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    Écurie Jean-Pierre Vulliamy, Joudes, Chica de Joudes, reportage, Dominique Bouton, Alexandre Vulliamy

    elodie
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    Jean - Écurie Jean-Pierre Vulliamy,  Joudes,  Chica de Joudes,  reportage,  Dominique Bouton,  Alexandre Vulliamy Empty Écurie Jean-Pierre Vulliamy, Joudes, Chica de Joudes, reportage, Dominique Bouton, Alexandre Vulliamy

    Message  elodie Sam 25 Jan - 10:49

    Fondé en 1989 par Jean-Pierre Vulliamy, l’élevage de Joudes verra pour la première fois l’un de ses élèves participer au Prix d’Amérique, avec Chica de Joudes. C’est l’aboutissement de trente ans de travail par une famille de passionnés.

    C’est à Joudes, aux confins de la plaine de la Bresse bourguignonne que se situe l’Écurie Jean-Pierre Vulliamy. Prématurément disparu en 1999, dix ans après avoir acheté l’établissement, cet industriel suisse, passionné de trotteurs et d’élevage, a vu son œuvre se poursuivre par ses trois enfants : Sylvie, Christophe et Alexandre. C’est ce dernier qui nous fait découvrir ce havre de paix qui s’étend sur cinquante hectares. “Notre père a acquis cette ferme en 1989 où des chevaux étaient déjà présents, avec un élevage d’appaloosas. Il a conservé le corps de ferme et a fait construire des bâtiments fonctionnels pour élever des trotteurs dans les meilleures conditions.” Dominique Bouton, responsable de l’établissement, présent depuis les premiers jours, confirme : “C’est un plaisir de travailler ici. Tout est pratique et a été bien pensé dès le début.” C’est ainsi que les herbages entourent la propriété, avec un accès direct à chacun d’entre eux. Dans l’un, on peut observer les quinze poulinières profiter du soleil en attendant les premières mises bas. Dans un autre, les yearlings mâles qui observent leurs congénères femelles dans le pré attenant. Alexandre Vulliamy explique : “Avant sa disparition, notre père nous a demandé de poursuivre cette activité qui lui tenait particulièrement à cœur. Plus jeune, je ne m’intéressais pas vraiment aux chevaux, tandis que mon frère, Christophe, a suivi une formation à la MFR de Mornand-en-Forez. Il a travaillé dans le Centre-Est, notamment aux côtés de Noël Busset et Bernard Thomas, puis a pris la direction du Canada et de la Suède, avant de rentrer en Suisse. Nous avons évidemment respecté les dernières volontés de notre père et repris le flambeau.” L’organisation est bien rodée : “Dominique Bouton, qui fait un travail exceptionnel, gère l’écurie au quotidien avec Christophe Jusseau. Je m’occupe des tâches administratives et je viens une fois par semaine. Toutes les décisions se prennent en concertation. Pour les croisements, j’ai une approche assez cartésienne, en se basant sur le papier. Mon frère nous apporte quant à lui son expertise concernant les allures, modèles et caractères des chevaux. Notre sœur, Sylvie, est moins impliquée car très prise par son travail, mais elle suit tout de même les résultats et nous nous réunissons une fois par mois. C’est en quelque sorte un conseil de guerre (rires). Les poulains sont passés en vente lorsqu’ils sont yearlings. C’est ainsi qu’Artiste de Joudes et  Atlas de Joudes sont allés chez Philippe Allaire. Les pouliches sont, quant à elles, placées à l’entraînement, généralement chez Alain Laurent, avec qui notre père travaillait déjà. Cette année, nous devrions avoir douze naissances.” Concernant Chica de Joudes, il explique : “Nous avons acheté sa mère, Queschua Love, en 2006, à Jean-Pierre Dubois. Alors que nous placions nos chevaux dans le Centre-Est, nous nous sommes dit que nous pourrions retourner chez Alain Laurent. Il a accepté tout de suite. C’est quelqu’un de discret, mais d’efficace. Il faut absolument souligner la qualité de son travail.” Dominique Bouton reprend : “Voir l’un de nos produits participer au Prix d’Amérique c’est l’aboutissement de trente ans de travail. C’est gratifiant, car on se lève tous les jours pour ça. On est tous les jours à 100 % pour essayer de ne pas passer à côté du moindre détail. “Chica” était une jolie pouliche, bien dans sa tête. Comme sa mère, elle était attachante. Au pré, elle se déplaçait bien. Mais il était difficile de prévoir un tel avenir. Malheureusement, nous avons perdu Queschua Love, suite à des coliques, juste après la naissance d’Hidalgo de Joudes, lequel a été élevé par une mère adoptive.” Alexandre se souvient alors d’une anecdote : “Il y a trois ou quatre ans, lorsque nous avons rendu visite à Alain Laurent, il m’a demandé quand est-ce que l’on aurait un poulain pour courir le Prix d’Amérique, avant d’esquisser un petit sourire et de poursuivre : “Peut-être que je l’ai déjà…” Dès le départ, il a vu qu’elle avait un gros moteur, mais sans être précoce. Ses débuts ont d’ailleurs été chaotiques avec beaucoup de disqualifications. Mais elle était chez la bonne personne. Le Prix d’Amérique ? Ce n’est que du bonus. Nous allons courir sans pression. Ce n’est que du bonheur. Nous faisons entière confiance à Alain Laurent pour la présenter au top.”

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