La course tactique du 21 août, à l'occasion du Prix Pierre Plazen, avait souri aux “verts” de Philippe Dewulf, Eridan et Ecu Pierji. Samedi, la casaque rouge de Claude Guedj combattra à armes égales, Euro du Chêne revenant épauler Eros du Chêne.
Il y a moins de deux semaines, l'issue du groupe II aurait été différente si les deux pensionnaires de Sébastien Guarato n'avaient pas défendu les mêmes intérêts. Le pilote d'Ecu Pierji, Mathieu Mottier, aurait eu beau jeu de garder son adversaire “au chaud” dans son sillage. Le fait qu'il avance les mains a permis de réaliser qu'Eridan, longtemps sur la touche en raison d'une fêlure, avait recouvré l'intégralité de son potentiel. Le fils de Ready Cash (au palmarès en 2008 - puis en 2014 et 2016, par le biais de ses fameux produits Bold Eagle et Django Riff) est même apparu meilleur que jamais. Monnaie courante dans les années 2000, le doublé “Plazen - Victor Régis” n'a plus été réalisé depuis Saxo de Vandel, en 2009. Eridan paraît digne de mener cette mission à bien, mais son compagnon de casaque, Ecu Pierji, visera aussi la victoire. Sébastien Guarato a déclaré cette semaine dans nos colonnes : “Tous les deux sont restés en forme depuis leur couplé gagnant et devraient de nouveau bien se comporter.”
L'équipe adverse
Du côté des maillots rouges, honneur au plus titré, Eros du Chêne (Prix Albert Viel), qui n'a nullement déçu Julien Le Mer en dernier lieu : “Comme annoncé, il n'était qu'à 80 % de son meilleur niveau. Il n'a fait que la ligne droite, ce que j'avais demandé à Matthieu (Abrivard). Il n'est plus très loin de sa meilleure forme, mais l'objectif reste le Prix de l'Etoile. Cela dit, il se présentera au départ avec une chance de premier ordre.” Auteur d'un meeting fructueux sur le plateau de Soisy, Euro du Chêne effectuera son retour sur la cendrée : “Depuis début août, il a bénéficié d'une dizaine de jours de repos, puis de paddock et manège, au haras. Il a repris l'entraînement et a l'air très bien. J'en attends une très bonne performance.” Théoriquement, le vainqueur se trouve au sein de ce quatuor.
Néanmoins, le métronome Erode Ludois,qui n'avait nullement démérité dans le Prix Albert Viel et a accompli une réapparition satisfaisante sur l'herbe, ne saurait être sous-estimé. Selon Jean-Michel Bazire : “Il va faire sa course. Une petite place est à sa portée.” Autre fils de Rodrigo Jet, constant dans l'ensemble, Easy des Racques sait démarrer sur les chapeaux de roue et pourra ensuite choisir le bon “dos”. Everest Vedaquais ne manque pas de classe, mais ses nerfs prennent trop souvent le dessus. Encore fantasque, Eurêka Vrie vaut largement mieux que ne le suggèrent ses faibles gains (moins de 25.000 euros). Sa rentrée s'annonce instructive.
Il y a moins de deux semaines, l'issue du groupe II aurait été différente si les deux pensionnaires de Sébastien Guarato n'avaient pas défendu les mêmes intérêts. Le pilote d'Ecu Pierji, Mathieu Mottier, aurait eu beau jeu de garder son adversaire “au chaud” dans son sillage. Le fait qu'il avance les mains a permis de réaliser qu'Eridan, longtemps sur la touche en raison d'une fêlure, avait recouvré l'intégralité de son potentiel. Le fils de Ready Cash (au palmarès en 2008 - puis en 2014 et 2016, par le biais de ses fameux produits Bold Eagle et Django Riff) est même apparu meilleur que jamais. Monnaie courante dans les années 2000, le doublé “Plazen - Victor Régis” n'a plus été réalisé depuis Saxo de Vandel, en 2009. Eridan paraît digne de mener cette mission à bien, mais son compagnon de casaque, Ecu Pierji, visera aussi la victoire. Sébastien Guarato a déclaré cette semaine dans nos colonnes : “Tous les deux sont restés en forme depuis leur couplé gagnant et devraient de nouveau bien se comporter.”
L'équipe adverse
Du côté des maillots rouges, honneur au plus titré, Eros du Chêne (Prix Albert Viel), qui n'a nullement déçu Julien Le Mer en dernier lieu : “Comme annoncé, il n'était qu'à 80 % de son meilleur niveau. Il n'a fait que la ligne droite, ce que j'avais demandé à Matthieu (Abrivard). Il n'est plus très loin de sa meilleure forme, mais l'objectif reste le Prix de l'Etoile. Cela dit, il se présentera au départ avec une chance de premier ordre.” Auteur d'un meeting fructueux sur le plateau de Soisy, Euro du Chêne effectuera son retour sur la cendrée : “Depuis début août, il a bénéficié d'une dizaine de jours de repos, puis de paddock et manège, au haras. Il a repris l'entraînement et a l'air très bien. J'en attends une très bonne performance.” Théoriquement, le vainqueur se trouve au sein de ce quatuor.
Néanmoins, le métronome Erode Ludois,qui n'avait nullement démérité dans le Prix Albert Viel et a accompli une réapparition satisfaisante sur l'herbe, ne saurait être sous-estimé. Selon Jean-Michel Bazire : “Il va faire sa course. Une petite place est à sa portée.” Autre fils de Rodrigo Jet, constant dans l'ensemble, Easy des Racques sait démarrer sur les chapeaux de roue et pourra ensuite choisir le bon “dos”. Everest Vedaquais ne manque pas de classe, mais ses nerfs prennent trop souvent le dessus. Encore fantasque, Eurêka Vrie vaut largement mieux que ne le suggèrent ses faibles gains (moins de 25.000 euros). Sa rentrée s'annonce instructive.