Accueil
Irréprochable depuis ses débuts en compétition, Exotica de Retz est la petite perle que chaque jeune entraîneur rêve de croiser dans sa carrière. Devenue l'une des meilleures juments du moment au trot monté, la représentante de Lucien Urano sera au départ du Prix de Cornulier, dimanche, avec des ambitions pour les places. Et pour le plus grand plaisir de la famille Ernault...
Sébastien Ernault et son épouse Delphine vivent une belle histoire avec la fille de Prodigious. Et le mois dernier, le fils de l'entraîneur manchois, Adrien, s'est mêlé à l'aventure en montant la jument de l'Écurie des Charmes dans le Prix Yvonnick Bodin. “Cela m'a fait plaisir de pouvoir lui associer Adrien dans cette belle course. C'était une belle occasion et, à trois semaines du Prix de Cornulier, c'était parfait pour la jument. Elle s'est retrouvée un peu loin en montant et elle a dû se rapprocher à un moment où la course allait vite, mais sa troisième place était bonne, ce jour-là. Elle a fait de la récupération durant la semaine qui a suivi, puis elle a retravaillé normalement. Vendredi dernier, elle a évolué sur la ligne droite et, lundi matin, elle a effectué trois fois quinze cents mètres. Elle était parfaite”, explique Sébastien Ernault, qui approche la centaine de gagnants au trot monté comme entraîneur, après avoir signé pas moins de cent trente victoires comme jockey dans la spécialité. Comme c'est le cas depuis le mois de septembre, Exotica de Retz ne sera déferrée “que” des antérieurs, dimanche. Pas d'inquiétude à avoir pour autant. “Depuis le Prix de Normandie, dans lequel elle n'était pas parfaite d'allures alors qu'elle aurait pu terminer tout près selon moi, nous lui laissons désormais des petits alus aux postérieurs car elle aurait tendance à souffrir des pieds. Ce n'est pas gênant du tout pour elle. Avec son allure, le déferrage a un effet bénéfique, surtout au niveau des antérieurs.” Véritable “petite mère courage qui donne toujours le meilleur d'elle-même”, selon les propres termes de Sébastien Ernault, Exotica de Retz retrouvera, dimanche, sa fidèle partenaire Delphine Beaufils-Ernault, qui la connaît sur le bout des doigts et avec qui elle a collectionné les bonnes performances depuis deux ans. “Ensemble, elles ont remporté quatre groupes II. Même si l'opposition est de taille, elles ont bien mérité de disputer ce Prix de Cornulier”, précise celui qui a déjà connu le très haut niveau dans cette spécialité avec Vittel de Brévol ou encore Roxane du Vivier. “Delphine s'en sert parfaitement. Elle a une façon de la solliciter qui fait que la jument repart toujours pour finir. Elles semblent barrées par plusieurs concurrents avant le coup, mais la cinquième place nous comblerait”. Delphine Beaufils, qui veille sur la jument au quotidien, est certainement celle qui la connaît le mieux à l'écurie. “La jument est dans mon barn. Je laisse Sébastien faire les gros boulots, sinon c'est moi qui la prends, précise la jeune femme. "C'est une jument très généreuse, qui n'est pas compliquée du tout et qui fait preuve d'une grande régularité, même si elle ne gagne pas souvent. Elle m'a fait vivre de grands moments et m'a remis un peu le pied à l'étrier à une période où je montais moins. Elle demeure un peu autoritaire, mais en course, elle est assez agréable à monter. Et comme beaucoup de juments autoritaires, elle n'aime pas la cravache. Je m'applique donc à toujours bien la garder sur la main. De toute façon, mon ancien patron, Pierre Levesque, et Sébastien m'ont toujours dit qu'un cheval allait plus vite quand on tirait dessus plutôt que lorsque l'on tapait dessus... Courir ce “Cornulier” va être une belle récompense pour moi. Je n'aurai certainement pas d'autres occasions de le disputer. Même si Bilibili me semble imbattable, elle peut prendre une petite place avec un bon déroulement de course. Je me suis appliquée à l'amener au mieux pour ce grand rendez-vous. Ainsi, sommes-nous allés ensemble deux fois à la mer, ces derniers jours, pour lui changer les idées. Elle a alterné jogging et baignade à l'attelage. Je la connais tellement par cœur que je n'ai pas vraiment de pression pour dimanche...”
Comment pourrait-il en être autrement ? Minutieusement amenée au mieux par son mari et toujours respectée en course par elle-même, Exotica de Retz disputera ce Prix de Cornulier en challenger face à des éléments comme Bilibili, Flèche Bourbon, Fado du Chêne ou Bilooka du Boscail, mais en étant au mieux de sa forme et prête à saisir la moindre occasion qui s'offrira à elle. Et Sébastien Ernault, plus que quiconque, sait parfaitement que tout peut arriver dans une course. Même la victoire, alors que l'on ne s'y attend pas. N'a-t-il pas gagné un Prix d'Amérique à 172/1 avec Oyonnax ? Une chose est sûre, toute la famille Ernault donnera de la voix, dimanche, pour encourager la jument de la maison.
