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Sa petite taille, son courage héroïque, son duo mythique avec Jules Lepennetier. Personne n'a oublié les exploits de la star du trotting tricolore du début des années 2000. Au terme d'une longue et belle carrière riche de quarante-trois victoires, Général du Pommeau s'est construit une vraie légende. Parmi ses supportrices de l'époque, Marine Desgranges, qui avait huit ans en l'an 2000. Et samedi matin, cette passionnée de trot s'est offert un beau cadeau. Elle s'est rendue au Haras du Pays d'Auge pour rendre visite au lauréat du premier Prix d'Amérique du millénaire. Elle a un temps cru que cette rencontre ne serait pas possible suite à de fausses rumeurs au sujet de la santé du fils de Sébrazac. Rumeurs infondées.
A 22 ans, “Général” a toujours bon pied bon œil : “à tel point que je n'ai pas pu trop l'approcher, car il aurait tendance à “chiquer”, nous indique Marine alors qu'elle assiste samedi après-midi aux courses à Lisieux. Le regard vif, très joueur, Général du Pommeau se porte comme un charme. J'étais un peu stressée avant de venir et, en le voyant, j'ai eu pas mal d'émotions. C'est grâce à lui que j'ai découvert les courses lorsque j'étais toute petite.”
Très peu joueuse, c'est surtout le côté sportif des courses qui plaît à Marine : “J'aime la vitesse, le cheval en lui-même et la photographie.” Elle n'hésite d'ailleurs pas à partager ses clichés via Twitter, le réseau social qui nous a permis de faire la connaissance de cette jeune femme passionnée de trot travaillant dans une imprimerie.
