Accueil
Interview Sébastien Ernault, auteur d’une année 2018 remarquable. Installé depuis 2010 à Saint-Côme-du-Mont, dans la Manche, sur les terres d'élevage du regretté Maurice de Folleville, qu'il a transformées en un centre d'entraînement ultra-fonctionnel, Sébastien Ernault a bien débuté son meeting d'hiver avec la victoire d’Exotica de Retz dans le Prix Philippe du Rozier, le 2 décembre. Rencontre avec celui qui fut l'homme de confiance de Pierre Levesque pendant plusieurs années avant de prendre son envol comme entraîneur…
• Sébastien, votre entraînement a remporté cinquante-deux victoires depuis le 1er janvier et pris plus d'un million d'euros de gains. Comment analysez-vous cette année 2018 ?
L'année a été bonne... Sachant que mes chevaux doivent gagner au minimum 800.000 euros dans l'année pour que ma structure fonctionne, on ne peut qu'être satisfait de l'année qui vient de s'écouler, même si on peut toujours faire mieux.
• Quelles ont été vos principales satisfactions ?
Exotica de Retz restera bien évidemment comme la principale satisfaction de l'année qui se termine. Et le fait qu'elle soit associée à mon épouse, Delphine, restera encore plus mémorable, car elle monte tout de même assez peu. Toutes les deux ont pris plus de 250.000 euros de gains et remporté trois groupes II. C'est ma grande satisfaction de l'année, bien sûr…
• Cette jument n'a cessé de s'illustrer cette année. Quelle est son histoire ?
Elle a débuté son année avec 40.000 euros de gains et elle en a désormais plus de 300.000… C'est une petite jument qui a un super mental. Elle a le caractère d'un mâle. Elle encaisse bien le travail et les courses, mais nous avons eu du mal avec elle au début, je dois bien l'avouer. Mickaël Dollion, qui s'occupe de mes poulains, a d'ailleurs fait du très gros boulot avec elle. Damien Bonne ne s'entendait pas avec, aussi ai-je demandé à Delphine de l'essayer et leur association a débuté ainsi. Le déferrage a été important avec elle, mais le fait de pouvoir lui retirer son enrênement a également beaucoup joué.
• Quels vont être ses principaux objectifs ?
Elle a une belle course à sa disposition début janvier, sur 2.175 mètres, avec le Prix Léon Tacquet. Du fait de ses allures rasantes, c'est sur cette distance qu'elle est le plus performante. Je n'aime pas faire de plans sur la comète avec les chevaux, mais si elle court bien ce jour-là, peut-être prendra-t-elle part au Prix de l'Ile-de-France ensuite, qui se dispute, lui aussi, sur courte distance. Mais elle ne disputera pas le Prix de Cornulier.
• Quelles sont vos principales déceptions de l'année ?
Mon gros regret de l'année est le fait d'avoir dû arrêter Cash Maker. Il s'est donné un coup au paddock cet été et pour ne pas prendre de risques, nous avons choisi, en concertation avec son propriétaire, de le mettre au repos. Il avait juste un hématome, rien de méchant, mais nous avons préféré prendre notre temps et ne pas courir de l'hiver. Il vient juste de reprendre l'entraînement et sera opérationnel en février ou mars, si tout va bien. Je comptais beaucoup sur lui après tout ce qu'il avait montré l'hiver dernier.
• De quelle façon avez-vous abordé le meeting d'hiver ? Quels sont vos principaux objectifs durant les prochains mois ?
Je ne garde jamais vraiment de chevaux spécialement pour le meeting. J'essaie de faire mon année sans penser spécialement à l'hiver. Mon objectif est de faire vieillir mes chevaux, aussi courent-ils assez peu. Si Cash Maker n'avait pas connu son petit contretemps, il aurait été vu durant ce meeting. Mais il y aura finalement surtout Exotica de Retz et Virgious du Maza qui prendront la route de Vincennes cet hiver.
• Justement, Virgious du Maza découvre un engagement magnifique ce mercredi dans le Prix Auguste François. Est-ce son grand objectif de l'hiver ?
Le cheval ne va pas avoir beaucoup de courses à sa disposition. Celle de mercredi est donc vraiment un objectif à part entière. Il a très bien couru pour son retour au trot monté dans le Prix Reynolds, le 5 novembre, et je pense même qu'il aurait été encore plus dangereux s'il n'avait pas été pris de vitesse un instant. Depuis, nous avons tout axé sur ce Prix Auguste François et il est resté en parfaite condition.
• Un mot sur votre fils Adrien, qui a débuté en course cette année et qui a rapidement gagné des courses. Quel regard avez-vous sur lui ?
