pronoturf-Elodie et Phil 59

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    LES BONS PLANS DE L’ÉTÉ !

    elodie
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    Localisation : Dans le 08 - et c'est très joli ! oui ! oui !

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    Message  elodie Mer 26 Juil - 20:27

    En juillet, les dirigeants du Trot ont fait le tour de France afin de présenter leur plan de pérennisation aux socioprofessionnels. Fin juin, Édouard de Rothschild, président de France Galop, a détaillé devant son comité son plan d'économies. De son côté, le PMU a confirmé sa stratégie définie l'automne dernier et a travaillé avec le Trot et le Galop à l'élaboration d'un outil d'optimisation du programme susceptible de générer à court terme plusieurs dizaines de millions d'euros supplémentaires d'enjeux… L'Institution n'a jamais autant communiqué sur ses actions. Il faut dire qu'un vent de révolte souffle dans les campagnes. Il y a quatre mois, les JPFC (Jeunes Professionnels de la Filière Cheval) ont pris les rênes et mobilisé toute une filière contre le projet de live betting de la Française des Jeux. La base s'est retrouvée dans la rue à battre le pavé, embarquant avec eux des dirigeants qui n'avaient pas su se faire entendre par l'État.

    Et si la suspension du projet de la FDJ a été obtenue, c'est bien grâce à l'action des JPFC, sortis grandis par ce tour de force. Parallèlement, Equistratis, porté sur les fonts baptismaux en novembre dernier, mûrissait son propre plan pour relancer les courses. Lundi, ce Think Tank indépendant, fort de plus de cinq cents adhérents, essentiellement propriétaires et socioprofessionnels pas forcément convaincus par la gestion de ses administrateurs, a fait le “buzz” en présentant ses sept propositions, dont celle très commentée de “s'assurer les services d'un grand capitaine de l'industrie” pour piloter et sauver la filière. Equistratis envisage même de le choisir et de le proposer directement aux ministères de tutelle. Certains, élus par les socioprofessionnels il y a moins de deux ans, ont sans doute frémi en imaginant une tentative de putsch !

    S'en est suivi un combat de chiffres avec les dirigeants des sociétés mères et du PMU, jugés “incapables de s'opposer au déclin des paris hippiques”. Les activités “Poker et Sport” sont-elles ainsi bénéficiaires pour le PMU et lourdement déficitaires pour le cabinet dirigé par Jacques Carles. La moyenne des salaires du PMU est du simple au double selon les uns et les autres qui incluent les charges patronales et prestataires extérieurs. Les paris à l'international sont nécessaires, selon l'opérateur historique, et illusoires et peu rentables, selon Equistratis. Etc. Chacun campe sur ses positions. La guerre est déclarée.

    En janvier 2015, la rédaction de “Paris-Turf” avait, modestement, publié ses 85 propositions issues de son expérience et de ses échanges avec ses lecteurs, majoritairement turfistes. Un pilotage unique de la filière, le retour à la séparation des masses, une autorité de régulation des jeux couvrant également le réseau physique, un développement des activités sur les hippodromes, voire aussi plus anecdotiquement l'invitation de grands chefs de cuisine, sont autant d'idées qui ont été retenues, voire adaptées par les différents plans proposés. Nous aurions donc tendance à dire qu'il y a de bonnes mesures préconisées dans les différents plans.
    Et dans la situation actuelle de l'activité hippique, il serait dommage de ne pas confronter ces propositions autour d'une table. C'est en tout cas notre avis. Mais pour que le débat soit vraiment constructif, il ne faut ni mépris ni dénigrement. Et que l'intérêt collectif de la filière soit la seule motivation finale.

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