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En mode “autogestion”
Comme j'ai déjà eu l'occasion de vous le dire au travers de cette rubrique, je me sens de mieux en mieux et je progresse régulièrement. On peut réellement affirmer que mon opération de la hanche s'est très bien passée. C'est pour moi un vrai sucès et j'en ressens déjà les bienfaits. Depuis une dizaine de jours, je me rends trois fois par semaine chez le kiné (Angers) ; on travaille gentiment durant près d'une heure, à chaque fois. Même si, pour l'instant, on fait du “light”, je sens que je gagne en souplesse. Le matin, il m'arrive de monter sur le tracteur et de superviser un peu le boulot à l'écurie. L'envie de reprendre est présente mais je ne veux pas brûler les étapes. J'essaie donc de gérer ça comme je peux, mais j'ai le moral et je constate que les choses évoluent dans le bon sens.
À la rencontre des turfistes
Mardi, je vais avoir l'occasion d'effectuer mon retour aux courses à Angers, à l'occasion du 150e anniversaire de l'hippodrome ; pas mal d'animations sont programmées et cette réunion (organisée le 11 novembre) attire souvent pas mal de monde. J'aurai l'occasion d'aller à la rencontre des turfistes dans le hall, en compagnie de Jean-Paul Marmion et Jean-Marie Monclin. Je pense que ça va être sympa. C'est une bonne initiative.
Le rêve américain
Même si la victoire d'Aladin d'Ecajeul, jeudi à Vincennes, nous conduit à imaginer une participation de sa part au Prix d'Amérique, ce n'est pas de la “Belle” que je souhaite parler, mais du départ de Flavien Prat pour les USA. J'aime suivre l'actualité des courses, quelle que soit la discipline, et j'ai donc appris que le fils de Frédéric Prat avait décidé de s'installer durablement au pays de l'oncle Tom. Apparemment, il n'a pas pris son billet d'avion retour pour la France. Après deux premières expériences là-bas, il va y poser ses valises et je pense qu'il peut être un super ambassadeur pour la France, et j'espère qu'il suivra la trajectoire de Julien Leparoux. Si j'avais été à sa place, je n'aurais pas hésité non plus. Il a fait ses preuves ici, a porté la casaque prestigieuse de la famille Wertheimer, et a eu envie d'un nouveau challenge. Il est jeune, doué, et le style de vie américain lui convient sans doute très bien. Good luck !
Acquérir de l'expérience
Mon frère, Jean-Étienne, a bien failli l'emporter, mardi soir à Vincennes, avec Ut Vinière dans un Prix Médusa qui permet aux apprentis de driver de super chevaux. Si je n'avais pas de doutes sur la condition physique du cheval, puisqu'il disposait de plusieurs parcours de remise en route dans les jambes, j'attendais surtout de voir si le traitement qu'il avait subi, aux poumons, allait lui permettre de retrouver rapidement toutes ses sensations. C'est visiblement le cas et, malgré le fait qu'il ait perdu un fer dans le tournant final, il s'est très bien comporté, sans qu'il ne soit muni d'artifices. J'aurais bien aimé que Jean-Étienne gagne cette belle course. Quand, comme lui, on n'est apprenti qu'à l'attelé, les occasions de se mettre en évidence sont moins nombreuses que lorsque vous évoluez également sous la selle. Après une première expérience chez Jean-Baptiste Bossuet, il était revenu à la maison nous filer un coup de main pendant mon absence. Là, il effectue le meeting d'hiver chez Yves Dreux. ça va lui faire du bien de se familiariser à d'autres méthodes de travail. Moi, je suis là pour le conseiller et, s'il se met d'accord avec nos parents, il pourrait aller faire quelques stages à l'étranger - pourquoi pas d'ailleurs aux États-Unis ? - pour peaufiner son apprentissage. Quand on est jeune, c'est important, je trouve, de s'enrichir un maximum au travers de différentes expériences même si, comme tout driver, on a envie de porter la casaque et gagner des courses...
Ce qu'il faut retenir
Sage de Guérinière m'a bien plu à Laval. Sa fin de course est encourageante. J'espère qu'il va continuer à monter en condition jusqu'à sa belle course, prévue le 17 novembre. Aux vingt-cinq mètres, Violon de Bez ne rencontrait pas une tâche évidente à La Rochelle. Disons qu'il court proprement. Une bonne course va s'offrir à lui - en apprentis - le 18 novembre. Jeudi, Aquarelle Aimef a réalisé une performance honorable à Vincennes, à l'attelé. Éric (Raffin) n'était pas mécontent de son comportement. Il faudra la suivre la prochaine fois sous la selle.
Les infos de la semaine
Lundi, à Vincennes, Boogie de Padd fera ses premiers pas sur la grande piste. Vedette Américaine devrait progresser gentiment au fil des courses mais, dans l'immédiat, ça risque d'être trop juste.
On va voir ce que cela va donner mais, d'une manière générale, je suis plutôt optimiste. Mardi, à Angers, Avocat des Loyaux va avoir besoin de courir. Ensuite, ça devrait être pas mal. Idem en ce qui concerne Attila du Gabereau, qui retrouve peu à peu ses sensations et qui sera à suivre au cours des prochaines semaines.
