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Sa rentrée nous avait déconcertés. Mais En s'imposant courageusement au détriment d'une remarquable Camprock, Jemayel renoue avec le lien conduisant au Prix de Diane programmé cette année quatre semaine après le Prix de Saint-Alary.
Les regards qui s’illuminent. Les mains qui se congratulent. Les félicitations qui fusent de toutes parts. Immense joie autour de l’équipe Al Shaqab Racing. Après la chevauchée victorieuse de Mekhtaal dimanche dans Prix Hocquart, Jemayel vient d’offrir un nouveau succès de prestige à l’écurie du Qatar. Le bonheur n’est pas une idée abstraire. Le bonheur existe vraiment. Nous le croisons régulièrement sur les hippodromes. Nous l’avons rencontré lundi après-midi devant les balances lors du retour de la fille de Lope de Vega. Il fait beau dans chaque sourire. C’est à peine si l’on se préoccupe de l’enquête qui a été ouverte d’office par les commissaires. Certes, Rosvana a été gênée à cent cinquante mètres de l’arrivée, mais elle plafonnait à ce moment-là. Et rien ne prouve que la gagnante soit à l’origine de l’incident. D’ailleurs le résultat sera très vite entériné. “J'ai pensé un instant que Camprock allait venir l’emporter» confie Jean-Claude Rouget. Mais notre pouliche a bien prolongé son effort jusqu’au bout. Aujourd’hui, elle nous montre son vrai visage. Sa course de rentrée nous avait un peu déconcertés. Elle était inexistante. L’ombre d’elle-même. Une contre-performance totalement inexplicable'.
Un mauvais rêve. Une tentative à oublier. Mais le fil d’Ariane n’avait pas été brisé pour autant. Irréprochable l’an passé, Jemayel vient de retrouver son chemin, et ce lien précieux, ténu, conduisant directement à Chantilly. “A deux ans, elle avait effectué un parcours sans faute. De bons débuts, une victoire prometteuse à Longchamp, une deuxième place remarquable dans le Prix des Réservoirs. Nous repartons maintenant sur de bonnes bases”.
Prochain étape, le Prix de Diane, au côté de sa compagne d’entraînement La Cressonnière. “Jadhaba que nous estimons beaucoup pourrait également être au départ. Abondance de biens ne nuit pas » souligne avec humour l’entraîneur palois. Elles retrouveront logiquement Camprock qui n’a pas démérité, loin de là. Battue de peu, après un magnifique effort en pleine piste, la pensionnaire de Pia Brandt perd son invincibilité, tout en ressortant grandie par cette défaite.
Objectif à part entière, le Prix Saint-Alary se disputera cette année quatre semaines avant le Prix de Diane. Il est très important de le souligner. Si certaines grandes championnes telles Sarafina ou Stacelita ont réussi le coup de deux, beaucoup d’autres lauréates du Saint-Alary, ont échoué ensuite à Chantilly. Trop de plumes laissées dans la première bataille. Mais une semaine de repos supplémentaire, peuvent changer la donne. Pour l'entraîneur de pur-sang, la course suivante est toujours de l'immédiat lointain.
Grégory Benoist
jockey de Jemayel, 1re
En dernier lieu (N.D.L.R. : le 24 avril à Chantilly), la pouliche avait été absente pendant tout le parcours. Elle était dans un jour sans. Avec Jean-Claude Rouget, son entraîneur, nous n'avions pas compris ce qui s'était passé. Aujourd'hui, elle a été munie de peaux de mouton afin de la stimuler et de la mettre de l'avant ; cela a été bénéfique. Son entraîneur avait bien senti le coup. Il a aussi senti que la pouliche était peut-être un peu en dedans d'elle. Cette fois, les œillères australiennes ont vraiment fait la différence.
Mickaël Barzalona
jockey de Camprock, 2e
J'ai eu une super course. Nous sommes venus en progression et elle s'est donnée jusqu'au poteau, mais nous sommes tombés sur Jemayel…
Maxime Guyon
jockey de Left Hand, 4e
Elle court bien. Nous avons eu une bonne course derrière la deuxième (Camprock), puis elle a fait une ligne droite correcte. Elle nous a rassurés et devrait un peu monter là-dessus.
