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Deux mois après les grèves au PMU, le climat se tend au siège de France Galop où des rassemblements de salariés se produisent depuis mercredi matin. N'excluant pas de futures actions, les syndicats réclament une somme de 500 € pour chacun des 180 salariés du siège, soit la somme perçue par les hommes des pistes (les directeurs d'hippodromes n'étant pas concernés). L'accent est mis sur le fait que les 2.800 autres salariés de l'Institution (comme au PMU et au Trot) ont bénéficié d'une prime. Du côté de la direction sont avancés les arguments que les conventions collectives sont toutes différentes et que la situation financière de la société mère ne permet pas de verser de primes. France Galop compte sur la responsabilité de ses salariés alors que les grandes échéances se profilent. Pour être complet, il faut savoir qu'au terme de l'année 2015, tandis que le déficit total de France Galop s'est élevé à 45,9 millions d'euros, celui du Trot a atteint 58,7 millions (sachant que 8 millions basculent historiquement du Trot au Galop). Une fuite en avant expliquée en partie par la dissolution du PMH (près de 10 millions de coût pour chaque société mère en 2015).
