Christophe Soumillon, c'est l'homme de fer. Depuis quelque temps, il défraye la chronique en s'attaquant au record de “PC” Boudot, les trois cents victoires en une année. Samedi soir, en rentrant de Vincennes, j'étais devant Equidia pour le regarder l'égaler, puis le battre dès la course suivante à Lyon-la-Soie. J'ai admiré. Sans cravache, en dedans, en dehors, à la lutte, en poussant, dans les deux sens du terme... C'était beau à voir. Il est celui qui a le plus de bras dans le peloton. Il arrive à lever ses partenaires de terre, sans toucher à la bouche.
À regarder, c'est magnifique. J'ai eu l'occasion de passer ce cap, mais je ne me rappelle plus les efforts que cela représente (N.D.L.R. : JMB a gagné 309 courses en 2003 et 345 en 2006). En attendant, il me doit toujours le respect car, fut un temps, je l'ai dépassé... (sourire)
Cela dit, le fait de driver huit courses dans une réunion, voire même plus, si nous sommes en piste sur deux hippodromes le même jour, n'a rien à voir. Le soir, on peut faire la fête, car on ne se fait pas mal. En revanche, monter au poids exact, jusqu'à treize ou quatorze chevaux dans une journée, représente une dépense physique énorme. Je ne pourrais pas réaliser ce genre de performance. Cela aurait été perdu d'avance, car je n'aurais pas pu m'infliger, comme lui, de ne pas boire une goutte d'alcool de l'année... (sourire)
Il a toujours été un battant, un gagneur, un homme de challenge. Bref, chapeau Christophe !
Jean-Michel Bazire, entraîneur driver et consultant pour le 3262.
À regarder, c'est magnifique. J'ai eu l'occasion de passer ce cap, mais je ne me rappelle plus les efforts que cela représente (N.D.L.R. : JMB a gagné 309 courses en 2003 et 345 en 2006). En attendant, il me doit toujours le respect car, fut un temps, je l'ai dépassé... (sourire)
Cela dit, le fait de driver huit courses dans une réunion, voire même plus, si nous sommes en piste sur deux hippodromes le même jour, n'a rien à voir. Le soir, on peut faire la fête, car on ne se fait pas mal. En revanche, monter au poids exact, jusqu'à treize ou quatorze chevaux dans une journée, représente une dépense physique énorme. Je ne pourrais pas réaliser ce genre de performance. Cela aurait été perdu d'avance, car je n'aurais pas pu m'infliger, comme lui, de ne pas boire une goutte d'alcool de l'année... (sourire)
Il a toujours été un battant, un gagneur, un homme de challenge. Bref, chapeau Christophe !
Jean-Michel Bazire, entraîneur driver et consultant pour le 3262.