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Éric Raffin réalise son meilleur meeting d'hiver. Alors qu'il ne reste plus que deux réunions avant la fermeture de Vincennes, le jockey vendéen fait le point avec nous sur ces quatre mois de compétition.
Très régulier, avec plus de cinquante victoires par meeting, Éric Raffin a dépassé la barre des soixante gagnants en 2017/2018. Auteur d'un mois de janvier extraordinaire (vingt-sept succès), et vainqueur d'un groupe I avec Draft Life, il a été l'un des grands acteurs de ce meeting.
Comment jugez-vous votre meeting d'hiver 2017/2018 ?
Il a été très bon. Soixante-deux victoires pour l'instant à Vincennes, c'est un excellent score. J'aurais signé des deux mains avant le coup. Mon association avec mon agent, Éric Fournier, a eu un impact. J'ai pu mener pour des entraîneurs nouveaux. Je peux dire que mes objectifs ont largement été atteints car, “au papier”, je ne m'attendais pas à si bien. Et ma jument Draft Life m'a vraiment fait plaisir, en terminant deuxième du Critérium Continental et du Prix de Cornulier, avant de gagner le Prix des Centaures. Elle a réalisé un hiver exceptionnel.
Quelles ont été les révélations vous concernant ?
Ebella Aimef m'a fait plaisir avec trois victoires et surtout Deux Étoiles Gédé. Avec elle, j'ai réussi à gagner quatre courses. Magnifique !
Vous avez deux succès de retard sur Jean-Michel Bazire (64) à deux journées de la fin. Pouvez-vous le dépasser et finir pour la première fois en tête ?
Je crois que je suis “mort”… Même si j'ai encore quelques cartouches et qu'il est à pied jeudi, malheureusement, il ne sera pas facile à devancer.
Justement comment se présente samedi, jour de clôture du meeting ?
J'aurai Coco de Rocha, qui détiendra une nouvelle fois une bonne chance. J'espère mener El Villagio s'il n'est pas éliminé dans le Prix de Sélection. Il a de la classe. À son sulky, je ressens beaucoup d'aisance de sa part et de facilité. Et dans le Prix du Plateau de Gravelle, je driverai Une Sérénade. Elle fait toutes les arrivées. C'est vraiment une chic jument. Serge (Peltier) a un tout petit peu hésité à la présenter dans le Prix de Paris mais, comme l'entourage ne compte pas la faire saillir cette année, il a préféré la préserver, d'autant qu'elle va trouver un engagement de choix. Il faudra battre Uza Josselyn.
Vous avez participé à plus de cinq cents courses pendant ces quatre mois à Vincennes. Dans quel état de forme êtes-vous ?
Physiquement, ça va bien, mais j'avoue que je suis quand même content que cela se termine. On fait face à une pression quasi quotidienne.
Vous marchiez sur l'eau au mois de janvier, et début février, cela s'est moins bien passé. Comment gère-t-on ces périodes ?
Ce n'est pas évident, j'avoue. Je me grattais la tête. J'ai fait un si bon début d'année 2018 que les quinze premiers jours de février n'ont pas été faciles. Il faut faire le dos rond. C'est pour ça que je m’étais mis beaucoup de pression dans le Prix des Centaures, avec Draft Life. Quand tu es à l'écart, tu te mets de plus en plus à douter. Cela rappelle que rien n'est acquis. Être en forme et bien dans sa tête, c'est important pour obtenir les meilleurs résultats.
Le meeting se termine, quels sont les prochains objectifs d'Éric Raffin ?
Je vais m'accorder huit jours de vacances, avant de réattaquer la province. Sincèrement, l'Étrier d'Or ne sera pas mon but ultime. Si, au 1er novembre, je suis à la lutte, je vais jouer le jeu, mais, même si pour l'instant j'en suis à dix-huit victoires au monté (N.D.L.R. : il est en tête et devance Yoann Lebourgeois de cinq longueurs), je ne serai pas à Cabourg cet été, ce qui peut faire la différence. Je veux surtout être associé à un maximum de bons chevaux. C'est notre moteur.
