pronoturf-Elodie et Phil 59

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    Portrait du samedi, Brigitte Renk 21/10/16

    elodie
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    Portrait du samedi,  Brigitte Renk  21/10/16 Empty Portrait du samedi, Brigitte Renk 21/10/16

    Message  elodie Ven 21 Oct - 19:48

    Rencontre avec Brigitte Renk.
    L’événement de dimanche à Saint-Cloud, le Grand Prix des Femmes Jockeys, premier Quinté+ réservé à la gent féminine, est l’occasion d’aller à la rencontre de l’une des toutes premières professionnelles à s’être illustrée à ce niveau de compétition et à s’y être imposée. La première fois, en 1999, Brigitte Renk avait traversé les Alpes pour venir remporter l’Omnium à Longchamp avec un certain Top Way.

    C’était bien avant son installation en France en tant qu’entraîneur. Encore que Brigitte Renk n’ait définitivement raccroché ses bottes que depuis l’an dernier… “Je faisais pas mal d’allers-retours entre la France et la Suisse, à cette époque. Et je courais également beaucoup en Allemagne, où j’ai fait mes vrais débuts en course, alors en tant qu’amateur, vers 13-14 ans.”

    Son père Adolf, qui comptait lui-même parmi les meilleurs gentlemen helvètes, et qui élève désormais en France, “m’a tout appris. Nous avions quelques chevaux à la maison. De mon côté, j’ai travaillé parallèlement dans l’immobilier pendant un temps avant de passer professionnelle...”Cela ne l’a pas empêchée de remporter “toutes les belles courses en Suisse”, dont le Derby par deux fois (1997 et 2003) et six Cravaches d’Or !

    Aujourd’hui, Brigitte entraîne sur le site d’Avilly-Saint-Léonard, dont les pistes ne sont qu’à quelques kilomètres de celles de Chantilly. “C’était le but de ma venue en France, il y a maintenant une douzaine d’années, car j’avais déjà 36-37 ans et ma carrière de jockey était derrière moi.”

    Pour autant, elle a continué à beaucoup monter. D’une part, parce que du fait de son palmarès (français et suisse), elle était sollicitée par nombre d’entraîneurs, dont Jean-Claude Rouget pour lequel elle courait souvent, à Lyon notamment ; d’autre part, grâce au nouveau circuit réservé aux femmes jockeys mis en place en 2006, qu’elle remportera à deux reprises. “C’était très bien de lancer ce circuit, même si les conditions de course limitaient un peu le niveau des chevaux et le nombre de partants. Elles ont changé depuis. Mais l’autre problème est que ce sont toujours un peu les mêmes auxquelles on fait appel. Ce n’est pas l’idéal pour les autres, l’un des objectifs étant de donner une chance aux apprenties. Tous les entraîneurs n’ont-ils peut-être pas joué le jeu.”



    Se battre, en course et contre les préjugés




    Depuis son statut d’entraîneur, Brigitte peut, en effet, désormais analyser la situation des deux côtés de la barrière. Aussi voit-elle d’un très bon œil l’idée qui plane depuis déjà un bon moment dans l’espoir d’une concrétisation, celle d’octroyer une décharge aux femmes jockeys, par exemple, au bout d’un an d’apprentissage. “C’est un métier très dur”, dans le sens où il faut se battre, en course mais encore aussi contre les préjugés ; “et, à poids égal, c’est encore plus difficile. Ce serait un moyen qui pourrait leur permettre de monter davantage. Car il faut beaucoup monter pour progresser, et pas toujours des “mauvais” chevaux… Les femmes jockeys sont encore trop souvent considérées comme des cavalières.”

    Le manque de force physique est-il un gros handicap ? “Oui, les femmes sont moins fortes à la lutte. À l’exception de Delphine Santiago ! Mais tout le parcours d’une épreuve compte également. C’est tout aussi important de courir avec sa tête. Nombreuses sont celles qui montent des parcours très corrects. Et puis, elles ont souvent plus de sentiment et savent bien s’y prendre avec les chevaux anxieux qu’il faut savoir détendre, ou compliqués qu’il faut réussir à comprendre.”



    Et les femmes qui font monter des femmes, c’est pour leurs compétences en tant que jockeys ou pour leurs qualités féminines ? “Pour les deux, je pense. Pour ma part, c’est surtout en fonction des chevaux auxquelles je les associe...” Parmi celles qui ont eu la confiance de la Suissesse cette année, citons Laura Poggionovo, Sabina Groenbaeck, Berit Weber et, bien sûr, Margot Romary qui travaille à l’écurie. Concernant cette dernière, “ça a été très dur pour la lancer car il est difficile d’expliquer à un propriétaire de prendre une fille au lieu d’un apprenti pour défendre les chances de son cheval… à poids égal. Il faut trouver des arguments ! Aussi, les faire bénéficier d’une décharge rendrait les choses plus faciles.”

    En province, toutefois, il semblerait que cela évolue un peu mieux qu’à Paris. Loin de la concurrence avec les top-jockeys qui est rude, pour tout le monde (!), les femmes jockeys sont beaucoup plus nombreuses à monter régulièrement, c’est-à-dire à exercer véritablement le métier qu’elles ont choisi. Car, il faut rappeler que l’école des courses hippiques de l’AFASEC, qui compte plus de 50 % de filles parmi ses élèves, ne les prépare pas uniquement aux rôles de lad ou de cavalière d’entraînement, même si elles y excellent !



    Évidemment, il y a du chemin à faire avant d’égaler le palmarès de Brigitte Renk qui a dépassé les trois cents victoires, en vingt-trois ans de carrière, dont plusieurs succès dans des quintés, “mixtes”, que ce soit grâce à Milongo, Magadino ou encore Lorzane, partout en France ; le plus beau restant sans doute celui que lui a offert son fidèle Top Way en 2006, alors âgé de 12 ans, dans le Grand Handicap de la Manche à Deauville.



    Bio express de Brigitte Renk :




    Bio express
    • Née le 1er mars 1967 (49 ans)
    • Originaire de Suisse
    • Entraîneur à Avilly-Saint-Léonard
    • Nombre de victoires en tant que jockey : 318
    • Derby suisse en 1997 et 2003
    • Six Cravaches d’Or en Suisse
    • Double vainqueur du Championnat de France des femmes jockeys
    • Grand Handicap de la Manche avec Top Way

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