Accueil
Suite à une action en justice engagée par l'opérateur Betclic auprès de l'Autorité de la concurrence, le PMU s'est engagé à séparer son activité de paris hippiques en ligne de celle de son réseau physique (dont elle a le monopole).
Concrètement, cela signifie qu'au 1er octobre 2015, les enjeux collectés sur la toile ne pourront plus s'additionner à ceux des points de vente et du téléphone, pour ne former qu'une seule masse donnant lieu à un rapport unique. Parmi les conséquences de cette obligation, la plus lourde va frapper le Quinté+
Le pari phare du PMU, avec ses tirelires, ne pourra plus être proposé aux internautes sous sa forme actuelle. Même si le président du PMU se dit “serein”, nombre d'acteurs de la filière hippique ne cachent pas une certaine inquiétude. Que va-t-il se passer ?
Le paysage de la prise de paris hippiques a considérablement évolué depuis l'ouverture du marché et l'arrivée de nouveaux opérateurs (Betclic, Leturf.fr, Genybet et autres Zeturf). À eux à présent de faire preuve d'imagination pour s'imposer sur le web. Un récent sondage, “Équidia/Paris Turf”, révèle qu'à 68% les parieurs estiment que c'est une mauvaise chose.
Et si cette mesure était au contraire une chance pour les turfistes et l'Institution ? Les opérateurs vont sans doute générer de nouvelles recettes, en lançant de nouveaux jeux, plus attractifs. Pour une même course et un même type de paris, le joueur va disposer par ailleurs de plusieurs rapports pour un même cheval, un même couplé. À lui de jouer malin ! De la même façon qu'un consommateur compare les prix avant d'effectuer un achat. Sans compter que les responsables du PMU ne vont pas rester les bras croisés. Eux aussi vont innover. Et surtout, ils vont reprendre leurs actions dans les points de vente. Des points de vente qui ont beaucoup perdu de leur convivialité au niveau du service rendu à la clientèle. Les idées ne manquent pas en matière d'animation, de bonus (jusque-là réservés aux seuls internautes ou presque)...
Nul doute que l'opérateur historique saura se montrer plus convaincant auprès des titulaires de licences pour un meilleur accueil dans leur établissement et un plus grand dynamisme...
Quand on pense qu'il faut souvent les supplier pour se faire payer un gain, avec un ticket validé ailleurs et parfois même dans le lieu-même…
Qu'il faut de plus en plus passer ses jeux à la borne, faute de préposé derrière la valideuse...
Que les rideaux sont presque toujours tirés pour les nocturnes et parfois même le dimanche...
Que les parieurs visionnent souvent les images d'Équidia sans le son…
Qu'il y a rarement un “Paris-Turf”, la Bible des courses, sur les tables...
Que certains vous obligent à consommer pour parier...
Cela ne fait aucun doute : les points de vente disposent d'une belle marge de progression.
Cette nouvelle mesure va obliger le PMU à travailler sérieusement le sujet.
C'est peut-être un mal pour un bien !
Hubert Benhaïm, journaliste
Concrètement, cela signifie qu'au 1er octobre 2015, les enjeux collectés sur la toile ne pourront plus s'additionner à ceux des points de vente et du téléphone, pour ne former qu'une seule masse donnant lieu à un rapport unique. Parmi les conséquences de cette obligation, la plus lourde va frapper le Quinté+
Le pari phare du PMU, avec ses tirelires, ne pourra plus être proposé aux internautes sous sa forme actuelle. Même si le président du PMU se dit “serein”, nombre d'acteurs de la filière hippique ne cachent pas une certaine inquiétude. Que va-t-il se passer ?
Le paysage de la prise de paris hippiques a considérablement évolué depuis l'ouverture du marché et l'arrivée de nouveaux opérateurs (Betclic, Leturf.fr, Genybet et autres Zeturf). À eux à présent de faire preuve d'imagination pour s'imposer sur le web. Un récent sondage, “Équidia/Paris Turf”, révèle qu'à 68% les parieurs estiment que c'est une mauvaise chose.
Et si cette mesure était au contraire une chance pour les turfistes et l'Institution ? Les opérateurs vont sans doute générer de nouvelles recettes, en lançant de nouveaux jeux, plus attractifs. Pour une même course et un même type de paris, le joueur va disposer par ailleurs de plusieurs rapports pour un même cheval, un même couplé. À lui de jouer malin ! De la même façon qu'un consommateur compare les prix avant d'effectuer un achat. Sans compter que les responsables du PMU ne vont pas rester les bras croisés. Eux aussi vont innover. Et surtout, ils vont reprendre leurs actions dans les points de vente. Des points de vente qui ont beaucoup perdu de leur convivialité au niveau du service rendu à la clientèle. Les idées ne manquent pas en matière d'animation, de bonus (jusque-là réservés aux seuls internautes ou presque)...
Nul doute que l'opérateur historique saura se montrer plus convaincant auprès des titulaires de licences pour un meilleur accueil dans leur établissement et un plus grand dynamisme...
Quand on pense qu'il faut souvent les supplier pour se faire payer un gain, avec un ticket validé ailleurs et parfois même dans le lieu-même…
Qu'il faut de plus en plus passer ses jeux à la borne, faute de préposé derrière la valideuse...
Que les rideaux sont presque toujours tirés pour les nocturnes et parfois même le dimanche...
Que les parieurs visionnent souvent les images d'Équidia sans le son…
Qu'il y a rarement un “Paris-Turf”, la Bible des courses, sur les tables...
Que certains vous obligent à consommer pour parier...
Cela ne fait aucun doute : les points de vente disposent d'une belle marge de progression.
Cette nouvelle mesure va obliger le PMU à travailler sérieusement le sujet.
C'est peut-être un mal pour un bien !
Hubert Benhaïm, journaliste
