MATTHIEU ABRIVARD Pour le choix des déplacements, je me focalise évidemment avant tout sur les engagements dont peuvent disposer mes chevaux. Faire des kilomètres ne me fait pas peur. Après, bien sûr, on apprécie plus ou moins certains hippodromes, mais ce n'est pas en fonction de mes envies ou de mes préférences que je me déplace, mais vraiment en fonction des opportunités qui se présentent pour nos trotteurs. A l'écurie, on est au taquet du matin au soir. Dans la mesure du possible, j'essaie toujours de trotter les chevaux qui s'apprêtent à courir dans les jours à venir avant de filer aux courses. Durant l'été, il y a suffisamment de réunions dans le Grand Ouest pour que je n'aie pas à effectuer de longs voyages. Je me déplace donc essentiellement en camion et en voiture. Cela dépend du boulot le matin. Lorsque j'ai plusieurs lots à faire et que je sais que je vais être un peu juste au niveau timing pour me rendre sur tel ou tel hippodrome, je prends mon véhicule. Sinon, on se déplace en camion. Dans ce cas-là, je ne conduis pas et j'en profite notamment pour faire mes engagements sur Internet. Les nuits sont plus courtes pour moi l'été que l'hiver, où on prend assez rapidement nos quartiers à Grosbois. Là, c'est très simple et il n'est pas rare que je me couche relativement tôt. En revanche, c'est vrai que l'on tire un peu plus sur la corde durant les beaux jours. Quand on est en nocturne, il faut le temps de rentrer à la maison. Les nuits sont plus courtes et, parfois, la fatigue se fait sentir. Disons que lorsque j'arrive à dormir six heures, ça me va.
Pour l'alimentation, en général, je fais deux repas par jour. Un le matin, et un autre le soir. J'ai plutôt la réputation d'avoir un bon coup de fourchette… C'est vrai que je ne me prive pas. Je suis un bon mangeur. Côté vie de famille, on exerce un métier hyperprenant et c'est vrai que, parfois, on prend conscience que l'on sacrifie un peu nos proches, même si ma compagne (Nathalie Henry) exerce la même profession que moi. Notre fille Chloé est toujours contente de nous accompagner de temps en temps aux courses. On sent qu'elle ne se force pas.
Pour l'alimentation, en général, je fais deux repas par jour. Un le matin, et un autre le soir. J'ai plutôt la réputation d'avoir un bon coup de fourchette… C'est vrai que je ne me prive pas. Je suis un bon mangeur. Côté vie de famille, on exerce un métier hyperprenant et c'est vrai que, parfois, on prend conscience que l'on sacrifie un peu nos proches, même si ma compagne (Nathalie Henry) exerce la même profession que moi. Notre fille Chloé est toujours contente de nous accompagner de temps en temps aux courses. On sent qu'elle ne se force pas.