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Jean-François MEYER
La première au trot à 19 h 55
Le PMU ne s'en cache plus.
Durant l'année 2015, en raison des bouleversements informatiques avec la séparation des masses entre Internet et le réseau en dur, il ne peut pas inventer ou changer grand-chose au niveau des jeux.
Qu'à cela ne tienne “Gouverner, c'est prévoir”.
Il faudrait donc une cohésion au niveau des programmes, des spécialités et des horaires des réunions Premium mais du côté des sociétés mères et du PMU, l'harmonisation manque réellement.
La faute à qui ?
Les années passées, à plusieurs reprises dans cette rubrique, nous pointions du doigt le manque à gagner pour la filière à cause du mauvais positionnement de certaines réunions.
Ce mardi 24 mars, il faudra encore attendre 19 h 55 et le Prix Brasilia à Vincennes pour avoir la première épreuve PMU au trot en France
(Son Pardo aux Baléares débute à 16 h 55, sans concurrence cette fois...).
En revanche en journée, en plat, trois réunions sont prévues avec Saint-Cloud, Nantes et Marseille-Vivaux.
À données comparables, les joueurs parient plus au trot qu'au galop et ce, en n'ayant que quinze dimanches...
Revoir le positionnement de certaines réunions est urgent si l'on ne veut pas que la baisse des enjeux s'accentue encore plus vite mais il faut aussi se poser la question des nocturnes.
Pour trouver un PMU ouvert lors de celles-ci, c'est devenu du sport. J'en ai fait moi-même l'expérience lors de la réouverture du plateau de Gravelle, en traversant la Normandie.
Ce 17 mars, soit dit en passant, les mises gagnantes s'élevaient à 464.048 € contre 569.624 € lors de la même réunion en 2014.
Vouloir ramener des personnes aux courses, c'est très bien mais servir sa clientèle avec un menu alléchant et dans de bonnes conditions, c'est presque un devoir.
