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Dimanche, Gabriele Gelormini sera au départ de son quatrième Prix d'Amérique. Deuxième pour sa première participation, au sulky de Voltigeur de Myrt en 2015, huitième l'année suivante, toujours avec le fils d'Opus Viervil, et disqualifié l'an passé avec Wild Honey, le pilote transalpin sera, cette année, associé à Ringostarr Treb, un trotteur d'origine italienne entraîné depuis cet été par l'Américain installé en Suède, Jerry Riordan.
• Vous avez découvert Ringostarr Treb dans le Prix d'Été. Quelle impression vous avait-il laissée ?
Très bonne ! Il avait beaucoup plu juste avant la course. Le cheval avait perdu la cadence dans le dernier tournant alors qu'il suivait Aubrion du Gers. J'étais bien en course ; je n'avais touché à rien. Le résultat, on ne le connaîtra jamais, mais, disqualifié, j'avais passé le poteau en cinquième position...
• Comment analysez-vous les deux “B” qu'il a disputées ?
Parfait. Dans le Grand Prix du Bourbonnais, le cheval était quasiment à 100 % et avait gagné son billet en prenant la troisième place. Une vraie perf ! J'avais gardé la tête jusqu'à la sortie de la plaine, ce que je n'aurais pas besoin de faire dimanche. Il marchait 1'12''6 sur 2.850 mètres. Dans le Grand Prix de Bourgogne, le cheval avait décompressé. Étant qualifiés, on courait sans pression, et on n'avait pas été trop chanceux pendant le parcours.
• Avez-vous de ses nouvelles depuis ?
Oui, son entraîneur m'a dit que le cheval était monté en puissance. Il est bien. C'est un cheval très froid, calme. Il ne travaille pas très dur et fait des kilomètres. De toute façon, le cheval est prêt ; il n'y a pas grand-chose à inventer.
• Quel genre de cheval est-il ?
Il est gentil, maniable, ne tire pas et ne monte pas en pression. Il sait démarrer. Il peut partir très vite s'il le faut, ce qui est très important dans un Prix d'Amérique ! Et puis, il peut y avoir dix faux départs, il ne va pas s'énerver ! Le défilé, l'ambiance, etc., ça ne va pas le contrarier.
• Et vous, comment êtes-vous à quelques jours de l'échéance ?
Très bien ! Il faut la courir comme une autre course. C'est ce que je me dis à chaque fois. Il ne faut pas se mettre de pression. C'est déjà bien d'être au départ. J'y participe pour la quatrième fois de rang et je sais que je suis bien assis. Donc, tout va bien ! Et puis, la course s'annonce très ouverte, ce qui n'est pas si fréquent pour un Prix d'Amérique... Tout est réuni pour qu'il y ait un grand spectacle !
• Comment jugez-vous l'opposition, notamment Bold Eagle, que certains annoncent moins fort cette année ?
Non, pour moi, il n'est pas moins bien ! Et le Prix d'Amérique est la vraie course pour lui. Ça va barder et il ne va pas être obligé de faire le boulot pour les autres. Les préparatoires ne se courent pas comme la “belle” ; ça ne roule pas pareil, les wagons se forment, etc. Et Franck n'a pas le choix, avec “Bold”grand favori, il doit venir. Le Prix d'Amérique, c'est tellement sélectif... S'il met le nez à la fenêtre aux quatre cents... Et on peut faire confiance à Sébastien Guarato pour l'amener à 300 % !
• Votre ascension a été rapide (40 succès en 2014, 99 en 2015, 134 en 2016 et 110 l'an passé). Vous êtes jeune (26 ans). À titre personnel, que peut-on vous souhaiter ?
Que cela continue ! Je travaille pour ça. Et j'ai la chance d'avoir la confiance de nombreux professionnels. La qualité des chevaux a aussi augmenté. J'aimerais bien faire un podium chez les pilotes, cela fait partie de mes objectifs.
• Vous avez découvert Ringostarr Treb dans le Prix d'Été. Quelle impression vous avait-il laissée ?
Très bonne ! Il avait beaucoup plu juste avant la course. Le cheval avait perdu la cadence dans le dernier tournant alors qu'il suivait Aubrion du Gers. J'étais bien en course ; je n'avais touché à rien. Le résultat, on ne le connaîtra jamais, mais, disqualifié, j'avais passé le poteau en cinquième position...
• Comment analysez-vous les deux “B” qu'il a disputées ?
Parfait. Dans le Grand Prix du Bourbonnais, le cheval était quasiment à 100 % et avait gagné son billet en prenant la troisième place. Une vraie perf ! J'avais gardé la tête jusqu'à la sortie de la plaine, ce que je n'aurais pas besoin de faire dimanche. Il marchait 1'12''6 sur 2.850 mètres. Dans le Grand Prix de Bourgogne, le cheval avait décompressé. Étant qualifiés, on courait sans pression, et on n'avait pas été trop chanceux pendant le parcours.
• Avez-vous de ses nouvelles depuis ?
Oui, son entraîneur m'a dit que le cheval était monté en puissance. Il est bien. C'est un cheval très froid, calme. Il ne travaille pas très dur et fait des kilomètres. De toute façon, le cheval est prêt ; il n'y a pas grand-chose à inventer.
• Quel genre de cheval est-il ?
Il est gentil, maniable, ne tire pas et ne monte pas en pression. Il sait démarrer. Il peut partir très vite s'il le faut, ce qui est très important dans un Prix d'Amérique ! Et puis, il peut y avoir dix faux départs, il ne va pas s'énerver ! Le défilé, l'ambiance, etc., ça ne va pas le contrarier.
• Et vous, comment êtes-vous à quelques jours de l'échéance ?
Très bien ! Il faut la courir comme une autre course. C'est ce que je me dis à chaque fois. Il ne faut pas se mettre de pression. C'est déjà bien d'être au départ. J'y participe pour la quatrième fois de rang et je sais que je suis bien assis. Donc, tout va bien ! Et puis, la course s'annonce très ouverte, ce qui n'est pas si fréquent pour un Prix d'Amérique... Tout est réuni pour qu'il y ait un grand spectacle !
• Comment jugez-vous l'opposition, notamment Bold Eagle, que certains annoncent moins fort cette année ?
Non, pour moi, il n'est pas moins bien ! Et le Prix d'Amérique est la vraie course pour lui. Ça va barder et il ne va pas être obligé de faire le boulot pour les autres. Les préparatoires ne se courent pas comme la “belle” ; ça ne roule pas pareil, les wagons se forment, etc. Et Franck n'a pas le choix, avec “Bold”grand favori, il doit venir. Le Prix d'Amérique, c'est tellement sélectif... S'il met le nez à la fenêtre aux quatre cents... Et on peut faire confiance à Sébastien Guarato pour l'amener à 300 % !
• Votre ascension a été rapide (40 succès en 2014, 99 en 2015, 134 en 2016 et 110 l'an passé). Vous êtes jeune (26 ans). À titre personnel, que peut-on vous souhaiter ?
Que cela continue ! Je travaille pour ça. Et j'ai la chance d'avoir la confiance de nombreux professionnels. La qualité des chevaux a aussi augmenté. J'aimerais bien faire un podium chez les pilotes, cela fait partie de mes objectifs.
