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En mode récupération
Comme prévu, je suis sorti mardi, en début d'après-midi, de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, et j'ai pu rejoindre mon domicile, à Brion (Maine-et-Loire). Même si je savais pourquoi je me rendais là-bas, je ne vous cache pas que j'étais assez content de rentrer à la maison. Depuis mon opération - qui s'est bien déroulée - je dois essentiellement me reposer. Durant mon passage au bloc opératoire, j'ai quand même perdu pas mal de sang, ce qui est logique, et j'ai besoin de me retaper. Là, je manque de force, mais c'est normal après une telle intervention (N.D.L.R. : Matthieu Abrivard s'est fait poser une prothèse de hanche). Le chirurgien qui m'a opéré a également procédé à une greffe osseuse et c'est surtout à ce niveau-là qu'il faut que je sois vigilant. Je surveille ma température pour vérifier si tout va bien et, pour l'instant, c'est le cas.
Trois semaines au calme
Pendant trois semaines, il va falloir que je prenne un peu mon mal en patience et que je laisse le temps à mon corps de se refaire une santé. Dans ma tête, tout va bien ; je saurai prendre mon temps même si, dans notre quotidien, on n'a pas trop l'habitude de rester tranquille. On est toujours à droite ou à gauche. À chaud, on est parfois fatigué, mais en fait, on aime bien ça. L'effervescence, dans notre métier, c'est important. Là, je m'efforce de respecter les engagements que j'ai pris. Je me fais chouchouter et ça fait du bien (rires).
Je sens déjà la différence
Je ne regrette vraiment pas d'avoir subi cette intervention chirurgicale. Comme je l'ai déjà dit, c'était inévitable. Dès les premiers jours qui ont suivi l'opération - hormis le premier, où j'avais du mal à me lever de mon lit - j'ai tout de suite senti le changement. J'ai déjà énormément gagné en mobilité. Je le sens dans chacun de mes mouvements. Je peux me déplacer en béquilles et je m'aperçois que je suis beaucoup plus souple. En ce moment, ma cicatrice me fait un peu mal (c'est la raison pour laquelle je passe beaucoup de glace dessus) mais je sais que tout va rentrer dans l'ordre. Dès le mois de novembre, je vais pouvoir attaquer la rééducation, basée sur des mouvements sur lesquels je vais pouvoir travailler avec un kiné. J'ai déjà hâte d'entamer cette phase.
Le mercato show
Comme souvent à cette période de l'année, le jeu des chaises musicales fonctionne au galop. Ces derniers jours, on a appris que Maxime Guyon devenait le jockey numéro 1 de la casaque Wertheimer, Olivier Peslier ayant de son côté engagé un contrat avec la famille Al Thani. Nous, au trot, on est assez loin de ses considérations-là. On procède de façon différente, puisque la majorité d'entre nous est à la fois entraîneurs et drivers, et parfois même propriétaires. À ma connaissance, seul Dominik (Locqueneux) a disposé pendant plusieurs saisons d'un contrat - surtout moral - avec Lucien Urano (Écurie des Charmes). De la même manière que nous ne faisons pas appel à des agents, on reste assez fidèle à des méthodes que l'on utilise depuis toujours dans notre discipline. On peut éventuellement nous considérer comme des paysans (rires), mais je trouve que l'on ne se débrouille pas trop mal comme ça...
Ce qu'il faut retenir
Bily de Guérinière, qui venait de bien courir à Enghien, l'a emporté à Chartres. Il ne fait que le minimum mais pour l'instant, dans sa catégorie, ça suffit. On avait trois chevaux à Bordeaux et la moisson n'a pas été bonne : Ut Vinière n'était visiblement pas dans un grand jour. Il est passé au garage et a subi un traitement qui devrait lui permettre d'être opérationnel dès le début du meeting d'hiver. Sage de Guérinière demeure en phase de préparation pour un bon engagement dont il va disposer au mois de novembre. Quant à Sablon de Cesny, il est parti au galop, compromettant rapidement toutes ses chances.
Les infos de la semaine
Ce week-end, Tacticien Jiel va courir à Nort-sur-Erdre avec, semble-t-il, une bonne chance à défendre. Aquarelle Aimef sera en piste à Lisieux ; elle va avoir besoin de ça. Mercredi, Violon de Bez sera déferré des antérieurs à Enghien. Ça fait partie de ses bons engagements. Dans cette épreuve, Varus du Bocage restera ferré aux vingt-cinq mètres. En le courant battu, il peut accrocher une petite place. Quant à Bily de Guérinière, il peut confirmer sa dernière victoire pour ce qui constitue certainement sa dernière tentative de l'année.
