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Alors que la reprise des courses en France semble se confirmer pour le 11 mai, Jean-Claude Rouget a décidé d’accélérer la cadence. Sottsass a d’ailleurs travaillé mardi en vue d’une rentrée dans le Prix d’Harcourt. L’occasion de prendre des nouvelles du champion de l’écurie et évidemment d’avoir le sentiment de son entraîneur sur la situation actuelle.
Le bout du tunnel se profile et déjà de belles échéances pointent à l’horizon, notamment dès le lundi de reprise avec plusieurs groupes en plat au programme : “Durant l’arrêt des courses, tout s’est aussi bien déroulé que possible dans mon écurie, se réjouit Jean-Claude Rouget. J’ai pu compter sur une équipe formidable et les chevaux ont été préparés normalement. On a fait un travail d’entretien, avec un bon canter hebdomadaire, et on passe aux galops ces deux prochaines semaines pour être prêts à la reprise. Sottsass a travaillé mardi matin et il était très bien. Il sera vu dès le lundi, dans le Prix d’Harcourt. Helter Skelter, qui est également en belle forme, disputera le Prix de Fontainebleau. Simeen fera sa rentrée dans le Prix de la Grotte et elle aura besoin d’une course. Ce n’est pas l’idéal, comme préparation, mais nous irons sur la Poule comme ça.”
Tout n’a sans doute pas été simple toutefois : “Il est compliqué de préparer la reprise dans ces conditions. La semaine du 4 au 11 mai nous coûte cher au niveau du programme classique avec les disparitions des Prix Djebel, Imprudence et Noailles. Les informations changent toutes les semaines. Ceux qui ont travaillé sur les programmes ont dû les adapter régulièrement, cela se comprend. Avec la baisse des encouragements, rien n’est facile. Mais du moment qu’on court… Même avec des allocations inférieures, nous devrons nous estimer heureux de pouvoir reprendre. Ayons à l’esprit que nous sommes mieux lotis que les autres sports. Il y aura une concurrence ardue à la reprise. Forcément, cela va devenir encore plus compliqué pour des écuries, dont un certain nombre ne passera pas l’année. Il faut être lucide.”
Du côté des ventes, aussi, Jean-Claude Rouget s’attend à du changement : “Par rapport à il y a vingt ans, nous étions arrivés à des niveaux de prix très élevés. Il est difficile de penser que le marché va rester le même. étant dans les entraîneurs qui achètent le plus directement eux-mêmes, je vais être impacté par cette évolution. Mais je vais essayer de compenser par les propriétaires qui sont aussi éleveurs. Je travaille de plus en plus avec ce profil et j’espère qu’on rentrera encore pas mal de yearlings. Le tout étant d’éviter d’être “obligé” de devenir soi-même propriétaire des chevaux qu’on entraîne. Globalement, je considère que 2020 sera une année morte qu’il faut essayer de passer le moins mal possible. L’objectif est de repartir sur les meilleures bases potentielles en 2021.”
La période paraît propice à des évolutions, voulues ou subies : “Considérez que quasiment la moitié des champs de courses européens se trouvent en France, 236 sur environ 500. Nous sommes une exception. C’était le temps de la fête foraine. Je le dis affectueusement, car j’adore aller sur les petits champs de courses. Mais il se pose une question de logique géographique quand deux hippodromes sont extrêmement proches l’un de l’autre, mobilisant des dépenses, même quand la majorité des membres de ces sociétés de courses sont des bénévoles. Une autre époque va arriver et nous allons voir surgir une économie nouvelle, dans tous les secteurs. Pourquoi pas le nôtre ?”
Le bout du tunnel se profile et déjà de belles échéances pointent à l’horizon, notamment dès le lundi de reprise avec plusieurs groupes en plat au programme : “Durant l’arrêt des courses, tout s’est aussi bien déroulé que possible dans mon écurie, se réjouit Jean-Claude Rouget. J’ai pu compter sur une équipe formidable et les chevaux ont été préparés normalement. On a fait un travail d’entretien, avec un bon canter hebdomadaire, et on passe aux galops ces deux prochaines semaines pour être prêts à la reprise. Sottsass a travaillé mardi matin et il était très bien. Il sera vu dès le lundi, dans le Prix d’Harcourt. Helter Skelter, qui est également en belle forme, disputera le Prix de Fontainebleau. Simeen fera sa rentrée dans le Prix de la Grotte et elle aura besoin d’une course. Ce n’est pas l’idéal, comme préparation, mais nous irons sur la Poule comme ça.”
Tout n’a sans doute pas été simple toutefois : “Il est compliqué de préparer la reprise dans ces conditions. La semaine du 4 au 11 mai nous coûte cher au niveau du programme classique avec les disparitions des Prix Djebel, Imprudence et Noailles. Les informations changent toutes les semaines. Ceux qui ont travaillé sur les programmes ont dû les adapter régulièrement, cela se comprend. Avec la baisse des encouragements, rien n’est facile. Mais du moment qu’on court… Même avec des allocations inférieures, nous devrons nous estimer heureux de pouvoir reprendre. Ayons à l’esprit que nous sommes mieux lotis que les autres sports. Il y aura une concurrence ardue à la reprise. Forcément, cela va devenir encore plus compliqué pour des écuries, dont un certain nombre ne passera pas l’année. Il faut être lucide.”
Du côté des ventes, aussi, Jean-Claude Rouget s’attend à du changement : “Par rapport à il y a vingt ans, nous étions arrivés à des niveaux de prix très élevés. Il est difficile de penser que le marché va rester le même. étant dans les entraîneurs qui achètent le plus directement eux-mêmes, je vais être impacté par cette évolution. Mais je vais essayer de compenser par les propriétaires qui sont aussi éleveurs. Je travaille de plus en plus avec ce profil et j’espère qu’on rentrera encore pas mal de yearlings. Le tout étant d’éviter d’être “obligé” de devenir soi-même propriétaire des chevaux qu’on entraîne. Globalement, je considère que 2020 sera une année morte qu’il faut essayer de passer le moins mal possible. L’objectif est de repartir sur les meilleures bases potentielles en 2021.”
La période paraît propice à des évolutions, voulues ou subies : “Considérez que quasiment la moitié des champs de courses européens se trouvent en France, 236 sur environ 500. Nous sommes une exception. C’était le temps de la fête foraine. Je le dis affectueusement, car j’adore aller sur les petits champs de courses. Mais il se pose une question de logique géographique quand deux hippodromes sont extrêmement proches l’un de l’autre, mobilisant des dépenses, même quand la majorité des membres de ces sociétés de courses sont des bénévoles. Une autre époque va arriver et nous allons voir surgir une économie nouvelle, dans tous les secteurs. Pourquoi pas le nôtre ?”
