Pour la septième fois de la saison, un concurrent s'élançant au premier poteau (Bon Copain) est parvenu à l'emporter dans une étape du GNT. Une première dans ce tournoi pour François Lecanu, régulièrement appelé à mener désormais les chevaux entraînés par un Thierry Raffegeau qui s'y était déjà distingué avec Uprince, en 2014.
À force de “confondre les lumières d'une étoile et d'un réverbère”, les organisateurs du Grand National du Trot finiront peut-être par oublier les préceptes d'un tournoi qui a vécu. Mercredi, sous les yeux de son créateur, Gilbert Cornet, présent sur une piste qui n'a plus de secrets pour lui, Gilles Jeziorski, président de l'hippodrome de Reims, hôte de la septième étape du tour de France des trotteurs, n'a pas omis d'évoquer (comme Pascal Boey) les contraintes d'une compétition “qui pourrait avoir sa place le week-end”. Ça, c'est vrai. D'un naturel optimiste, le Rémois croit cependant au bien-fondé de ce GNT “qui a pleinement sa place dans le calendrier hippique”. Pas faux. À condition, cependant, d'imaginer une version plus moderne d'un tournoi qui ne suscite plus le même intérêt. Même - et c'est presque un contresens - pour les socios-pros, qui font plus du coup par coup qu'autre chose. “Les conditions étaient favorables à Bon Copain aujourd'hui”, reconnaît d'ailleurs un François Lecanu ayant pu mesurer, sur le podium, la taille qui le séparait du géant Camille Lacourt, lequel est apparu beaucoup moins à l'aise sur un champ de courses que dans les bassins, grands ou petits, cette semaine, dans la Marne. Le champion de natation a néanmoins pu constater que les chevaux étaient des athlètes de très haut niveau, capables de se surpasser, même lorsque les températures dépassent allègrement les 35 degrés. C'est déjà ça. Désormais tout proche de la barre des 300.000 euros de gains, Bon Copain, qui a eu raison des bons Africain, Atout du Lerre (pas loin d'égaler le record de la piste détenu depuis l'an dernier par Utinka Selloise), Belline d'Urzy et Vanaë des Voirons, permet à Thierry Raffegeau d'empocher une deuxième victoire d'étape, lui qui l'avait déjà brillé dans cette compétition avec Uprince, à Mauquenchy, en 2014. Une fois encore, un concurrent s'élançant en tête a rendu la tâche impossible à ceux qui rendaient la distance. Ça continue, encore et encore.
Le quinté en direct
François Lecanu
Bon Copain (1er)
On a vraiment pu bénéficier d'un super parcours aujourd'hui et le cheval a montré qu'il restait compétitif, à ce niveau. À Vincennes, c'est plus compliqué pour lui mais en province, il a encore de belles choses à faire.
Romain Derieux
Africain (2e)
Tout s'est super bien passé et le cheval a répondu présent ; il revient au mieux et fait afficher une très bonne valeur. Gagner ? Non, Bon Copain était meilleur aujourd’hui.
Franck Anne
Atout du Lerre (3e)
Il a effectué un passage intéressant dans le Sud et je l'ai retrouvé à son meilleur depuis qu'il est rentré à la maison. Stéphane (Cingland) s'en est très bien occupé. Il fait une sacrée performance dans ce quinté. J'espère qu'il va rester comme ça !
Matthieu Abrivard
Belline d'Urzy (4e)
Avec elle, il est préférable de longer la corde ; j'ai pu adopter cette tactique en début de course mais, ensuite, j'ai préféré prendre le wagon de deux, car le heat de Vanaë des Voirons ne m'avait pas emballé. Pour finir, elle n'a pas mis son coup de reins habituel, c'est vrai.
Jean-François Senet
Vanaë des Voirons (5e)
Elle a encore rempli son contrat. La suite ? Elle va partir se reposer, car je préfère la présenter durant l'hiver. Pour moi, c'est durant cette période qu'elle est la meilleure.
