pronoturf-Elodie et Phil 59

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    COMMENT SE COURT LE MARATHON DE VINCENNES ? PRIX DE PARIS, MODE D'EMPLOI

    elodie
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    prix - COMMENT SE COURT LE MARATHON DE VINCENNES ? PRIX DE PARIS, MODE D'EMPLOI Empty COMMENT SE COURT LE MARATHON DE VINCENNES ? PRIX DE PARIS, MODE D'EMPLOI

    Message  elodie Sam 24 Fév - 11:32

    Deux tours de la grande piste, tel est le programme de la dernière manche de la Triple Couronne. Comment les pilotes appréhendent ce parcours qu'ils n'empruntent qu'une fois par an ? Focus.

    Rarissimes en Europe (il en existe une poignée entre la Hollande et la Scandinavie, aucune en Italie), les courses de plus de 4.000 mètres sont au nombre de six en France. Deux sont réservées aux amateurs, Critérium d'Endurance de Vichy et Prix de Saint-Omer à Vincennes, et quatre aux professionnels, Prix du Var à Lyon-Parilly, Grand Prix de la Ville (Gr. III) à Caen, Prix de Buenos-Aires (Gr. II) à Enghien, et Prix de Paris (Gr. I, dernière étape de la Triple Couronne) à Vincennes.

    Auparavant disputé sur 3.200 mètres, les concurrents s'élançant dans la montée, le marathon de Paris est passé depuis 1994 à deux tours de la grande piste, soit 4.150 mètres. Une course de longue haleine, où la vitesse est toutefois une arme redoutable. (N.D.L.R. : Bold Eagle avait effectué ses cinq cents derniers mètres en 1'06''8 l'an passé !). Tactiques, efforts, pièges, analyse des temps, intéressons-nous de près à cette épreuve vraiment particulière, sûrement la plus exigeante et qui nécessite tous les talents.



    Côté chronos : Savoir doser les efforts

    Historiquement, le cheval est un animal d'endurance. Sportivement, une épreuve d'endurance est au programme du concours complet (avec le dressage et le saut d'obstacle). Le but est d'aller le plus régulièrement possible, avec un rythme cardiaque stabilisé.
    Aux courses, c'est évidemment impossible, puisqu'il ne s'agit pas d'un effort individuel. Après la réfection de la grande piste, les repères ont changé. Pour les deux premières éditions nouvelle formule, remportées par Vourasie, le premier tour a été effectué à un train de sénateur, 1'20''. Progressivement, le rythme s'est accéléré, pour atteindre une moyenne de 1'16''.
    Le “record” de la première boucle revient à l'année 2003 (sacre d'Insert Gédé), où Hypérion avait mené sur un tempo très sélectif. Commes des vases communicants, le second tour avait été accompli dans un temps supérieur (c'est la seule fois de l'histoire). Ce qui montre bien qu'il faut savoir doser les efforts de son partenaire, pour garder le maximum de ressources. Ces dernières années, on remarque que les pilotes s'évertuent à lancer la course lors de la deuxième montée.
    Si la tenue est primordiale, c'est la vitesse qui est désormais mise en avant.



    Jean-Michel Bazire, quintuple vainqueur : “Un seul effort”

    Jean-Michel Bazire a remporté le Prix de Paris à cinq reprises : trois fois avec Jardy (en 2005, 2006 et 2007) et les deux autres au sulky d'Up and Quick (en 2014 et 2015). “Tout d'abord, il faut un cheval qui respire bien. C'était le cas de Jardy. Avec lui, le plus difficile était de prendre la tête. Une fois au commandement, il n'aimait pas se faire doubler. Après, si un rival venait, je le contrais jusqu'au poteau… Ce qu'il ne faut surtout pas faire dans un tel marathon, ce sont des accélérations poussées durant le premier tour. Sur 4.150 mètres, on dit le plus souvent : “Un seul effort”. Je suis d'accord avec ce raisonnement. Tu peux le faire long, mais il n'en faut qu'un. Avec un sujet comme Up and Quick, j'ai gagné en me plaçant en embuscade, mais en étant également aux avant-postes. Lui aussi aimait bien dominer. Avec Bélina Josselyn, je ne peux pas faire ça, dire : “Je vais devant et c'est moi qui commande”. Je ne le pense pas. Peut-être qu'elle a changé, mais je ne suis pas allé en tête avec elle depuis longtemps. Sinon, pour en revenir à la façon de courir un Prix de Paris, le premier tour est un tour de chauffe et ne sert pas à grand-chose. Après, il faut voir comment cela se dessine et aviser.”



    Franck Nivard, tenant du titre : "Pas faire le costaud”

    “C'est évidemment une course difficile à driver pour nous. Je pense qu'il ne faut pas faire le costaud. Il est important que le cheval ne tire pas. Pour cette raison, on le tend moins lors des canters que pour une course normale. Au sulky de Ready Cash, avec lequel j'ai gagné le Prix de Paris, je ne faisais rien en partant. Il faut démarrer normalement, sans chercher à prendre la tête à tout prix. Si le premier tour est effectué aux alentours d'une réduction de 1'16'', je trouve que c'est déjà un bon rythme pour une telle distance. Ensuite, je pense que l'on a le droit à une grosse accélération dans le parcours. Et il faut la placer au bon moment. C’est la difficulté. Cette année, je mène Cash Gamble. Il a de la vitesse et peut accrocher la cinquième place.”



    Matthieu Abrivard : “Pas forcément un marathonien”

    “C'est une course assez spéciale à driver. On ne peut pas faire de plans avant le coup, au niveau tactique, et se dire s'il faut démarrer ou attendre en début de parcours. Les chevaux s'y adaptent bien, mais il faut faire attention, car les efforts violents se paient cash. Il faut bien faire souffler son partenaire avant de s'occuper du deuxième tour. Je me souviens que Jean-Michel Bazire était très fort dans cette épreuve avec Jardy. Il prenait le train à son compte, avant d'aller à un rythme régulier. Pour ma part, j'ai gagné ce Prix de Paris avec Private Love, qui avait une très belle pointe de vitesse et devait courir cachée. Je ne pense pas que l'on ait besoin d'avoir un vrai marathonien, mais il faut un cheval qui sait s'économiser.”

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