Comme prévu, je suis sorti mardi, en début d'après-midi, de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, et j'ai pu rejoindre mon domicile, à Brion (Maine-et-Loire). Même si je savais pourquoi je me rendais là-bas, je ne vous cache pas que j'étais assez content de rentrer à la maison. Depuis mon opération - qui s'est bien déroulée - je dois essentiellement me reposer. Durant mon passage au bloc opératoire, j'ai quand même perdu pas mal de sang, ce qui est logique, et j'ai besoin de me retaper. Là, je manque de force, mais c'est normal après une telle intervention (N.D.L.R. : Matthieu Abrivard s'est fait poser une prothèse de hanche). Le chirurgien qui m'a opéré a également procédé à une greffe osseuse et c'est surtout à ce niveau-là qu'il faut que je sois vigilant. Je surveille ma température pour vérifier si tout va bien et, pour l'instant, c'est le cas.
Trois semaines au calme
Pendant trois semaines, il va falloir que je prenne un peu mon mal en patience et que je laisse le temps à mon corps de se refaire une santé. Dans ma tête, tout va bien ; je saurai prendre mon temps même si, dans notre quotidien, on n'a pas trop l'habitude de rester tranquille. On est toujours à droite ou à gauche. À chaud, on est parfois fatigué, mais en fait, on aime bien ça. L'effervescence, dans notre métier, c'est important. Là, je m'efforce de respecter les engagements que j'ai pris. Je me fais chouchouter et ça fait du bien (rires).
Je sens déjà la différence
Je ne regrette vraiment pas d'avoir subi cette intervention chirurgicale. Comme je l'ai déjà dit, c'était inévitable. Dès les premiers jours qui ont suivi l'opération - hormis le premier, où j'avais du mal à me lever de mon lit - j'ai tout de suite senti le changement. J'ai déjà énormément gagné en mobilité. Je le sens dans chacun de mes mouvements. Je peux me déplacer en béquilles et je m'aperçois que je suis beaucoup plus souple. En ce moment, ma cicatrice me fait un peu mal (c'est la raison pour laquelle je passe beaucoup de glace dessus) mais je sais que tout va rentrer dans l'ordre. Dès le mois de novembre, je vais pouvoir attaquer la rééducation, basée sur des mouvements sur lesquels je vais pouvoir travailler avec un kiné. J'ai déjà hâte d'entamer cette phase.
Le mercato show
Comme souvent à cette période de l'année, le jeu des chaises musicales fonctionne au galop. Ces derniers jours, on a appris que Maxime Guyon devenait le jockey numéro 1 de la casaque Wertheimer, Olivier Peslier ayant de son côté engagé un contrat avec la famille Al Thani. Nous, au trot, on est assez loin de ses considérations-là. On procède de façon différente, puisque la majorité d'entre nous est à la fois entraîneurs et drivers, et parfois même propriétaires. À ma connaissance, seul Dominik (Locqueneux) a disposé pendant plusieurs saisons d'un contrat - surtout moral - avec Lucien Urano (Écurie des Charmes). De la même manière que nous ne faisons pas appel à des agents, on reste assez fidèle à des méthodes que l'on utilise depuis toujours dans notre discipline. On peut éventuellement nous considérer comme des paysans (rires), mais je trouve que l'on ne se débrouille pas trop mal comme ça...
Ce qu'il faut retenir
Bily de Guérinière, qui venait de bien courir à Enghien, l'a emporté à Chartres. Il ne fait que le minimum mais pour l'instant, dans sa catégorie, ça suffit. On avait trois chevaux à Bordeaux et la moisson n'a pas été bonne : Ut Vinière n'était visiblement pas dans un grand jour. Il est passé au garage et a subi un traitement qui devrait lui permettre d'être opérationnel dès le début du meeting d'hiver. Sage de Guérinière demeure en phase de préparation pour un bon engagement dont il va disposer au mois de novembre. Quant à Sablon de Cesny, il est parti au galop, compromettant rapidement toutes ses chances.
Les infos de la semaine
Ce week-end, Tacticien Jiel va courir à Nort-sur-Erdre avec, semble-t-il, une bonne chance à défendre. Aquarelle Aimef sera en piste à Lisieux ; elle va avoir besoin de ça. Mercredi, Violon de Bez sera déferré des antérieurs à Enghien. Ça fait partie de ses bons engagements. Dans cette épreuve, Varus du Bocage restera ferré aux vingt-cinq mètres. En le courant battu, il peut accrocher une petite place. Quant à Bily de Guérinière, il peut confirmer sa dernière victoire pour ce qui constitue certainement sa dernière tentative de l'année.