Clément Duvaldestin
Univers de Daidou (6e)
Il n'a pas démérité et j'ai le sentiment qu'il réalise une meilleure performance qu'au Croisé-Laroche. Après, force est de constater qu'il n'est pas facile de rendre la distance, ici, à Reims.
Dominik Locqueneux
Vasco de Viette (7e)
On a eu la bonne course mais n'a pas jailli dans la ligne droite.
Franck Ouvrie
Céré Josselyn (8e)
Avant le coup, j'avais l'impression qu'elle rencontrait une tâche délicate et cela s'est confirmé en course.
Bernard Piton
Blooma d'Héripré (dai)
On est vraiment extra et j'avais encore les moyens de gagner lorsqu'elle s'est enlevée à l'entrée de la ligne droite, ayant pris peur... C'est dommage !
Éric Raffin
Ugo des Jacquots (dai)
On n'a pas eu toutes nos aises à l'entrée du premier tournant, d'où sa faute. La faute à qui ? À pas de chance. C'est dommage, parce que le cheval était prêt à fournir une bonne valeur.
Loïc Guinoiseau
Bœing du Bocage (dai)
Sans sa faute, il aurait à coup sûr lutté pour une place. Une chose est certaine, le cheval revient progressivement au mieux.
Stéphane Provoost
Ursa Major (dai)
Elle s'est élancée sur la mauvaise jambe, perdant toute chance. Sans cela, elle aurait certainement joué sa carte à fond.
Damien Bonne
Bolide Jénilou (dai)
Le cheval a eu peur des élastiques. Ceux-là, ils ont 400.000 euros de gains et n'ont jamais vu autre chose que le laser ; là, ça les change, c'est sûr...
Franck Nivard
Vulcain de Vandel (dai)
Il n'était pas aux allures ; il faut se rendre à l'évidence, ça devient très compliqué pour lui. Sa fin de carrière est proche.
Adrien Lamy
Tiger Danover (dai)
Il n'était plus trop aux allures pour finir. Aux cinquante mètres, vu le rythme imposé en tête, c'était très dur aujourd'hui.
À force de “confondre les lumières d'une étoile et d'un réverbère”, les organisateurs du Grand National du Trot finiront peut-être par oublier les préceptes d'un tournoi qui a vécu. Mercredi, sous les yeux de son créateur, Gilbert Cornet, présent sur une piste qui n'a plus de secrets pour lui, Gilles Jeziorski, président de l'hippodrome de Reims, hôte de la septième étape du tour de France des trotteurs, n'a pas omis d'évoquer (comme Pascal Boey) les contraintes d'une compétition “qui pourrait avoir sa place le week-end”. Ça, c'est vrai. D'un naturel optimiste, le Rémois croit cependant au bien-fondé de ce GNT “qui a pleinement sa place dans le calendrier hippique”. Pas faux. À condition, cependant, d'imaginer une version plus moderne d'un tournoi qui ne suscite plus le même intérêt. Même - et c'est presque un contresens - pour les socios-pros, qui font plus du coup par coup qu'autre chose. “Les conditions étaient favorables à Bon Copain aujourd'hui”, reconnaît d'ailleurs un François Lecanu ayant pu mesurer, sur le podium, la taille qui le séparait du géant Camille Lacourt, lequel est apparu beaucoup moins à l'aise sur un champ de courses que dans les bassins, grands ou petits, cette semaine, dans la Marne. Le champion de natation a néanmoins pu constater que les chevaux étaient des athlètes de très haut niveau, capables de se surpasser, même lorsque les températures dépassent allègrement les 35 degrés. C'est déjà ça. Désormais tout proche de la barre des 300.000 euros de gains, Bon Copain, qui a eu raison des bons Africain, Atout du Lerre (pas loin d'égaler le record de la piste détenu depuis l'an dernier par Utinka Selloise), Belline d'Urzy et Vanaë des Voirons, permet à Thierry Raffegeau d'empocher une deuxième victoire d'étape, lui qui l'avait déjà brillé dans cette compétition avec Uprince, à Mauquenchy, en 2014. Une fois encore, un concurrent s'élançant en tête a rendu la tâche impossible à ceux qui rendaient la distance. Ça continue, encore et encore.
