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Programmés le même jour désormais, le Critérium International et le Critérium de Saint-Cloud (Groupes 1) donnent de l'ampleur à la réunion clodoaldienne. En contrepartie, ce rapprochement met en exergue l'absence des 2 ans français au plus haut niveau.
Six chevaux sur un total de dix-huit. Le constat est sans appel : les 2 ans français sont absents du programme dominical de Saint-Cloud, composé de deux Groupes 1. Un cas loin d’être isolé en 2015. Cette situation focalise l’attention et l’enseignement est simple : la domination britannique chez la jeune génération demeure incontestable. Seul Ultra, entraîné par André Fabre, fait figure de porte-drapeau national. Sa victoire dans le Qatar Prix Jean-Luc Lagardère (Groupe 1) est l’exception qui confirme le diktat étranger. C’est l’unique 2 ans français à s’être imposé au plus haut niveau cette saison. Et pour cause. Les Prix Morny et Prix Marcel Boussac sont revenus aux conquérants européens. Comment peut-on expliquer ce déséquilibre ?
Cavalryman
Faut-il ou non condamner les chevaux nés en 2013 ? Pour plusieurs raisons, la réponse est évidente : non. Premièrement, les 2 ans français peuvent se révéler, un an plus tard, lors de sa saison classique. Nombreux sont les exemples : Cavalryman a nettement progressé durant l’hiver 2008/2009 après des débuts plaisants, sans être transcendant. Cette évolution lui permis de s’adjuger, à 3 ans, le Grand Prix de Paris et le Prix Niel, avant de se classer troisième de l’Arc de Triomphe. Beaucoup de professionnels souhaitent préserver leurs jeunes éléments – parfois tardifs – afin de les présenter directement à 3 ans. C’est ainsi que Sagamix et Rail Link, dispensés de compétition lors de leur première année post-yearling, se sont adjugés l’épreuve reine d’octobre, suite à une montée en puissance fulgurante, avec l’aide d’André Fabre. Depuis la disparition de François Boutin (1995), aucun entraîneur n’est détenteur de l’étiquette « spécialiste des 2 ans » dans l’Hexagone.
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Confrontation de mentalités
La Manche qui sépare la France et le Royaume-Uni est symbolique. Les méthodes de travail y sont
Shalaa, vainqueur du Prix Morny 2015
radicalement différentes. Deux philosophies bien ancrées dans les traditions locales. Chez nos voisins et rivaux britanniques, courir à 2 ans sonne comme une évidence. Les chevaux en profitent pour s’endurcir et engrangent de l’expérience. Leur mental renforcé par des courses, aux allures de combats, accompagné d’un entraînement au diapason, devient un atout primordial. Chacune de leur incursion en France suscite la prudence. En début de carrière, la classe passe – dans quelques cas – au second plan. Par la suite, cette tendance s’inverse. Les précoces Anglais et Irlandais s’effacent progressivement tandis que les « FR » s’installent dans le temps. Dès lors, les éditions 2015 du Critérium International et Critérium de Saint-Cloud ne sont pas alarmantes mais dans la logique des choses. Un bilan, plus proche de la réalité, pourra être établi à cette même période de l’année mais l’an prochain…
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Programmés le même jour désormais, le Critérium International et le Critérium de Saint-Cloud (Groupes 1) donnent de l'ampleur à la réunion clodoaldienne. En contrepartie, ce rapprochement met en exergue l'absence des 2 ans français au plus haut niveau.
Six chevaux sur un total de dix-huit. Le constat est sans appel : les 2 ans français sont absents du programme dominical de Saint-Cloud, composé de deux Groupes 1. Un cas loin d’être isolé en 2015. Cette situation focalise l’attention et l’enseignement est simple : la domination britannique chez la jeune génération demeure incontestable. Seul Ultra, entraîné par André Fabre, fait figure de porte-drapeau national. Sa victoire dans le Qatar Prix Jean-Luc Lagardère (Groupe 1) est l’exception qui confirme le diktat étranger. C’est l’unique 2 ans français à s’être imposé au plus haut niveau cette saison. Et pour cause. Les Prix Morny et Prix Marcel Boussac sont revenus aux conquérants européens. Comment peut-on expliquer ce déséquilibre ?
Cavalryman
Faut-il ou non condamner les chevaux nés en 2013 ? Pour plusieurs raisons, la réponse est évidente : non. Premièrement, les 2 ans français peuvent se révéler, un an plus tard, lors de sa saison classique. Nombreux sont les exemples : Cavalryman a nettement progressé durant l’hiver 2008/2009 après des débuts plaisants, sans être transcendant. Cette évolution lui permis de s’adjuger, à 3 ans, le Grand Prix de Paris et le Prix Niel, avant de se classer troisième de l’Arc de Triomphe. Beaucoup de professionnels souhaitent préserver leurs jeunes éléments – parfois tardifs – afin de les présenter directement à 3 ans. C’est ainsi que Sagamix et Rail Link, dispensés de compétition lors de leur première année post-yearling, se sont adjugés l’épreuve reine d’octobre, suite à une montée en puissance fulgurante, avec l’aide d’André Fabre. Depuis la disparition de François Boutin (1995), aucun entraîneur n’est détenteur de l’étiquette « spécialiste des 2 ans » dans l’Hexagone.
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La Manche qui sépare la France et le Royaume-Uni est symbolique. Les méthodes de travail y sont
Shalaa, vainqueur du Prix Morny 2015
radicalement différentes. Deux philosophies bien ancrées dans les traditions locales. Chez nos voisins et rivaux britanniques, courir à 2 ans sonne comme une évidence. Les chevaux en profitent pour s’endurcir et engrangent de l’expérience. Leur mental renforcé par des courses, aux allures de combats, accompagné d’un entraînement au diapason, devient un atout primordial. Chacune de leur incursion en France suscite la prudence. En début de carrière, la classe passe – dans quelques cas – au second plan. Par la suite, cette tendance s’inverse. Les précoces Anglais et Irlandais s’effacent progressivement tandis que les « FR » s’installent dans le temps. Dès lors, les éditions 2015 du Critérium International et Critérium de Saint-Cloud ne sont pas alarmantes mais dans la logique des choses. Un bilan, plus proche de la réalité, pourra être établi à cette même période de l’année mais l’an prochain…
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