Une grande tristesse s'est emparée du monde des courses. Hommage à un grand professionnel parti trop tôt.
Il va faire très gris à Divonne-les-Bains. Dans le ciel de cette paisible station thermale, chargé de gros nuages de pluie, comme dans le cœur de tous ceux qui avaient l'habitude - depuis 20 ans - de croiser la silhouette de Jean Boillereau à l'occasion d'un meeting (lancé aujourd'hui) qu'il ne manquait sous aucun prétexte. Cet été, les traditionnels éclats de rire, les célèbres repas entre amis vont laisser la place au recueillement. À la tristesse. Au chagrin. Depuis l'annonce de son décès, survenu jeudi soir, chez lui, à Fleury-sur-Loire (près de Nevers) après avoir prodigué des soins, dans un box, à une jument qui lui lança une ruade en plein visage, le monde des courses est en deuil. Les messages de soutien affluent. À 42 ans, le fils de Guy et Hélène Boillereau laisse un grand vide autour de lui. Destin cruel pour celui qui signait, quelques heures plus tôt, à Vichy, son 903e succès en compagnie d'un cheval dont il gérait la carrière, paré de la casaque de sa compagne, Nadine Desprès. Un fils de Punchy, trotteur qui fit de lui un entraîneur reconnu, en France comme sur la scène européenne, avec lequel il participa aux éditions 2012 et 2013 du Grand Prix d'Amérique. Issu d'une famille baignant depuis plusieurs générations dans le milieu du trot, il avait été formé à l'école de Mornand-en-Forez et allait rapidement enchaîner les succès, devenant meilleur apprenti dans la spécialité du trot monté, un an seulement après avoir obtenu sa première victoire, en 1994, sur les bords de l'Allier, pour Loïc Lerenard. D'un naturel réservé et timide, ce supporter inconditionnel de l'Olympique de Marseille (dont la devise “droit au but” figurait sur son casque de course) avait rapidement compris qu'il fallait s'ouvrir au public. Aux médias. Affable et très disponible, il jouissait d'une excellente réputation, sa main douce et son sens aigu de la compétition ayant rapidement fait de lui un pilote confirmé, à l'attelé, dont la réputation dépassait largement le Centre-Est, où il a grandi, été élevé et fondé sa famille. Grâce à Glaxo du Comtal, L'Amiral Mauzun ou encore Objectif Royal, celui qui s'est longtemps inspiré de Serge Peltier a remporté des succès de prestige. Avant de devenir, à son tour, un modèle. Cette disparition rappelle une fois de plus la dangerosité d'un métier qui ne pardonne décidément rien. À sa maman, Hélène, sa femme, Nadine, son fils Tony, ses proches et à tous ses nombreux amis, la rédaction de Paris-Turf présente ses plus sincères condoléances.
Il va faire très gris à Divonne-les-Bains. Dans le ciel de cette paisible station thermale, chargé de gros nuages de pluie, comme dans le cœur de tous ceux qui avaient l'habitude - depuis 20 ans - de croiser la silhouette de Jean Boillereau à l'occasion d'un meeting (lancé aujourd'hui) qu'il ne manquait sous aucun prétexte. Cet été, les traditionnels éclats de rire, les célèbres repas entre amis vont laisser la place au recueillement. À la tristesse. Au chagrin. Depuis l'annonce de son décès, survenu jeudi soir, chez lui, à Fleury-sur-Loire (près de Nevers) après avoir prodigué des soins, dans un box, à une jument qui lui lança une ruade en plein visage, le monde des courses est en deuil. Les messages de soutien affluent. À 42 ans, le fils de Guy et Hélène Boillereau laisse un grand vide autour de lui. Destin cruel pour celui qui signait, quelques heures plus tôt, à Vichy, son 903e succès en compagnie d'un cheval dont il gérait la carrière, paré de la casaque de sa compagne, Nadine Desprès. Un fils de Punchy, trotteur qui fit de lui un entraîneur reconnu, en France comme sur la scène européenne, avec lequel il participa aux éditions 2012 et 2013 du Grand Prix d'Amérique. Issu d'une famille baignant depuis plusieurs générations dans le milieu du trot, il avait été formé à l'école de Mornand-en-Forez et allait rapidement enchaîner les succès, devenant meilleur apprenti dans la spécialité du trot monté, un an seulement après avoir obtenu sa première victoire, en 1994, sur les bords de l'Allier, pour Loïc Lerenard. D'un naturel réservé et timide, ce supporter inconditionnel de l'Olympique de Marseille (dont la devise “droit au but” figurait sur son casque de course) avait rapidement compris qu'il fallait s'ouvrir au public. Aux médias. Affable et très disponible, il jouissait d'une excellente réputation, sa main douce et son sens aigu de la compétition ayant rapidement fait de lui un pilote confirmé, à l'attelé, dont la réputation dépassait largement le Centre-Est, où il a grandi, été élevé et fondé sa famille. Grâce à Glaxo du Comtal, L'Amiral Mauzun ou encore Objectif Royal, celui qui s'est longtemps inspiré de Serge Peltier a remporté des succès de prestige. Avant de devenir, à son tour, un modèle. Cette disparition rappelle une fois de plus la dangerosité d'un métier qui ne pardonne décidément rien. À sa maman, Hélène, sa femme, Nadine, son fils Tony, ses proches et à tous ses nombreux amis, la rédaction de Paris-Turf présente ses plus sincères condoléances.