Comme j'ai déjà eu l'occasion de vous le dire au travers de cette rubrique, je me sens de mieux en mieux et je progresse régulièrement. On peut réellement affirmer que mon opération de la hanche s'est très bien passée. C'est pour moi un vrai sucès et j'en ressens déjà les bienfaits. Depuis une dizaine de jours, je me rends trois fois par semaine chez le kiné (Angers) ; on travaille gentiment durant près d'une heure, à chaque fois. Même si, pour l'instant, on fait du “light”, je sens que je gagne en souplesse. Le matin, il m'arrive de monter sur le tracteur et de superviser un peu le boulot à l'écurie. L'envie de reprendre est présente mais je ne veux pas brûler les étapes. J'essaie donc de gérer ça comme je peux, mais j'ai le moral et je constate que les choses évoluent dans le bon sens.
À la rencontre des turfistes
Mardi, je vais avoir l'occasion d'effectuer mon retour aux courses à Angers, à l'occasion du 150e anniversaire de l'hippodrome ; pas mal d'animations sont programmées et cette réunion (organisée le 11 novembre) attire souvent pas mal de monde. J'aurai l'occasion d'aller à la rencontre des turfistes dans le hall, en compagnie de Jean-Paul Marmion et Jean-Marie Monclin. Je pense que ça va être sympa. C'est une bonne initiative.
Le rêve américain
Même si la victoire d'Aladin d'Ecajeul, jeudi à Vincennes, nous conduit à imaginer une participation de sa part au Prix d'Amérique, ce n'est pas de la “Belle” que je souhaite parler, mais du départ de Flavien Prat pour les USA. J'aime suivre l'actualité des courses, quelle que soit la discipline, et j'ai donc appris que le fils de Frédéric Prat avait décidé de s'installer durablement au pays de l'oncle Tom. Apparemment, il n'a pas pris son billet d'avion retour pour la France. Après deux premières expériences là-bas, il va y poser ses valises et je pense qu'il peut être un super ambassadeur pour la France, et j'espère qu'il suivra la trajectoire de Julien Leparoux. Si j'avais été à sa place, je n'aurais pas hésité non plus. Il a fait ses preuves ici, a porté la casaque prestigieuse de la famille Wertheimer, et a eu envie d'un nouveau challenge. Il est jeune, doué, et le style de vie américain lui convient sans doute très bien. Good luck !
Acquérir de l'expérience
Mon frère, Jean-Étienne, a bien failli l'emporter, mardi soir à Vincennes, avec Ut Vinière dans un Prix Médusa qui permet aux apprentis de driver de super chevaux. Si je n'avais pas de doutes sur la condition physique du cheval, puisqu'il disposait de plusieurs parcours de remise en route dans les jambes, j'attendais surtout de voir si le traitement qu'il avait subi, aux poumons, allait lui permettre de retrouver rapidement toutes ses sensations. C'est visiblement le cas et, malgré le fait qu'il ait perdu un fer dans le tournant final, il s'est très bien comporté, sans qu'il ne soit muni d'artifices. J'aurais bien aimé que Jean-Étienne gagne cette belle course. Quand, comme lui, on n'est apprenti qu'à l'attelé, les occasions de se mettre en évidence sont moins nombreuses que lorsque vous évoluez également sous la selle. Après une première expérience chez Jean-Baptiste Bossuet, il était revenu à la maison nous filer un coup de main pendant mon absence. Là, il effectue le meeting d'hiver chez Yves Dreux. ça va lui faire du bien de se familiariser à d'autres méthodes de travail. Moi, je suis là pour le conseiller et, s'il se met d'accord avec nos parents, il pourrait aller faire quelques stages à l'étranger - pourquoi pas d'ailleurs aux États-Unis ? - pour peaufiner son apprentissage. Quand on est jeune, c'est important, je trouve, de s'enrichir un maximum au travers de différentes expériences même si, comme tout driver, on a envie de porter la casaque et gagner des courses...
Ce qu'il faut retenir
Sage de Guérinière m'a bien plu à Laval. Sa fin de course est encourageante. J'espère qu'il va continuer à monter en condition jusqu'à sa belle course, prévue le 17 novembre. Aux vingt-cinq mètres, Violon de Bez ne rencontrait pas une tâche évidente à La Rochelle. Disons qu'il court proprement. Une bonne course va s'offrir à lui - en apprentis - le 18 novembre. Jeudi, Aquarelle Aimef a réalisé une performance honorable à Vincennes, à l'attelé. Éric (Raffin) n'était pas mécontent de son comportement. Il faudra la suivre la prochaine fois sous la selle.
Les infos de la semaine
Lundi, à Vincennes, Boogie de Padd fera ses premiers pas sur la grande piste. Vedette Américaine devrait progresser gentiment au fil des courses mais, dans l'immédiat, ça risque d'être trop juste.
On va voir ce que cela va donner mais, d'une manière générale, je suis plutôt optimiste. Mardi, à Angers, Avocat des Loyaux va avoir besoin de courir. Ensuite, ça devrait être pas mal. Idem en ce qui concerne Attila du Gabereau, qui retrouve peu à peu ses sensations et qui sera à suivre au cours des prochaines semaines.
