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Samedi dernier, j’allume ma télévision pour regarder la réunion disputée sur l’hippodrome de Paris Vincennes. Avec un peu de retard, je tombe sur le premier Groupe III de la journée, le Prix Emile Wendling. Les « F » sont déjà en piste pour les derniers échauffements. Sans avoir misé, je regarde attentivement le parcours de la favorite et future gagnante Fashion Queen. Dans les 1.000 derniers mètres, le driver de Fabio de Pervenche, Dion Tesselar perd son casque à priori mal attaché. Ce « fait de course » n’a aucune conséquence sur l’ensemble des compétiteurs. La protégée de Philippe Allaire s’envole dans la ligne droite devant le vainqueur du Derby allemand. Les images du pilote tête nue assez amusantes font le tour des réseaux sociaux. Le soir même, nous apprenons que Dion Tesselar écope d’une amende de 300 euros pour ne pas avoir correctement attaché son casque. Rien d’anormal car une des règles de sécurité a été transgressé. Mais ce qui est plus surprenant, c’est la mise à pied de deux jours d’Eric Raffin, considéré comme coupable. Très surprenant car il est commun de voir des chevaux touchés l’épaule, le dos voire la tête et donc le casque du driver positionné devant lui. Si nous regardons le règlement, il est dit qu’un cheval ne doit pas être sur le concurrent qui vous précède. Certes un des décrets du code n’a pas été respecté mais la sanction est tout de même très sévère pour le vendéen. Il est vrai que les conséquences auraient pu être graves : distancement d’un cheval ou encore blessure pour un des concurrents par exemple.
Mais pourquoi ne pas avoir interverti les pénalités ? Si le pilote hollandais avait attaché son casque convenablement, Eric Raffin par l’intermédiaire de Fashion Queen n’aurait pas pu l’enlever.
Ne soyons pas trop intraitable dans les sanctions appliquées ! Soyons simplement justes…
C’est aussi l’image de nos courses qui est en jeu.