Les regards qui s’illuminent. Les mains qui se congratulent. Les félicitations qui fusent de toutes parts. Immense joie autour de l’équipe Al Shaqab Racing. Après la chevauchée victorieuse de Mekhtaal dimanche dans Prix Hocquart, Jemayel vient d’offrir un nouveau succès de prestige à l’écurie du Qatar. Le bonheur n’est pas une idée abstraire. Le bonheur existe vraiment. Nous le croisons régulièrement sur les hippodromes. Nous l’avons rencontré lundi après-midi devant les balances lors du retour de la fille de Lope de Vega. Il fait beau dans chaque sourire. C’est à peine si l’on se préoccupe de l’enquête qui a été ouverte d’office par les commissaires. Certes, Rosvana a été gênée à cent cinquante mètres de l’arrivée, mais elle plafonnait à ce moment-là. Et rien ne prouve que la gagnante soit à l’origine de l’incident. D’ailleurs le résultat sera très vite entériné. “J'ai pensé un instant que Camprock allait venir l’emporter» confie Jean-Claude Rouget. Mais notre pouliche a bien prolongé son effort jusqu’au bout. Aujourd’hui, elle nous montre son vrai visage. Sa course de rentrée nous avait un peu déconcertés. Elle était inexistante. L’ombre d’elle-même. Une contre-performance totalement inexplicable'.
Un mauvais rêve. Une tentative à oublier. Mais le fil d’Ariane n’avait pas été brisé pour autant. Irréprochable l’an passé, Jemayel vient de retrouver son chemin, et ce lien précieux, ténu, conduisant directement à Chantilly. “A deux ans, elle avait effectué un parcours sans faute. De bons débuts, une victoire prometteuse à Longchamp, une deuxième place remarquable dans le Prix des Réservoirs. Nous repartons maintenant sur de bonnes bases”.
Prochain étape, le Prix de Diane, au côté de sa compagne d’entraînement La Cressonnière. “Jadhaba que nous estimons beaucoup pourrait également être au départ. Abondance de biens ne nuit pas » souligne avec humour l’entraîneur palois. Elles retrouveront logiquement Camprock qui n’a pas démérité, loin de là. Battue de peu, après un magnifique effort en pleine piste, la pensionnaire de Pia Brandt perd son invincibilité, tout en ressortant grandie par cette défaite.
Objectif à part entière, le Prix Saint-Alary se disputera cette année quatre semaines avant le Prix de Diane. Il est très important de le souligner. Si certaines grandes championnes telles Sarafina ou Stacelita ont réussi le coup de deux, beaucoup d’autres lauréates du Saint-Alary, ont échoué ensuite à Chantilly. Trop de plumes laissées dans la première bataille. Mais une semaine de repos supplémentaire, peuvent changer la donne. Pour l'entraîneur de pur-sang, la course suivante est toujours de l'immédiat lointain.
Grégory Benoist
jockey de Jemayel, 1re
En dernier lieu (N.D.L.R. : le 24 avril à Chantilly), la pouliche avait été absente pendant tout le parcours. Elle était dans un jour sans. Avec Jean-Claude Rouget, son entraîneur, nous n'avions pas compris ce qui s'était passé. Aujourd'hui, elle a été munie de peaux de mouton afin de la stimuler et de la mettre de l'avant ; cela a été bénéfique. Son entraîneur avait bien senti le coup. Il a aussi senti que la pouliche était peut-être un peu en dedans d'elle. Cette fois, les œillères australiennes ont vraiment fait la différence.
Mickaël Barzalona
jockey de Camprock, 2e
J'ai eu une super course. Nous sommes venus en progression et elle s'est donnée jusqu'au poteau, mais nous sommes tombés sur Jemayel…
Maxime Guyon
jockey de Left Hand, 4e
Elle court bien. Nous avons eu une bonne course derrière la deuxième (Camprock), puis elle a fait une ligne droite correcte. Elle nous a rassurés et devrait un peu monter là-dessus.
