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    Le portrait du samedi : Jacques Cottel

    elodie
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    Message  elodie Dim 25 Sep - 11:21

    Entrepreneur reconnu, Jacques Cottel est devenu au fil des années, et avec la progression constante de son écurie, un propriétaire incontournable au trot. Dimanche, il sera représenté notamment par Dragon du Fresne dans le Prix des Élites, mais d'autres chevaux portant sa casaque seront également en piste sur de nombreux hippodromes.

    Dimanche 26 juin 2016 restera une date importante dans la vie de propriétaire de Jacques Cottel. En s'imposant dans le Prix d'Essai, Dragon du Fresne lui offre une première victoire au niveau groupe I. On croit à un aboutissement pour ce chef d'entreprise qui possède des chevaux depuis plus de trente ans mais, pour lui, il faut déjà penser à demain et espérer vivre d'autres grands moments de bonheur : “Cette victoire au plus haut niveau récompense tout le travail effectué, mais c'est une suite logique, le début d'une belle histoire.” Pourtant, l'histoire est déjà belle pour celui qui est devenu propriétaire au milieu des années 80 : “Mes parents étaient turfistes et, dès que j'ai vu les premières images des chevaux à la télévision, lors de la retransmission du Tiercé, j'ai été séduit. Ma passion pour les chevaux remonte à plus de cinquante ans. J'allais sur les champs de courses et je n'hésitais pas à faire régulièrement des allers-retours entre Vesoul et Paris pour me rendre à Vincennes. Le jeu ne m'intéresse pas, au contraire des chevaux et de la compétition. J'ai été bercé par les exploits d'Une de Mai, Toscan, Alexis III, Idéal du Gazeau et Jiosco notamment.” Le champion de la famille Levesque sera le déclencheur des envies de propriétariat de Jacques Cottel, sa casaque n'étant pas sans rappeler celle des Levesque, inversée : “J'avais une grande admiration pour lui et je m'étais dit que si j'avais la possibilité d'acheter un cheval, ce serait un produit de Jiosco. J'ai eu cette chance.” Mais son premier succès, il le doit à Ville Rose, un soir d'été 1990. Avec un nom pareil, ce trotteur ne pouvait être entraîné que dans le Sud-Ouest : “Richard Denéchère a été à la base de mon entrée dans le monde des courses et c'est par son intermédiaire que j'ai pu avoir un fils de Jiosco, Viosco. Mais comme sa carrière a été très courte, seulement deux courses, et sans résultat, il m'a ensuite proposé Ville Rose. D'ailleurs, ma première victoire a eu lieu le jour de mon anniversaire, le 3 juillet.”



    Que de chemin parcouru depuis pour Jacques Cottel. De sa passion pour les chevaux est née une écurie qui est désormais présente aux quatre coins de la France, avec des résultats en constante progression depuis une dizaine d'années. De sa réussite professionnelle, leader français dans les meubles de cuisine et salle de bains avec son entreprise Rema You, Jacques Cottel a voulu copier ce modèle et en faire autant avec ses chevaux. Raison pour laquelle il opère en 2004 un changement dans son management et dans le mode de fonctionnement de son écurie : “Je voulais m'ouvrir d'autres horizons que la province. Mon objectif était de courir à Paris et de gagner de belles courses. Comme Richard Denéchère n'était pas trop enclin à voyager, j'ai décidé d'avoir un entraîneur pour courir à Vincennes et il m'a dirigé vers Laurent Abrivard.”



    Douze ans plus tard, cette association s'impose donc pour la première fois dans un classique par l'intermédiaire de Dragon du Fresne. Ce succès et sa cinquième place dans le classement des propriétaires en 2015 donnent raison à Jacques Cottel, mais l'entrepreneur qu'il est a également insufflé son tempérament de gagneur : “Dans les affaires, comme aux courses, j'aime la compétition, j'aime gagner. Je m'identifie à mes chevaux et je les aime beaucoup. Dans le marasme actuel, il y aurait une piste à creuser ; celle d'ouvrir la porte aux sportifs, ceux qui aiment comme moi la compétition.  J'ai dupliqué ma réussite professionnelle au monde des courses et d'autres peuvent aussi le faire.” La recherche de la performance et des résultats l'ont conduit à s'entourer d'une équipe qui avait le même profil, la même ambition que lui : “On ne peut pas subir ! Un professionnel doit faire la différence, améliorer les performances du cheval et en tirer la quintessence. Pour moi, ce n'est pas un hasard de gagner.” Ce n'est pas un hasard de gagner et quand on inclut dans son équipe des entraîneurs tels que Franck Leblanc, Thierry Duvaldestin ou bien encore Benjamin Goetz (“c'est un gagneur comme moi et il connaît parfaitement les qualités de ses chevaux, mais aussi celles de ses adversaires”), les chances de réussir ne sont que plus grandes, mais tout un travail de sélection a été effectué auparavant : “Les entraîneurs sont des maillons importants dans la réussite sportive et financière de l'écurie, mais il ne faut pas oublier tout ce qui a été réalisé en amont, que ce soit par Philippe Delaunay - un préparateur important avec qui j'ai acheté Dragon du Fresne lors des Ventes à Caen -, Étienne Hamard, Hervé Choplin ou bien Benedetto Marigliano pour débourrer et qualifier les poulains. Selon la qualité des chevaux, ils sont ensuite répartis chez les entraîneurs, les meilleurs pour Paris, les autres pour la province. Depuis maintenant cinq/six ans, sur les trente yearlings que j'achète, on arrive à en sortir une demi-douzaine pour Paris. Je fais très attention aux origines et notamment à celles de la mère qui représente, à mon avis, 75 % de la valeur du cheval.” Une organisation bien rodée qui prend beaucoup de temps à Jacques Cottel, “entre trois et quatre heures par jour, je suis un propriétaire impliqué et actif”, mais dont les bons résultats cautionnent ce mode de fonctionnement nécessaire à la réussite de l'écurie : “Il faut environ un million pour faire tourner l'écurie, qui est composée d'une centaine de chevaux tout compris et je ne compte pas les investissements lors des ventes car je considère que mon parc cheval est un capital.” Malgré un discours cartésien qui pourrait laisser croire, à tort, que seul le résultat est important, Jacques Cottel reste très attaché à ses chevaux, et il a trouvé avec l'élevage un moyen pour les garder au plus près de lui : “J'aime tellement mes chevaux qu'il m'était très difficile de m'en séparer. Faire de l'élevage me permet d'avoir un œil sur eux.” Dimanche, c'est depuis les tribunes de Vincennes que Jacques Cottel aura les yeux de Chimène pour Dragon du Fresne, Américaine et Dzeus d'Avignère.

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