pronoturf-Elodie et Phil 59

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ELODIE ET PHIL59 VOUS SOUHAITENT LA BIENVENUE

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    PHILIPPE DAUGEARD NOUS OUVRE SES PORTES : “ENTRE 45 ET 50 ANS, JE TOUCHE LE CHEVAL DE MA VIE”

    hippique
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    Localisation : 23 - je m'appelle UNIVERS de PAN !

    PHILIPPE DAUGEARD NOUS OUVRE SES PORTES : “ENTRE 45 ET 50 ANS, JE TOUCHE LE CHEVAL DE MA VIE” Empty PHILIPPE DAUGEARD NOUS OUVRE SES PORTES : “ENTRE 45 ET 50 ANS, JE TOUCHE LE CHEVAL DE MA VIE”

    Message  hippique Lun 14 Avr - 18:35

    PHILIPPE DAUGEARD NOUS OUVRE SES PORTES : “ENTRE 45 ET 50 ANS, JE TOUCHE LE CHEVAL DE MA VIE” Univer36


    Reportage - A la veille de sa participation au Prix de l'Atlantique avec Univers de Pan. Le Nouveau Monde, à Grand Camp, situé à une poignée de kilomètres de Bernay (27), est un endroit où il fait bon vivre. Le maître des lieux, Philippe Daugeard, s'y est installé à tout juste 22 ans, après avoir fait ses classes chez Daniel Lelodet et Marcel Cherruau. D'une grande constance dans ses résultats, depuis plus de deux décennies, grâce à de très bons chevaux de quinté notamment, il tutoie désormais le plus haut niveau avec son champion, Univers de Pan, dont il est propriétaire avec Olivier Horvath.
     
    Un homme heureux ! C'est le personnage que nous avons rencontré à quelques jours du Prix de l'Atlantique, dont il sera au départ avec son champion Univers de Pan.
    Cela peut paraître bizarre, mais Philippe Daugeard parle souvent de lui à la troisième personne ; surtout pas par snobisme, car il est d'une extrême simplicité, avec un brin de timidité.Tout va bien, Daugeard a de la chance, reconnaît-il. Entre 45 et 50 ans, je touche le cheval de ma vie. C'est super de l'avoir à cet âge-là. Univers de Pan vient de lui offrir un premier groupe I, en remportant le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur à Cagnes-sur-Mer. 


    Samedi, le fils de Kenya du Pont tentera d'en enlever un deuxième à Enghien alors qu'il est en pleine saison de monte avec quatre-vingt-quatorze promises 


    (N.D.L.R. : il est prélevé quatre fois par semaine au Haras du Prieuré, situé à dix kilomètres de son établissement). Le petit yearling des ventes de Caen est devenu le bel étalon noir.
     
    - Retour à l'automne 2009. Comment s'est passé l'achat d'Univers de Pan, la perle recherchée depuis tant d'années ?
    Je vais toujours à ces ventes de Caen. Je n'étais pas trop riche et généreux. 
    Il fallait donc que ça rentre dans mes tarifs. J'avais vu Univers de Pan au box. 
    Il était beau et se déplaçait très bien. Je me fixe un prix, comme à chaque fois, et, s'il est dépassé, je me “couche”, n'étant pas têtu, comme en course. 
    Pour lui, j'avais mis la barre à 5.000 €, et on me l'a adjugé pour 3.800 €. 
    Je cherche un ou deux clients pour le négocier, mais ils ont décliné l'offre :
    Non, un yearling, on n'en veut pas.”


    Puis survient Olivier Horvath...


    Il m'appelle, après avoir vendu un cheval à réclamer, me disant qu'il voudrait bien en racheter un. Je lui ai proposé “Univers” alors que je l'avais attelé depuis un bon mois ; il était plaisant. Il ne savait pas le nom, la couleur, le prix et comment il était, mais il m'a dit : Banco ! 
    Plus tard, il me téléphone pour prendre des nouvelles de son protégé 
    Quito d'Écroville, mais je lui ai surtout répondu : 
    Le petit noir, il marche terrible.
     
    - Cela se passe plutôt bien entre vous...
    Client au départ, Olivier est devenu un ami, que j'apprécie réellement. 
    Ensemble, nous avions été chanceux avec Islamabad SvenskaIndy du Morin et Quito d'Écroville. Il y a des associations, comme ça, qui marchent. Sincèrement, je n'ai pas d'amertume de lui en avoir vendu la moitié ; j'ai l'autre… Financièrement, ça aide, mais l'argent n'est pas une finalité. 
    L'important, c'est d'avoir un cheval très performant, qui nous fasse rêver.
     
