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Disqualifié sévèrement de la première place du Prix Albert Viel, en juin, lors de sa première participation à un groupe I, Feliciano semble en mesure d'inquiéter sérieusement le grandissime favori de l'épreuve reine des 3 ans, Face Time Bourbon. Ce dernier, issu lui aussi de Ready Cash, avait permis à Éric Raffin de remporter sa 3.000e victoire cet été à Enghien. Après ce succès, il a fait le choix de rester fidèle au protégé de l'Écurie des Charmes. Dimanche, il sera à son sulky pour la dix-septième fois.
• Éric, le Critérium des 3 Ans n'arrive-t-il pas à point nommé pour Feliciano ?
Il est en pleine forme. Il vient de remporter de belle manière un premier groupe II mérité. Il est vrai que tout s'enchaîne bien.
• Depuis quelque temps, il a changé. On vous sent en sécurité...
Il reste encore assez tendu. Cela dit, il a bien évolué, en prenant son métier du bon côté, même s'il est autoritaire. Depuis qu'il est mis sans enrênement, ce qui remonte à sa sortie victorieuse, mi-octobre aux Sables-d'Olonne, il est mieux. être allé en province pour cette sortie lui a été bénéfique. Hormis pour ses débuts à Laval, il n'avait connu que Vincennes. Aussi, il manquait surtout de moelle et il a pris de la force cet été.
• Êtes-vous le principal challenger de Face Time Bourbon dimanche ?
Sur ce que l'on a vu ces derniers temps, Face Time Bourbon va être très dur à battre. Le mien, s'il bénéficie d'un bon parcours, va réaliser une belle course. Il ne cesse de s'améliorer et il possède une marge de progression. Il va jouer un très bon rôle. Maintenant, principal opposant ? Notre rival n'a besoin de personne. J'ai eu la chance de le mener. Il est sûr et sans défaut pour l'instant. En neuf courses, il a toujours passé le poteau en tête, même s'il a été sanctionné une fois sur la petite piste. S'il est à 100 %, je le vois difficilement battable. Ce qu'il a fait dans le Championnat Européen des 3 Ans est assez exceptionnel.
• Avez-vous échangé avec Philippe Allaire en vue de ce groupe I ? Est-ce qu'il y aura un petit changement effectué ?
Pour le moment non, nous n'en avons pas parlé. Nous verrons ça dimanche, mais a priori, on ne touche à rien. Il faut juste que le cheval reste dans le calme. Il ne doit pas monter en pression.
• Un petit mot sur sa compagne d'entraînement, mais néanmoins rivale, Fly With Us, que vous connaissez très bien.
Elle vient de bien gagner à deux reprises. Yoann (Lebourgeois) l'a bien en main. Elle va fournir une bonne prestation. Par rapport au mien ? Je préfère le mâle.
• Nous arrivons à la fin de l'année. Quel bilan tirez-vous de votre saison 2018 ?
Cela s'est bien passé sauf que je mène moins de pensionnaires de Sébastien Guarato. Au niveau des victoires, je pense être un peu au-dessus de l'an passé à la même époque (N.D.L.R. : 238 contre 224 en 2017 au 10 décembre). Aux gains, sur les deux spécialités, je suis en tête pour le moment, sur les mêmes bases et j'en tire une certaine satisfaction, mais Yoann me talonne (N.D.L.R. : 7.887.165 € contre 7.775.520 € au 10/12).
• Sur les autres tableaux, c'est bien aussi même s'il n'y a pas de plus haute marche sur les podiums...
Le principal, c'est la constance et je m'y attache chaque année. Je dois saluer aussi le travail de mon agent, Éric Fournier. En tant que jockey, je suis deuxième et assuré d'un sixième Étrier d'Argent (N.D.L.R. : il en possède aussi cinq d'Or). À l'attelé, nous sommes trois à la lutte pour la troisième place. J'ai un petit avantage sur Matthieu (Abrivard) et sur Francky (Nivard)*. Le coup est jouable pour un septième Sulky de Bronze (N.D.L.R. : il en compte deux d'Argent), mais il ne faut rien lâcher. Tout va se jouer sur la dernière semaine. Et au combiné, je suis à nette distance de Yoann (Lebourgeois). Il a été très bon sur tous les plans. Il n'y a qu'à regarder sa fantastique saison.
• Quels sont les bons et les mauvais souvenirs de 2018 ?
Avec la disqualification de Feliciano dans le Prix Albert Viel, il y avait de quoi avoir les “boules”... La blessure de Draft Life, sur laquelle je comptais beaucoup, a été une très mauvaise nouvelle. Côté satisfaction et émotion, j'ai vécu une grosse année avec les deux caps franchis, celui de la 1.000e victoire au trot monté, en selle sur Full of Charm, et celui de la 3.000e de ma carrière peu de temps après.
• D'ici à la fin de l'année, est-ce qu'il vous reste encore des objectifs importants ?
Naturellement, le Critérium des 3 Ans dimanche. J'ai aussi la chance de mener deux bons 2 ans de Philippe Allaire, Gotland, lequel sera au départ du Prix Emmanuel Margouty, le 21 décembre, et la pouliche, Girls Talk, en piste le lendemain dans le Prix Une de Mai.
• À l'approche de Noël, un ou deux petits chocolats ?
