pronoturf-Elodie et Phil 59

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
pronoturf-Elodie et Phil 59

Au Pays du Trot , Pronos sur toutes les courses au trot .

ELODIE ET PHIL59 VOUS SOUHAITENT LA BIENVENUE

Avril 2024

LunMarMerJeuVenSamDim
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930     

Calendrier Calendrier

hippodrome de vincennes

hippodrome d'enghien

hippo auteuil-longchamp

hippodrome saint cloud

hippodrome maisons laffitte

hippodrome de caen

hippodrome de vichy

-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

    DOSSIER : LE GRAND ÉCART

    elodie
    elodie


    Messages : 14581
    Date d'inscription : 08/05/2011
    Age : 76
    Localisation : Dans le 08 - et c'est très joli ! oui ! oui !

    DOSSIER : LE GRAND ÉCART Empty DOSSIER : LE GRAND ÉCART

    Message  elodie Ven 22 Sep - 19:48

    Le nombre de partants pour France Galop est le “nerf de la guerre”. Les enjeux, si importants pour la filière, en découlent indubitablement. Si la moyenne globale n’est pas si mauvaise que cela par rapport à nos voisins européens, il existe des disparités entre chaque hippodrome de plat. Paris-Turf s’est plongé dans ces données inédites.

    Sur quel hippodrome la moyenne de partants est-elle la plus importante ? Voici la question que Paris-Turf s’est posée et nous avons pu établir, grâce à notre base de données, cette statistique sur les cinq dernières années et sur les 39 hippodromes proposant le plus d’épreuves de plat en France. Le premier constat est sans appel : il existe des différences importantes entre les champs de courses. Cela va, sur la moyenne stricte, du Mans, premier de la classe avec 13,1 partants, à Saint-Malo, dernier, avec 9,6 de moyenne. Nous avons également pris en compte plusieurs données intéressantes comme le nombre de courses à moins de 8 concurrents (importantissime pour les enjeux, car le PMU a établi qu’il baissait de plus de 40 % en dessous de cette limite) et les épreuves proposant au moins 14 compétiteurs (possibilité dans ces courses-là de proposer des Multi et donc génératrices d’enjeux). Là aussi, il y a des disparités considérables (voir les tableaux) et amènent plusieurs réflexions. Du côté de France Galop, François Boulard, directeur des programmes, concède : “Notre problème est global et pas en fonction de l’hippodrome. Notre but est d’ajuster au plus près l’offre et la demande. Nous sommes arrivés avec un existant et depuis une dizaine d’années, on ne cesse de faire évoluer le programme.”

    Pour justifier de tels écarts, France Galop explique : “Il y a trois axes majeurs qui peuvent déterminer cela. La situation géographique, la qualité du programme et la période de l’année.”

    DIFFICILE DE FAIRE BOUGER LES CHOSES
    Si on ne pourra jamais déplacer Aix-les-Bains en région parisienne, les deux autres axes peuvent en revanche être ajusté. “Nous avons souhaité densifier le programme hivernal. De plus, le programme, à cette période, est dit “consolatoire”. L’offre est donc inférieure à la demande. Cela explique les bons chiffres à Deauville ou encore Pornichet. Ce n’est donc pas une surprise. Nous essayons également de faire en fonction de la répartition des effectifs sur l’Hexagone.”
    La société mère essaye de faire bouger les choses mais ce n’est pas facile : “Il y a trois ans, on a récupéré des courses PMH pour fabriquer des courses Premium à Pornichet. Je ne sais pas si vous vous souvenez de la polémique. On a eu raison pourtant. Ce n’est pas facile de dire à une société de courses, vous avez historiquement dix dates et demain vous en aurez huit. On a fait des ajustements. Si on s’aperçoit qu’il y a une distorsion forte entre l’offre et la demande, on ne se l’interdira pas, mais pour l’instant, on a accompagné les évolutions des effectifs avec le programme des courses.”
    C’est bien logique, chacun prêche pour sa paroisse mais, en 2017, et même si les indicateurs semblent repartir à la hausse, il faut que tout le monde aille dans le même sens et pour l’intérêt général.