Joël Hallais a vraiment fait du bon boulot, car Adrien a tout de suite eu un bon contact avec la compétition alors qu'il n'avait pas trotté beaucoup chez moi. Il n'a débuté qu'en mars et il a déjà gagné douze courses, ce qui est bien, car il court assez peu en fait. Je suis fier de lui, mais il a encore beaucoup de choses à apprendre. Heureusement, il est à bonne école...
• Sébastien, votre entraînement a remporté cinquante-deux victoires depuis le 1er janvier et pris plus d'un million d'euros de gains. Comment analysez-vous cette année 2018 ?
L'année a été bonne... Sachant que mes chevaux doivent gagner au minimum 800.000 euros dans l'année pour que ma structure fonctionne, on ne peut qu'être satisfait de l'année qui vient de s'écouler, même si on peut toujours faire mieux.
• Quelles ont été vos principales satisfactions ?
Exotica de Retz restera bien évidemment comme la principale satisfaction de l'année qui se termine. Et le fait qu'elle soit associée à mon épouse, Delphine, restera encore plus mémorable, car elle monte tout de même assez peu. Toutes les deux ont pris plus de 250.000 euros de gains et remporté trois groupes II. C'est ma grande satisfaction de l'année, bien sûr…
• Cette jument n'a cessé de s'illustrer cette année. Quelle est son histoire ?
Elle a débuté son année avec 40.000 euros de gains et elle en a désormais plus de 300.000… C'est une petite jument qui a un super mental. Elle a le caractère d'un mâle. Elle encaisse bien le travail et les courses, mais nous avons eu du mal avec elle au début, je dois bien l'avouer. Mickaël Dollion, qui s'occupe de mes poulains, a d'ailleurs fait du très gros boulot avec elle. Damien Bonne ne s'entendait pas avec, aussi ai-je demandé à Delphine de l'essayer et leur association a débuté ainsi. Le déferrage a été important avec elle, mais le fait de pouvoir lui retirer son enrênement a également beaucoup joué.
• Quels vont être ses principaux objectifs ?
Elle a une belle course à sa disposition début janvier, sur 2.175 mètres, avec le Prix Léon Tacquet. Du fait de ses allures rasantes, c'est sur cette distance qu'elle est le plus performante. Je n'aime pas faire de plans sur la comète avec les chevaux, mais si elle court bien ce jour-là, peut-être prendra-t-elle part au Prix de l'Ile-de-France ensuite, qui se dispute, lui aussi, sur courte distance. Mais elle ne disputera pas le Prix de Cornulier.
• Quelles sont vos principales déceptions de l'année ?
Mon gros regret de l'année est le fait d'avoir dû arrêter Cash Maker. Il s'est donné un coup au paddock cet été et pour ne pas prendre de risques, nous avons choisi, en concertation avec son propriétaire, de le mettre au repos. Il avait juste un hématome, rien de méchant, mais nous avons préféré prendre notre temps et ne pas courir de l'hiver. Il vient juste de reprendre l'entraînement et sera opérationnel en février ou mars, si tout va bien. Je comptais beaucoup sur lui après tout ce qu'il avait montré l'hiver dernier.
• De quelle façon avez-vous abordé le meeting d'hiver ? Quels sont vos principaux objectifs durant les prochains mois ?
Je ne garde jamais vraiment de chevaux spécialement pour le meeting. J'essaie de faire mon année sans penser spécialement à l'hiver. Mon objectif est de faire vieillir mes chevaux, aussi courent-ils assez peu. Si Cash Maker n'avait pas connu son petit contretemps, il aurait été vu durant ce meeting. Mais il y aura finalement surtout Exotica de Retz et Virgious du Maza qui prendront la route de Vincennes cet hiver.
• Justement, Virgious du Maza découvre un engagement magnifique ce mercredi dans le Prix Auguste François. Est-ce son grand objectif de l'hiver ?
Le cheval ne va pas avoir beaucoup de courses à sa disposition. Celle de mercredi est donc vraiment un objectif à part entière. Il a très bien couru pour son retour au trot monté dans le Prix Reynolds, le 5 novembre, et je pense même qu'il aurait été encore plus dangereux s'il n'avait pas été pris de vitesse un instant. Depuis, nous avons tout axé sur ce Prix Auguste François et il est resté en parfaite condition.
• Un mot sur votre fils Adrien, qui a débuté en course cette année et qui a rapidement gagné des courses. Quel regard avez-vous sur lui ?
Joël Hallais a vraiment fait du bon boulot, car Adrien a tout de suite eu un bon contact avec la compétition alors qu'il n'avait pas trotté beaucoup chez moi. Il n'a débuté qu'en mars et il a déjà gagné douze courses, ce qui est bien, car il court assez peu en fait. Je suis fier de lui, mais il a encore beaucoup de choses à apprendre. Heureusement, il est à bonne école...