Le quinté en direct
François Lecanu
Bon Copain (1er)
On a vraiment pu bénéficier d'un super parcours aujourd'hui et le cheval a montré qu'il restait compétitif, à ce niveau. À Vincennes, c'est plus compliqué pour lui mais en province, il a encore de belles choses à faire.
Romain Derieux
Africain (2e)
Tout s'est super bien passé et le cheval a répondu présent ; il revient au mieux et fait afficher une très bonne valeur. Gagner ? Non, Bon Copain était meilleur aujourd’hui.
Franck Anne
Atout du Lerre (3e)
Il a effectué un passage intéressant dans le Sud et je l'ai retrouvé à son meilleur depuis qu'il est rentré à la maison. Stéphane (Cingland) s'en est très bien occupé. Il fait une sacrée performance dans ce quinté. J'espère qu'il va rester comme ça !
Matthieu Abrivard
Belline d'Urzy (4e)
Avec elle, il est préférable de longer la corde ; j'ai pu adopter cette tactique en début de course mais, ensuite, j'ai préféré prendre le wagon de deux, car le heat de Vanaë des Voirons ne m'avait pas emballé. Pour finir, elle n'a pas mis son coup de reins habituel, c'est vrai.
Jean-François Senet
Vanaë des Voirons (5e)
Elle a encore rempli son contrat. La suite ? Elle va partir se reposer, car je préfère la présenter durant l'hiver. Pour moi, c'est durant cette période qu'elle est la meilleure.
Clément Duvaldestin
Univers de Daidou (6e)
Il n'a pas démérité et j'ai le sentiment qu'il réalise une meilleure performance qu'au Croisé-Laroche. Après, force est de constater qu'il n'est pas facile de rendre la distance, ici, à Reims.
Dominik Locqueneux
Vasco de Viette (7e)
On a eu la bonne course mais n'a pas jailli dans la ligne droite.
Franck Ouvrie
Céré Josselyn (8e)
Avant le coup, j'avais l'impression qu'elle rencontrait une tâche délicate et cela s'est confirmé en course.
Bernard Piton
Blooma d'Héripré (dai)
On est vraiment extra et j'avais encore les moyens de gagner lorsqu'elle s'est enlevée à l'entrée de la ligne droite, ayant pris peur... C'est dommage !
Éric Raffin
Ugo des Jacquots (dai)
On n'a pas eu toutes nos aises à l'entrée du premier tournant, d'où sa faute. La faute à qui ? À pas de chance. C'est dommage, parce que le cheval était prêt à fournir une bonne valeur.
Loïc Guinoiseau
Bœing du Bocage (dai)
Sans sa faute, il aurait à coup sûr lutté pour une place. Une chose est certaine, le cheval revient progressivement au mieux.
Stéphane Provoost
Ursa Major (dai)
Elle s'est élancée sur la mauvaise jambe, perdant toute chance. Sans cela, elle aurait certainement joué sa carte à fond.
Damien Bonne
Bolide Jénilou (dai)
Le cheval a eu peur des élastiques. Ceux-là, ils ont 400.000 euros de gains et n'ont jamais vu autre chose que le laser ; là, ça les change, c'est sûr...
Franck Nivard
Vulcain de Vandel (dai)
Il n'était pas aux allures ; il faut se rendre à l'évidence, ça devient très compliqué pour lui. Sa fin de carrière est proche.
Adrien Lamy
Tiger Danover (dai)
Il n'était plus trop aux allures pour finir. Aux cinquante mètres, vu le rythme imposé en tête, c'était très dur aujourd'hui.