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Tantième
jeu concoursparis-turf vous invite à suivre et miser gratuitement sur une course virtuelle. La légende est en marche !
Seize cracks galopeurs réunis dans une seule et même épreuve : c’est l'affiche de notre “Course des Légendes”, une compétition virtuelle inédite en France qui se disputera le samedi 1er octobre, veille du Prix de l'Arc de Triomphe, et sera retransmise sur nos différents sites Internet. Objectif pour vous, amis turfistes et lecteurs : tenter de dénicher le Quinté+ et faire ainsi partie des heureux gagnants à se partager la somme globale de 25.000 € (dont 10.000 € en cash pour ceux ayant trouvé les cinq premiers dans l'ordre !). Pour vous aider à faire votre sélection (à valider gratuitement sur nos supports entre le samedi 24 septembre et le samedi 1er octobre, jour de la course), Paris-Turf vous proposera quotidiennement, d'ici au jeudi 29 septembre, avant-veille de notre “Arc de rêve virtuel”, un zoom sur l'un des seize champions en lice. Notre collaborateur François-Charles Truffe est le premier à ouvrir la boîte à souvenirs avec Tantième, double vainqueur d’Arc (en 1950 et 1951).
Grande effervescence à l’arrivée du Prix du Jockey-Club. Nous sommes en 1950, et la photo-finish n'existe pas encore à Chantilly. Grandissime favori de la course, Tantième semble avoir été battu d'une courte tête par Scratch, venu côté corde. C'est du moins l'avis des juges à l'arrivée. Fureur de Roger Poincelet, qui récuse le verdict officiel. Un coup de cravache cingle le visage du cavalier australien William Johnstone, qui lui aurait volé la victoire. Attitude pas vraiment digne d'un vrai gentleman qui lui vaudra quinze jours de mise à pied et 25.000 francs d'amende. Le jockey français prendra sa revanche le mois suivant en allant battre à Ascot la merveilleuse Coronation, associée au même Johnstone. Appartenant à François Dupré et entraîné par François Mathet, Tantième a régné sans partage de 2 à 4 ans, en signant notamment deux victoires dans l'Arc de Triomphe. Dans son Dictionnaire amoureux du cheval, Homéric le décrit “comme un cheval du genre rustique, avec de larges sabots comme soupières, une tête épaisse à l'œil un brin vide, brassicourt et oreillard”. Presque de l'Audiard dans le texte. Mais, sur la piste, c'était un vrai tonton flingueur…