    Les tops : Petite catégorie et PSF


    Parmi les tops, quatre hippodromes ont un profil un peu similaire. Ceux d’Argentan, du Croisé-Laroche, du Mans et d’Amiens. François Boulard l’explique ainsi : “Là-bas, il y a un programme systématiquement de petites catégories. Très utile pour les chevaux qui n’ont pas forcément accès à la région parisienne. De plus, ces hippodromes peuvent accueillir les concurrents venant de la région parisienne, de Deauville, et de l’ouest de la France. Là où il y a le maximum de demandes. Donc, vous cumulez les raisons pour avoir une moyenne élevée de partants.” Une autre donnée importante est “l’aide” de la PSF. Dans le Top-10, on retrouve quatre hippodromes ayant cet outil : Pornichet, Deauville, Cagnes-sur-Mer et Pau. Pour Strasbourg et Nancy, cela peut s’expliquer par l’apport des concurrents traversant la frontière.



    Les flops : Surtout dans le Sud-Ouest

    Sur les dix hippodromes ayant la moyenne de partants la plus faible, six sont situés dans le Sud-Ouest. François Boulard n’est pas surpris : “À Toulouse et Bordeaux, vous avez tout le programme de sélection du Sud-Ouest. La part de courses qui va réunir potentiellement peu de partants est concentrée sur ces deux sites. Deuxièmement, à Toulouse, il y a une très forte proportion de courses de pur-sang arabes. C’est comme ça. Nous n’y pouvons rien non plus car c’est une population réduite. Il y a aussi des courses d’anglo-arabes dans cette région-là. Quand vous cumulez tout ça, vous arrivez à des niveaux de partants plus faibles. Et géographiquement, Toulouse est éloigné de tout. Il n’y a pas beaucoup de parisiens qui se déplacent là-bas. C’est pareil pour les hippodromes qui accueillent des courses d’AQPS. La moyenne des courses des non pur-sang en France est de 8. Vous citez la société des courses de Saint-Malo. C’est logique car elle a un programme qui se dispute exclusivement l’été, une période où l’offre est conséquente. Vous ne pouvez pas faire courir un hippodrome de bord de mer l’hiver, à moins d’avoir une PSF.”



    Allocation / partants : Craon plutôt que Le Mans


    Nous nous sommes “amusés” à calculer l’allocation allouée par partants sur les cinq dernières années. Sans surprise, tous les hippodromes parisiens arrivent en tête du classement. Suit l’hippodrome de Craon. Entre 2012 et 2016, près de 4 millions d’euros y ont été distribués alors qu’il n’y a eu que 1.557 concurrents à prendre le départ. Soit 2.438 € par partants.
    À l’opposé, sur l’hippodrome sarthois, les allocations sont faibles et le nombre de partants élevés. La moyenne arrive tout juste à passer la barre des 1.000 euros par partants.



    À Paris, ça court...

    Il y a moins de partants à Paris. Cette idée reçue n’est pas forcément justifiée quand on regarde de près nos tableaux. Les statistiques sur Saint-Cloud (11,4), Maisons-Laffitte (11,3), Longchamp (10,9) et Chantilly (11,7) sont bonnes. Mention spéciale pour le dernier nommé car il y a l’effet PSF. Sachant que toutes les épreuves de sélection et les groupes se disputent principalement sur ces sites, on ne peut plus dire qu’il n’y a pas de partants à Paris.


    La situation actuelle : En augmentation


    Les chiffres sont tout chauds. François Boulard les donne : “Au 31 août, les courses Premium en plat sont à 11,3 (contre 11,2 l’an dernier). Il faut donc se méfier des ressentis. Surtout, et c’est pour ça que les enjeux sont en hausse, on a réduit significativement la part du nombre de courses à moins de huit partants. L’an dernier, on avait eu 460 courses (soit 19 % du total) et en 2017 on est à 380, soit 20 % de moins. Et cela malgré la baisse des effectifs qui frise 5 %. Malgré tout, on a amélioré un peu le produit.”

      La date/heure actuelle est Ven 19 Avr - 14:23