Elnino Montaval, déferré des quatre pieds, jeudi à Vincennes, et Frostie Love sous la selle, le 30 décembre.
* 6 sur Matthieu Abrivard et 9 sur Franck Nivard avant la nocturne du mardi 11 décembre à Vincennes
• Éric, le Critérium des 3 Ans n'arrive-t-il pas à point nommé pour Feliciano ?
Il est en pleine forme. Il vient de remporter de belle manière un premier groupe II mérité. Il est vrai que tout s'enchaîne bien.
• Depuis quelque temps, il a changé. On vous sent en sécurité...
Il reste encore assez tendu. Cela dit, il a bien évolué, en prenant son métier du bon côté, même s'il est autoritaire. Depuis qu'il est mis sans enrênement, ce qui remonte à sa sortie victorieuse, mi-octobre aux Sables-d'Olonne, il est mieux. être allé en province pour cette sortie lui a été bénéfique. Hormis pour ses débuts à Laval, il n'avait connu que Vincennes. Aussi, il manquait surtout de moelle et il a pris de la force cet été.
• Êtes-vous le principal challenger de Face Time Bourbon dimanche ?
Sur ce que l'on a vu ces derniers temps, Face Time Bourbon va être très dur à battre. Le mien, s'il bénéficie d'un bon parcours, va réaliser une belle course. Il ne cesse de s'améliorer et il possède une marge de progression. Il va jouer un très bon rôle. Maintenant, principal opposant ? Notre rival n'a besoin de personne. J'ai eu la chance de le mener. Il est sûr et sans défaut pour l'instant. En neuf courses, il a toujours passé le poteau en tête, même s'il a été sanctionné une fois sur la petite piste. S'il est à 100 %, je le vois difficilement battable. Ce qu'il a fait dans le Championnat Européen des 3 Ans est assez exceptionnel.
• Avez-vous échangé avec Philippe Allaire en vue de ce groupe I ? Est-ce qu'il y aura un petit changement effectué ?
Pour le moment non, nous n'en avons pas parlé. Nous verrons ça dimanche, mais a priori, on ne touche à rien. Il faut juste que le cheval reste dans le calme. Il ne doit pas monter en pression.
• Un petit mot sur sa compagne d'entraînement, mais néanmoins rivale, Fly With Us, que vous connaissez très bien.
Elle vient de bien gagner à deux reprises. Yoann (Lebourgeois) l'a bien en main. Elle va fournir une bonne prestation. Par rapport au mien ? Je préfère le mâle.
• Nous arrivons à la fin de l'année. Quel bilan tirez-vous de votre saison 2018 ?
Cela s'est bien passé sauf que je mène moins de pensionnaires de Sébastien Guarato. Au niveau des victoires, je pense être un peu au-dessus de l'an passé à la même époque (N.D.L.R. : 238 contre 224 en 2017 au 10 décembre). Aux gains, sur les deux spécialités, je suis en tête pour le moment, sur les mêmes bases et j'en tire une certaine satisfaction, mais Yoann me talonne (N.D.L.R. : 7.887.165 € contre 7.775.520 € au 10/12).
• Sur les autres tableaux, c'est bien aussi même s'il n'y a pas de plus haute marche sur les podiums...
Le principal, c'est la constance et je m'y attache chaque année. Je dois saluer aussi le travail de mon agent, Éric Fournier. En tant que jockey, je suis deuxième et assuré d'un sixième Étrier d'Argent (N.D.L.R. : il en possède aussi cinq d'Or). À l'attelé, nous sommes trois à la lutte pour la troisième place. J'ai un petit avantage sur Matthieu (Abrivard) et sur Francky (Nivard)*. Le coup est jouable pour un septième Sulky de Bronze (N.D.L.R. : il en compte deux d'Argent), mais il ne faut rien lâcher. Tout va se jouer sur la dernière semaine. Et au combiné, je suis à nette distance de Yoann (Lebourgeois). Il a été très bon sur tous les plans. Il n'y a qu'à regarder sa fantastique saison.
• Quels sont les bons et les mauvais souvenirs de 2018 ?
Avec la disqualification de Feliciano dans le Prix Albert Viel, il y avait de quoi avoir les “boules”... La blessure de Draft Life, sur laquelle je comptais beaucoup, a été une très mauvaise nouvelle. Côté satisfaction et émotion, j'ai vécu une grosse année avec les deux caps franchis, celui de la 1.000e victoire au trot monté, en selle sur Full of Charm, et celui de la 3.000e de ma carrière peu de temps après.
• D'ici à la fin de l'année, est-ce qu'il vous reste encore des objectifs importants ?
Naturellement, le Critérium des 3 Ans dimanche. J'ai aussi la chance de mener deux bons 2 ans de Philippe Allaire, Gotland, lequel sera au départ du Prix Emmanuel Margouty, le 21 décembre, et la pouliche, Girls Talk, en piste le lendemain dans le Prix Une de Mai.
• À l'approche de Noël, un ou deux petits chocolats ?
Elnino Montaval, déferré des quatre pieds, jeudi à Vincennes, et Frostie Love sous la selle, le 30 décembre.
* 6 sur Matthieu Abrivard et 9 sur Franck Nivard avant la nocturne du mardi 11 décembre à Vincennes
