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En un peu moins de trois minutes et dix-sept secondes, le fils de Ready Cash a gagné le droit de disputer le prochain Grand Prix d'Amérique. Le pensionnaire de Timo Nurmos n'a pas seulement fait son devoir : il a lancé un sérieux avertissement à la concurrence, notamment à l'entourage de Bold Eagle. D'ailleurs, Franck Nivard, spectateur après le forfait de Wild Honey, a reçu le message.
“C'est certain, il va falloir que l'on soit très fort pour faire le triplé…” Franck Nivard, appelé à affronter Readly Express dans le prochain Grand Prix d'Amérique avec Bold Eagle, n'est pas resté insensible à la performance du trotteur suédois, comme d'ailleurs Philippe Allaire : “Il me fait penser à Maharajah, sans doute en mieux.” Le sentiment est d'ailleurs partagé par l'ensemble des spectateurs et des acteurs de cette course tant attendue.
Comme il était envisagé, Readly Express a rapidement pris les affaires à son compte, sachant qu'ici comme ailleurs le fait d'être appuyé à la corde est un avantage. Et au passage devant les tribunes, en voyant la position en retrait de TwisterBi, il était clair que le duel annoncé avec le Champion du Monde n'aurait pas franchement lieu. En revanche, quand Carat Williams est venu à côté du leader, le spectacle a pu commencer. À ce jeu, Readly Express s'est montré une classe au-dessus de l'élève de Sébastien Guarato.
À l'arrivée, Timo Nurmos était moins taiseux qu'à l'habitude, sans être toutefois euphorique, même si malicieusement, il précisait : “Le cheval n'était pas encore à 100 %, après dix semaines sans courir, disons à 90 %. Comme j'ai eu l'occasion de vous le dire, chaque chose en son temps. Vous me disiez, cette semaine, que certains avaient des doutes quant à ses aptitudes à franchir l'obstacle de la montée. Franchement, je n'en avais pas, car depuis des mois je l'entraîne en fonction du profil particulier de Vincennes. Maintenant gardons-nous de fanfaronner. Aujourd'hui (dimanche), on n'a pas joué au poker menteur, mais nous n'avions pas le choix. Nos adversaires sont prévenus : ils vont pouvoir organiser la riposte…”
Reverra-t-on Readly Express, titulaire dorénavant de vingt victoires en vingt-trois tentatives, les trois autres s'étant soldées par des deuxièmes places, avant le jour J ? “Le cheval va rejoindre la Normandie avec sa lad. Je vais revenir le travailler sans doute dans la première quinzaine de janvier. Nous aviserons si nous devons courir le Prix de Belgique…”
Du côté des battus, personne ne cherchait d'excuses, mais sans désarmer : “Avec les trotteurs étrangers, la première fois est souvent la bonne…” Peut-être parlaient-ils de la grande piste, sans se rappeler sans doute que Readly Express a remporté à 4 ans le Grand Prix de l'U.E.T, certes disputé sur la petite piste, alors qu'il n'était pas loin d'être au bout du rouleau après une année chargée, ayant allié la compétition et la monte, chose rarissime, voire inédite en Suède.
https://youtu.be/BJSrx-H-eX0
“C'est certain, il va falloir que l'on soit très fort pour faire le triplé…” Franck Nivard, appelé à affronter Readly Express dans le prochain Grand Prix d'Amérique avec Bold Eagle, n'est pas resté insensible à la performance du trotteur suédois, comme d'ailleurs Philippe Allaire : “Il me fait penser à Maharajah, sans doute en mieux.” Le sentiment est d'ailleurs partagé par l'ensemble des spectateurs et des acteurs de cette course tant attendue.
Comme il était envisagé, Readly Express a rapidement pris les affaires à son compte, sachant qu'ici comme ailleurs le fait d'être appuyé à la corde est un avantage. Et au passage devant les tribunes, en voyant la position en retrait de TwisterBi, il était clair que le duel annoncé avec le Champion du Monde n'aurait pas franchement lieu. En revanche, quand Carat Williams est venu à côté du leader, le spectacle a pu commencer. À ce jeu, Readly Express s'est montré une classe au-dessus de l'élève de Sébastien Guarato.
À l'arrivée, Timo Nurmos était moins taiseux qu'à l'habitude, sans être toutefois euphorique, même si malicieusement, il précisait : “Le cheval n'était pas encore à 100 %, après dix semaines sans courir, disons à 90 %. Comme j'ai eu l'occasion de vous le dire, chaque chose en son temps. Vous me disiez, cette semaine, que certains avaient des doutes quant à ses aptitudes à franchir l'obstacle de la montée. Franchement, je n'en avais pas, car depuis des mois je l'entraîne en fonction du profil particulier de Vincennes. Maintenant gardons-nous de fanfaronner. Aujourd'hui (dimanche), on n'a pas joué au poker menteur, mais nous n'avions pas le choix. Nos adversaires sont prévenus : ils vont pouvoir organiser la riposte…”
Reverra-t-on Readly Express, titulaire dorénavant de vingt victoires en vingt-trois tentatives, les trois autres s'étant soldées par des deuxièmes places, avant le jour J ? “Le cheval va rejoindre la Normandie avec sa lad. Je vais revenir le travailler sans doute dans la première quinzaine de janvier. Nous aviserons si nous devons courir le Prix de Belgique…”
Du côté des battus, personne ne cherchait d'excuses, mais sans désarmer : “Avec les trotteurs étrangers, la première fois est souvent la bonne…” Peut-être parlaient-ils de la grande piste, sans se rappeler sans doute que Readly Express a remporté à 4 ans le Grand Prix de l'U.E.T, certes disputé sur la petite piste, alors qu'il n'était pas loin d'être au bout du rouleau après une année chargée, ayant allié la compétition et la monte, chose rarissime, voire inédite en Suède.
https://youtu.be/BJSrx-H-eX0