Très régulier, avec plus de cinquante victoires par meeting, Éric Raffin a dépassé la barre des soixante gagnants en 2017/2018. Auteur d'un mois de janvier extraordinaire (vingt-sept succès), et vainqueur d'un groupe I avec Draft Life, il a été l'un des grands acteurs de ce meeting.
Comment jugez-vous votre meeting d'hiver 2017/2018 ?
Il a été très bon. Soixante-deux victoires pour l'instant à Vincennes, c'est un excellent score. J'aurais signé des deux mains avant le coup. Mon association avec mon agent, Éric Fournier, a eu un impact. J'ai pu mener pour des entraîneurs nouveaux. Je peux dire que mes objectifs ont largement été atteints car, “au papier”, je ne m'attendais pas à si bien. Et ma jument Draft Life m'a vraiment fait plaisir, en terminant deuxième du Critérium Continental et du Prix de Cornulier, avant de gagner le Prix des Centaures. Elle a réalisé un hiver exceptionnel.
Quelles ont été les révélations vous concernant ?
Ebella Aimef m'a fait plaisir avec trois victoires et surtout Deux Étoiles Gédé. Avec elle, j'ai réussi à gagner quatre courses. Magnifique !
Vous avez deux succès de retard sur Jean-Michel Bazire (64) à deux journées de la fin. Pouvez-vous le dépasser et finir pour la première fois en tête ?
Je crois que je suis “mort”… Même si j'ai encore quelques cartouches et qu'il est à pied jeudi, malheureusement, il ne sera pas facile à devancer.
Justement comment se présente samedi, jour de clôture du meeting ?
J'aurai Coco de Rocha, qui détiendra une nouvelle fois une bonne chance. J'espère mener El Villagio s'il n'est pas éliminé dans le Prix de Sélection. Il a de la classe. À son sulky, je ressens beaucoup d'aisance de sa part et de facilité. Et dans le Prix du Plateau de Gravelle, je driverai Une Sérénade. Elle fait toutes les arrivées. C'est vraiment une chic jument. Serge (Peltier) a un tout petit peu hésité à la présenter dans le Prix de Paris mais, comme l'entourage ne compte pas la faire saillir cette année, il a préféré la préserver, d'autant qu'elle va trouver un engagement de choix. Il faudra battre Uza Josselyn.
Vous avez participé à plus de cinq cents courses pendant ces quatre mois à Vincennes. Dans quel état de forme êtes-vous ?
Physiquement, ça va bien, mais j'avoue que je suis quand même content que cela se termine. On fait face à une pression quasi quotidienne.
Vous marchiez sur l'eau au mois de janvier, et début février, cela s'est moins bien passé. Comment gère-t-on ces périodes ?
Ce n'est pas évident, j'avoue. Je me grattais la tête. J'ai fait un si bon début d'année 2018 que les quinze premiers jours de février n'ont pas été faciles. Il faut faire le dos rond. C'est pour ça que je m’étais mis beaucoup de pression dans le Prix des Centaures, avec Draft Life. Quand tu es à l'écart, tu te mets de plus en plus à douter. Cela rappelle que rien n'est acquis. Être en forme et bien dans sa tête, c'est important pour obtenir les meilleurs résultats.
Le meeting se termine, quels sont les prochains objectifs d'Éric Raffin ?
Je vais m'accorder huit jours de vacances, avant de réattaquer la province. Sincèrement, l'Étrier d'Or ne sera pas mon but ultime. Si, au 1er novembre, je suis à la lutte, je vais jouer le jeu, mais, même si pour l'instant j'en suis à dix-huit victoires au monté (N.D.L.R. : il est en tête et devance Yoann Lebourgeois de cinq longueurs), je ne serai pas à Cabourg cet été, ce qui peut faire la différence. Je veux surtout être associé à un maximum de bons chevaux. C'est notre moteur.
