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"ça démange.” Jean-Bernard Eyquem ne cache pas son impatience avant la reprise des courses : “Avoir monté “les gazons” décuple l’envie, en plus, la piste, ce mercredi, à Pau, était somptueuse et les chevaux du patron (Jean-Claude Rouget, ndlr) sont vraiment bien physiquement. Alors j’ai hâte d’être à lundi, où je vais monter cinq ou six chevaux, je pense. Ce ne sera pas une journée facile, car la fermeture du sauna va poser problème à beaucoup d’entre nous. Je précise que je ne suis pas le représentant des jockeys, mais je m’exprime par rapport à moi et ce que mes collègues me disent. La livre qu’on devrait nous accorder ne sera pas suffisante.”
Car la période d’arrêt a, malgré leur vigilance et leur pratique d’activités physiques (quand ils ne continuaient pas tout simplement à monter le matin), favorisé une prise de poids inhabituelle pour beaucoup de jockeys. Cette livre, accordée l’hiver, quand les jockeys doivent se couvrir, ou l’été, quand ils doivent s’hydrater, l’avait été aussi juste avant l’arrêt des courses, en raison de la fermeture des saunas sur les hippodromes : “Nous étions alors en pleine activité, ce qui n’est pas le cas maintenant après un arrêt des courses de quasiment deux mois, éclaire Jean-Bernard Eyquem. Faire le poids sera difficile pour beaucoup et je redoute deux choses : la première, c’est qu’il soit difficile pour les entourages de trouver des jockeys dès lors qu’on cherchera des petits poids, la seconde, c’est que certains de mes collègues fassent des malaises en ayant dû faire de gros effort pour atteindre le poids.”
Jean-Bernard Eyquem aurait aimé que la reprise puisse se dérouler dans de meilleures conditions : “La fermeture des douches ne va pas non plus nous aider à être très frais ; je vais “puer le renard” dans ma voiture pour rentrer chez moi... Mais ce qui prédomine, c’est bien l’envie de retrouver la compétition. Et il n’est pas question de prendre des risques inconsidérés par rapport à cette épidémie. Le cahier des charges peut me paraître pour quelques points un peu trop contraignant, mais il faut le respecter.”
Car la période d’arrêt a, malgré leur vigilance et leur pratique d’activités physiques (quand ils ne continuaient pas tout simplement à monter le matin), favorisé une prise de poids inhabituelle pour beaucoup de jockeys. Cette livre, accordée l’hiver, quand les jockeys doivent se couvrir, ou l’été, quand ils doivent s’hydrater, l’avait été aussi juste avant l’arrêt des courses, en raison de la fermeture des saunas sur les hippodromes : “Nous étions alors en pleine activité, ce qui n’est pas le cas maintenant après un arrêt des courses de quasiment deux mois, éclaire Jean-Bernard Eyquem. Faire le poids sera difficile pour beaucoup et je redoute deux choses : la première, c’est qu’il soit difficile pour les entourages de trouver des jockeys dès lors qu’on cherchera des petits poids, la seconde, c’est que certains de mes collègues fassent des malaises en ayant dû faire de gros effort pour atteindre le poids.”
Jean-Bernard Eyquem aurait aimé que la reprise puisse se dérouler dans de meilleures conditions : “La fermeture des douches ne va pas non plus nous aider à être très frais ; je vais “puer le renard” dans ma voiture pour rentrer chez moi... Mais ce qui prédomine, c’est bien l’envie de retrouver la compétition. Et il n’est pas question de prendre des risques inconsidérés par rapport à cette épidémie. Le cahier des charges peut me paraître pour quelques points un peu trop contraignant, mais il faut le respecter.”
