé à cette époque.”
Up and Quick au rebond
“Le cheval n'a été que l'ombre de lui-même dans l'Elitloppet, alors que je l'avais annoncé dans un état de forme semblable à celui dans lequel il était lors de son succès dans le Prix d'Amérique. Franchement, j'étais vexé après le coup. Nous avons intensifié l'entraînement. Je suis allé le travailler au Haras de Sassy. S'il ne termine pas dans les trois premiers, ce serait à ne rien y comprendre.” Franck Leblanc a remporté cette course en 2004 avec Kart de Baudrairie, alors qu'il était pratiquement inconnu du grand public. Jos Verbeeck, le driver samedi d’Up And Quick, l'était déjà, en 1998, lorsqu'il mena, ici même, au succès Dryade des Bois.
Le suédois Buzz Mearas (2), portant les couleurs “Pilarski, entraîné à Grosbois par Vincent Lacroix et associé à Jorma Kontio, sera également de la partie. Avec Carabinieri (4) et Workout Wonder (1), un très bon cheval finlandais et en devenir, il pourrait compliquer la tâche du clan français