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Le point de vue par Marcel Chaouat, Propriétaire et animateur de l’Ecurie Passion Racing Club, membre du Comité et du Conseil d’Administration de France Galop.
Il y a quelque temps, j’ai eu le malheur de ne pas comprendre la décision du handicapeur et d’avoir été trop virulent à son goût quand je lui ai demandé des explications. L’histoire remonte à l’achat par notre écurie de groupe “Passion Racing Club” d’Équinoxe, gagnant d’une épreuve à réclamer. Si le cheval nous avait séduits par ses performances et son physique, sa valeur handicap de 31 était aussi un argument supplémentaire. Or, à notre grand étonnement, nous nous sommes retrouvés lors du premier engagement sous nos couleurs avec un cheval en 33 de valeur. En général, et l’auteur de ces lignes a un peu d’expérience en la matière, un cheval garde sa valeur à l’issue d’une course à réclamer, surtout s’il change de propriétaire... C’est un peu comme si vous achetiez des actions en bourse à 30 euros et qu’on vous les facturait finalement 35 euros. On ne doit pas changer la valeur après une vente ! C’est difficile à digérer. J’ai l’intime conviction que, pour avoir osé dire ce que nous pensions, nous payons là un crime lèse-majesté. Pour l’intérêt de tous, et notamment des propriétaires, il semble indispensable d’adopter une mesure simple : un cheval doit conserver la même valeur après sa tentative à réclamer, (ou comme je l’ai suggéré à la direction juridique de France Galop que le handicapeur révise s’il y a lieu la valeur des chevaux avant la mise en vente, de cette manière l’acheteur sait la valeur du cheval qu’il achète).
Coïncidence (je ne le pense pas), More Than This, autre cheval de notre écurie, a couru deux handicaps en valeur 33. À l’issue de ces deux courses, il a baissé d’une livre et s’est donc retrouvé en 32,5 de valeur. Ensuite, il a gagné une course à réclamer et s’est vu infliger une pénalisation de trois kilos par le handicapeur. De mémoire d’homme de cheval, je n’ai jamais vu une telle sanction après une victoire à réclamer. Récemment, ce cheval a couru un quinté de Craon et a dû se contenter de la cinquième place, malgré une courageuse défense. Sans sa surcharge, il aurait couru dans la deuxième épreuve de ce handicap avec une vraie chance de l’emporter. Encore une fois, je ne peux m’empêcher de penser que nous avons subi un traitement particulier des handicapeurs.
Comme l’erreur est humaine, et que l’émotion joue un rôle dans tout jugement, il faut, à mon sens, remplacer l’homme par des règles arithmétiques simples et objectives pour fixer les surcharges dans les handicaps. Cela éviterait toute contestation, d’autant qu’on sait que l’homme se trompe régulièrement.
Il y a quelque temps, j’ai eu le malheur de ne pas comprendre la décision du handicapeur et d’avoir été trop virulent à son goût quand je lui ai demandé des explications. L’histoire remonte à l’achat par notre écurie de groupe “Passion Racing Club” d’Équinoxe, gagnant d’une épreuve à réclamer. Si le cheval nous avait séduits par ses performances et son physique, sa valeur handicap de 31 était aussi un argument supplémentaire. Or, à notre grand étonnement, nous nous sommes retrouvés lors du premier engagement sous nos couleurs avec un cheval en 33 de valeur. En général, et l’auteur de ces lignes a un peu d’expérience en la matière, un cheval garde sa valeur à l’issue d’une course à réclamer, surtout s’il change de propriétaire... C’est un peu comme si vous achetiez des actions en bourse à 30 euros et qu’on vous les facturait finalement 35 euros. On ne doit pas changer la valeur après une vente ! C’est difficile à digérer. J’ai l’intime conviction que, pour avoir osé dire ce que nous pensions, nous payons là un crime lèse-majesté. Pour l’intérêt de tous, et notamment des propriétaires, il semble indispensable d’adopter une mesure simple : un cheval doit conserver la même valeur après sa tentative à réclamer, (ou comme je l’ai suggéré à la direction juridique de France Galop que le handicapeur révise s’il y a lieu la valeur des chevaux avant la mise en vente, de cette manière l’acheteur sait la valeur du cheval qu’il achète).
Coïncidence (je ne le pense pas), More Than This, autre cheval de notre écurie, a couru deux handicaps en valeur 33. À l’issue de ces deux courses, il a baissé d’une livre et s’est donc retrouvé en 32,5 de valeur. Ensuite, il a gagné une course à réclamer et s’est vu infliger une pénalisation de trois kilos par le handicapeur. De mémoire d’homme de cheval, je n’ai jamais vu une telle sanction après une victoire à réclamer. Récemment, ce cheval a couru un quinté de Craon et a dû se contenter de la cinquième place, malgré une courageuse défense. Sans sa surcharge, il aurait couru dans la deuxième épreuve de ce handicap avec une vraie chance de l’emporter. Encore une fois, je ne peux m’empêcher de penser que nous avons subi un traitement particulier des handicapeurs.
Comme l’erreur est humaine, et que l’émotion joue un rôle dans tout jugement, il faut, à mon sens, remplacer l’homme par des règles arithmétiques simples et objectives pour fixer les surcharges dans les handicaps. Cela éviterait toute contestation, d’autant qu’on sait que l’homme se trompe régulièrement.
