Eric Raffin sera associé à Bold Eagle, en raison de la suspension de Franck Nivard
Suspendu jusqu'à nouvel ordre, depuis samedi dernier, Franck Nivard ne sera pas au sulky de Bold Eagle dimanche à Vincennes dans le Prix René Ballière. Sébastien Guarato s'était assuré de la disponibilité d'Éric Raffin au cas où le professionnel manchois ne retrouvait pas sa licence avant la déclaration des partants, jeudi à midi. En fin de compte, le pilote vendéen sera bel et bien au sulky du fils de Ready Cash. Ce remplacement n'a rien de simple pour lui car le crack de Pierre Pilarski reste spécial, que ce soit au moment du heat, des canters et du départ. Une fois élancé, c'est une vraie machine à trotter semble-t-il mais, même s'il compte 2.483 victoires, une lourde pression pèsera sur les épaules d'Éric.
Franck Nivard sur la touche, vous vous retrouvez aux commandes de Bold Eagle. Quel est votre premier sentiment ?
"J'aurais aimé y être associé dans une autre circonstance. Maintenant, c'est un honneur de s'asseoir à son sulky. Je vais driver un super cheval en pleine forme, comme en témoigne sa récente et brillante victoire lors de sa rentrée. Comme je ne peux pas faire mieux, je ne voudrais pas faire pire... Si je gagne, ce ne sera que normal. La pression, elle est là."
Avez-vous votre petite idée derrière la tête ?
"J'ai eu l'occasion de courir souvent contre lui et de terminer, à plusieurs reprises deuxième. Ce n'est donc pas l'inconnu mais je vais visionner trois ou quatre de ses courses. J'ai vu les petites manières qu'il a. “Francky” le connaît à 200 %, maintenant, à moi de ne pas faire de fausse note. Naturellement, je vais appeler Franck pour des conseils."
Il n'y a eu aucune prise de contact avec Bold...
"Rien. Je vais écouter mon entraîneur. La seule prise de contact aura lieu lors du heat d'échauffement. Maintenant, comment je vois la course ? Difficile de m'avancer."
Allez-vous bien dormir, samedi ?
"Je vais essayer ! Cela va me “travailler”, comme à l'époque de Rapide Lebel. C'était un cheval délicat. Une fois qu'il était sur la bonne jambe, il était sérieux mais pour le mettre sur la bonne, ce n'était pas un cadeau. Cela dit, je commence à avoir un peu de métier et à savoir gérer la pression..."