Sébastien Ernault et son épouse Delphine vivent une belle histoire avec la fille de Prodigious. Et le mois dernier, le fils de l'entraîneur manchois, Adrien, s'est mêlé à l'aventure en montant la jument de l'Écurie des Charmes dans le Prix Yvonnick Bodin. “Cela m'a fait plaisir de pouvoir lui associer Adrien dans cette belle course. C'était une belle occasion et, à trois semaines du Prix de Cornulier, c'était parfait pour la jument. Elle s'est retrouvée un peu loin en montant et elle a dû se rapprocher à un moment où la course allait vite, mais sa troisième place était bonne, ce jour-là. Elle a fait de la récupération durant la semaine qui a suivi, puis elle a retravaillé normalement. Vendredi dernier, elle a évolué sur la ligne droite et, lundi matin, elle a effectué trois fois quinze cents mètres. Elle était parfaite”, explique Sébastien Ernault, qui approche la centaine de gagnants au trot monté comme entraîneur, après avoir signé pas moins de cent trente victoires comme jockey dans la spécialité. Comme c'est le cas depuis le mois de septembre, Exotica de Retz ne sera déferrée “que” des antérieurs, dimanche. Pas d'inquiétude à avoir pour autant. “Depuis le Prix de Normandie, dans lequel elle n'était pas parfaite d'allures alors qu'elle aurait pu terminer tout près selon moi, nous lui laissons désormais des petits alus aux postérieurs car elle aurait tendance à souffrir des pieds. Ce n'est pas gênant du tout pour elle. Avec son allure, le déferrage a un effet bénéfique, surtout au niveau des antérieurs.” Véritable “petite mère courage qui donne toujours le meilleur d'elle-même”, selon les propres termes de Sébastien Ernault, Exotica de Retz retrouvera, dimanche, sa fidèle partenaire Delphine Beaufils-Ernault, qui la connaît sur le bout des doigts et avec qui elle a collectionné les bonnes performances depuis deux ans. “Ensemble, elles ont remporté quatre groupes II. Même si l'opposition est de taille, elles ont bien mérité de disputer ce Prix de Cornulier”, précise celui qui a déjà connu le très haut niveau dans cette spécialité avec Vittel de Brévol ou encore Roxane du Vivier. “Delphine s'en sert parfaitement. Elle a une façon de la solliciter qui fait que la jument repart toujours pour finir. Elles semblent barrées par plusieurs concurrents avant le coup, mais la cinquième place nous comblerait”. Delphine Beaufils, qui veille sur la jument au quotidien, est certainement celle qui la connaît le mieux à l'écurie. “La jument est dans mon barn. Je laisse Sébastien faire les gros boulots, sinon c'est moi qui la prends, précise la jeune femme. "C'est une jument très généreuse, qui n'est pas compliquée du tout et qui fait preuve d'une grande régularité, même si elle ne gagne pas souvent. Elle m'a fait vivre de grands moments et m'a remis un peu le pied à l'étrier à une période où je montais moins. Elle demeure un peu autoritaire, mais en course, elle est assez agréable à monter. Et comme beaucoup de juments autoritaires, elle n'aime pas la cravache. Je m'applique donc à toujours bien la garder sur la main. De toute façon, mon ancien patron, Pierre Levesque, et Sébastien m'ont toujours dit qu'un cheval allait plus vite quand on tirait dessus plutôt que lorsque l'on tapait dessus... Courir ce “Cornulier” va être une belle récompense pour moi. Je n'aurai certainement pas d'autres occasions de le disputer. Même si Bilibili me semble imbattable, elle peut prendre une petite place avec un bon déroulement de course. Je me suis appliquée à l'amener au mieux pour ce grand rendez-vous. Ainsi, sommes-nous allés ensemble deux fois à la mer, ces derniers jours, pour lui changer les idées. Elle a alterné jogging et baignade à l'attelage. Je la connais tellement par cœur que je n'ai pas vraiment de pression pour dimanche...”
Comment pourrait-il en être autrement ? Minutieusement amenée au mieux par son mari et toujours respectée en course par elle-même, Exotica de Retz disputera ce Prix de Cornulier en challenger face à des éléments comme Bilibili, Flèche Bourbon, Fado du Chêne ou Bilooka du Boscail, mais en étant au mieux de sa forme et prête à saisir la moindre occasion qui s'offrira à elle. Et Sébastien Ernault, plus que quiconque, sait parfaitement que tout peut arriver dans une course. Même la victoire, alors que l'on ne s'y attend pas. N'a-t-il pas gagné un Prix d'Amérique à 172/1 avec Oyonnax ? Une chose est sûre, toute la famille Ernault donnera de la voix, dimanche, pour encourager la jument de la maison.
