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Après le dernier Comité de la SECF : ce qui va changer... - Lors du récent comité, réuni à Vincennes, plusieurs modifications réglementaires ont été apportées au code des courses au trot ; les comptes 2013 ont également été votés à l'unanimité (ainsi que le programme d'été-automne à Vincennes et Enghien) et Dominique de Bellaigue a fait son traditionnel exposé sur la situation générale.
“Il existe une réelle unité au sein du comité, apprécie Guillaume Maupas, directeur technique de la Société du Cheval Français, les recommandations des différentes commissions sont suivies au moment des votes. C'est primordial.”
Précisément, que s'est-il dit lors du dernier comité ? Un amateur, par exemple, ne peut plus rejoindre le rang des lads-jockeys s'il a gagné trente-cinq courses ou plus. Seule une licence professionnelle peut alors lui être accordée. C'est la raison pour laquelle Morgane Le Vexier (près de 150 victoires) a repris sa licence d'amateur au printemps après un refus des commissaires de la SECF en réponse à sa demande d'une licence de lad-jockey. D'autres modifications réglementaires ont été adoptées lors de ce comité (voir par ailleurs).
Approbation des comptes 2013 et perspectives
Lors de cette séance, les comptes 2013 ont été adoptés à l'unanimité, ainsi que le programme des courses du meeting d'été-automne de Vincennes, Enghien, Caen et Cabourg.
Face aux élus, Dominique de Bellaigue a fait le point sur la situation générale, revenant sur l'augmentation de 1,5 % des allocations votée pour l'année 2014 : “Il s'agit d'un choix politique en conformité avec l'objet social de notre Société, et répondait - ne serait-ce que partiellement - à l'augmentation des taux de TVA pour les propriétaires non assujettis intervenue au 1er janvier 2013. Les professionnels ne doivent pas être la variable d'ajustement de l'équilibre financier de l'institution des courses car, sans eux, il n'y a pas de courses hippiques.”
La redistribution des cinq millions d'euros accordés par l'État via une baisse de la fiscalité générale s'effectuera de la manière suivante : “La Société versera à chaque propriétaire non assujetti une prime de 60 € par mois pour chaque cheval dûment déclaré à l'entraînement, apprend Dominique de Bellaigue, les dernières modalités sont en cours de validation et les premiers versements devraient intervenir avant la fin du premier semestre de cette année.”
Dans le cadre des travaux du Comité Stratégique, actuellement en cours, le président de la SECF, qui se dit “déterminé à mener à terme les adaptations nécessaires”, cite le calendrier 2015 parmi ses priorités : “Les recommandations du groupe de travail “programmes et calendrier” seront essentielles, sachant que l'une de nos préoccupations doit être de remettre de la cohérence dans les programmes.”
Lors de son intervention, Dominique de Bellaigue rappelle que “l'optimisation des coûts constitue également une priorité (coûts d'organisation d'une réunion de courses, de production et de diffusion des images ; financement d'investissements sur nos hippodromes en région.”
L'après 25 mai
Enfin, suite au point de vue de Michèle Rivasi publié dans nos colonnes le samedi 3 mai, il se dit “interpellé par le fait qu'une élue, quelle que soit sa tendance politique, puisse tenir ce genre de propos diffamatoires par une méconnaissance totale de notre secteur d'activité. Cela signifie aussi qu'il y a un travail important à faire pour que les élus nationaux ou européens aient une meilleure connaissance de la filière et du rôle qu'occupent ses acteurs. Après les élections européennes du 25 mai, il sera de notre devoir de tout mettre en œuvre pour sensibiliser les nouveaux élus aux enjeux économiques que représente la filière, en initiant notamment la création d'un groupe cheval au parlement européen. Oui, il est essentiel de rappeler qu'une filière hippique ne peut exister que si l'État, par un choix politique fort, entend la protéger.”
“Il existe une réelle unité au sein du comité, apprécie Guillaume Maupas, directeur technique de la Société du Cheval Français, les recommandations des différentes commissions sont suivies au moment des votes. C'est primordial.”
Précisément, que s'est-il dit lors du dernier comité ? Un amateur, par exemple, ne peut plus rejoindre le rang des lads-jockeys s'il a gagné trente-cinq courses ou plus. Seule une licence professionnelle peut alors lui être accordée. C'est la raison pour laquelle Morgane Le Vexier (près de 150 victoires) a repris sa licence d'amateur au printemps après un refus des commissaires de la SECF en réponse à sa demande d'une licence de lad-jockey. D'autres modifications réglementaires ont été adoptées lors de ce comité (voir par ailleurs).
Approbation des comptes 2013 et perspectives
Lors de cette séance, les comptes 2013 ont été adoptés à l'unanimité, ainsi que le programme des courses du meeting d'été-automne de Vincennes, Enghien, Caen et Cabourg.
Face aux élus, Dominique de Bellaigue a fait le point sur la situation générale, revenant sur l'augmentation de 1,5 % des allocations votée pour l'année 2014 : “Il s'agit d'un choix politique en conformité avec l'objet social de notre Société, et répondait - ne serait-ce que partiellement - à l'augmentation des taux de TVA pour les propriétaires non assujettis intervenue au 1er janvier 2013. Les professionnels ne doivent pas être la variable d'ajustement de l'équilibre financier de l'institution des courses car, sans eux, il n'y a pas de courses hippiques.”
La redistribution des cinq millions d'euros accordés par l'État via une baisse de la fiscalité générale s'effectuera de la manière suivante : “La Société versera à chaque propriétaire non assujetti une prime de 60 € par mois pour chaque cheval dûment déclaré à l'entraînement, apprend Dominique de Bellaigue, les dernières modalités sont en cours de validation et les premiers versements devraient intervenir avant la fin du premier semestre de cette année.”
Dans le cadre des travaux du Comité Stratégique, actuellement en cours, le président de la SECF, qui se dit “déterminé à mener à terme les adaptations nécessaires”, cite le calendrier 2015 parmi ses priorités : “Les recommandations du groupe de travail “programmes et calendrier” seront essentielles, sachant que l'une de nos préoccupations doit être de remettre de la cohérence dans les programmes.”
Lors de son intervention, Dominique de Bellaigue rappelle que “l'optimisation des coûts constitue également une priorité (coûts d'organisation d'une réunion de courses, de production et de diffusion des images ; financement d'investissements sur nos hippodromes en région.”
L'après 25 mai
Enfin, suite au point de vue de Michèle Rivasi publié dans nos colonnes le samedi 3 mai, il se dit “interpellé par le fait qu'une élue, quelle que soit sa tendance politique, puisse tenir ce genre de propos diffamatoires par une méconnaissance totale de notre secteur d'activité. Cela signifie aussi qu'il y a un travail important à faire pour que les élus nationaux ou européens aient une meilleure connaissance de la filière et du rôle qu'occupent ses acteurs. Après les élections européennes du 25 mai, il sera de notre devoir de tout mettre en œuvre pour sensibiliser les nouveaux élus aux enjeux économiques que représente la filière, en initiant notamment la création d'un groupe cheval au parlement européen. Oui, il est essentiel de rappeler qu'une filière hippique ne peut exister que si l'État, par un choix politique fort, entend la protéger.”