    - Avec une carrière très bien menée depuis l'âge de 2 ans…


    J'aurais pu faire des bêtises. Impatient, terrible et pressé, il voulait tout faire vite. Je l'ai donc façonné au début, afin de bien le faire respirer, avant qu'il ne s'impose à Caen. 
    Il a pris part au Prix Emmanuel Margouty, le premier semi-classique de 2 Ans (4e), avant de finir 6e, toujours dans un groupe II. Là, je me suis dit : Il va falloir lever pied et le préserver ; sinon, je vais le flinguer.” 
    Pourtant, je me mirais dedans, car il sortait de l'ordinaire. Déjà, au débourrage, avec quatre petits fers, tu partais, et il ne savait pas se mettre au galop. 
    Ce n'est pas avec lui que j'ai eu le plus de mérite. Tout est plus simple avec ce genre de chevaux. Il a été disqualifié une fois à Lyon dans sa jeunesse, mais il était dans un jour sans, car il avait fait l'imbécile la veille. En course, il est très maniable. Tu peux démarrer vite ou pas. Durant le parcours, si tu as une opportunité, tu mets un coup de guidon à gauche ou à droite, il ne prend pas le galop, et c'est parti.
     
    - Est-ce qu'il vous a fait progresser ?


    Je ne le pense pas.
     
    - Vous vous êtes montré patient, en ne brûlant pas les étapes...


    Les épreuves de jeunes sont super dures. À 4 ans, ce sont des courses de “tueurs”. Il y en a certains qui y laissent leur peau. J'ai donc appliqué la “méthode Daugeard”, en prenant mon temps. Je l'ai respecté. Cela me donne raison, mais il aurait très bien pu ne pas refléter ce que je pensais de lui. Au travail, Quito d'Écroville, qui avait pourtant 300.000 € de gains, prenait un courant d'air à chaque fois que je mettais un coup d'accélérateur. 
    Pour mon cheval, ça ne suffisait pas alors que “Quito” finissait à l'arrivée de gros quintés. 
    Il fallait le faire durer et ça allait venir. Aujourd'hui, il a gagné une épreuve de groupe I. C'est une très grande satisfaction et j'espère que ça va continuer.
     
    - N'en aviez-vous pas gardé un peu sous la pédale, en vue des belles courses cet hiver, comme dans le Prix de France, où il a été étonnant et prouvé que ce n'était pas un “suceur de roue” ?


    Oui, je l'avais préservé. Mon objectif, c'était d'arriver au mieux pour les grandes courses de l'hiver. Il a bien évolué. Déjà, face à Yarrah Boko, il avait été contraint de se décaler de bonne heure dans le Prix de Belgique, avant d'échouer de peu. Sinon, c'est ma façon de driver d'aller en dedans, mais il peut aussi être fort, comme dans le Prix de France ou à Cagnes, où il a pris ses responsabilités. Le but, c'est de durer et de pouvoir le courir au haut niveau pendant au moins deux ans. Si j'arrive à le tenir en forme, à l'image d'un Ready Cash ou d'uneRoxane Griff jusqu'à 9 ans, ce serait génial. On juge un cheval sur sa carrière. Je confirme ce que je vous ai dit récemment : je souhaite que l'on se fasse plaisir et qu'il aille jusqu'à deux millions d'euros de gains. Ce serait pour moi une totale réussite.
     
    - Cela commence par le Prix de l'Atlantique, samedi, à Enghien, son jardin, où il a enlevé un groupe II et trois groupes III...
    Il va d'abord falloir que l'on tire un bon numéro. Pour ce qui est de l'opposition, je ne néglige jamais personne. Après Cagnes, je lui ai accordé quinze jours de repos. Il a repris le boulot gentiment et il travaille tous les trois jours. Puis, je l'ai emmené une fois à Deauville. Je le trouve en bonne forme, même si j'ai été un peu moins dur qu'à un moment, d'autant qu'il effectue la monte. 
    C'est quand même un objectif et je vais le déferrer des antérieurs, si ses pieds me le permettent. J'en attends un très bon comportement. Il a toute ma confiance, car il est fiable et répète toutes ses courses, mais avec les Roxane Griff et Tiégo d'Etang, un cheval que j'adore… Je n'aurais pas à rougir si je suis troisième et je ne ferai surtout pas la gueule (sic)…

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