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En s'adjugeant son quatorzième succès dans un groupe I ou même en se classant deuxième, le champion dépasserait aux gains Ready Cash et deviendrait le plus riche trotteur français de tous les temps. Il lui faut néanmoins conjurer le mauvais sort.
“On savait que l'on pouvait être crédité d'un numéro en seconde ligne (9) car ce n'est pas comme en France : il n'y a pas de priorité aux gains. Mais pas question de reculer. Ce n'est pas dans mon état d'esprit. Et puis, Timoko a bien vaincu dans un Kymi Grand Prix avec le 10...”
Richard Westerink est déjà en mode Prix d'Amérique : “Cette course tombe à pic dans un planning qui va le mener au dernier dimanche de janvier. Je n'ai pas envie de lui montrer la piste noire de Vincennes deux à trois fois avant. Il courra une “B”voiredeux. J'aurais pu aussi aller chez moi, aux Pays-Bas, à Wolvega, mais c'est à douze heures de route. Milan, c'est moins loin…”
Le record de gains de ReadyCash (4.282.300 euros) n'est donc pas la motivation première : “Si cela doit venir, cela voudra dire que le cheval est encore très compétitif. Ce n'est pas une “machine”, il a toujours tout donné. Il est normal aussi qu'à la fin juin, il ait eu un coup de pompe, des soucis d'arthrose. Maintenant, je peux vous garantir qu'ils sont oubliés. Il y a longtemps, trèslongtemps que jene l'ai pas eu comme cela. Et lorsque j'ai appris que Björn (Goop) ne pourrait, peut-être, pas le mener, j'étais très déçu. Heureusement, cela s'est arrangé, l'Italie accordant une dérogation du fait que la sanction ne dépassait pas trois jours en Suède. Maintenant, mon job est fait. À lui de jouer…”
Logiquement, Timoko devrait faire aussi bien qu'en novembre 2013 où, dans cette épreuve, associé alors à Jos Verbeeck, il s'était classé deuxième de Marielles.
Le champion international croisera sur sa route le bon Ringostarr Treb, restant sur trois succès dans les groupes I (sur le mile alors qu'on est là sur 2.100 mètres), mais de valeur Sweden Cup alors que le français courrait l'Elitloppet
.
Truman Dairpet en embuscade
La candidature de Timoko l'éclipse un peu, mais le pensionnaire de Nicolas Ensch sera l'autre atout français. L'engagement n'est pas pris à la légère, d'autant que le sort l'a gâté avec le numéro 3. “C'est moins loin de la maison que Lyon. Il a très bien couru à deux reprises, sous mon entraînement, sur cette distance. Fabrice Souloy m'a dit que je ne serai pas ridicule du tout à cette époque de l'année. Le cheval est très bien. Je me suis laissé tenter…”
“On savait que l'on pouvait être crédité d'un numéro en seconde ligne (9) car ce n'est pas comme en France : il n'y a pas de priorité aux gains. Mais pas question de reculer. Ce n'est pas dans mon état d'esprit. Et puis, Timoko a bien vaincu dans un Kymi Grand Prix avec le 10...”
Richard Westerink est déjà en mode Prix d'Amérique : “Cette course tombe à pic dans un planning qui va le mener au dernier dimanche de janvier. Je n'ai pas envie de lui montrer la piste noire de Vincennes deux à trois fois avant. Il courra une “B”voiredeux. J'aurais pu aussi aller chez moi, aux Pays-Bas, à Wolvega, mais c'est à douze heures de route. Milan, c'est moins loin…”
Le record de gains de ReadyCash (4.282.300 euros) n'est donc pas la motivation première : “Si cela doit venir, cela voudra dire que le cheval est encore très compétitif. Ce n'est pas une “machine”, il a toujours tout donné. Il est normal aussi qu'à la fin juin, il ait eu un coup de pompe, des soucis d'arthrose. Maintenant, je peux vous garantir qu'ils sont oubliés. Il y a longtemps, trèslongtemps que jene l'ai pas eu comme cela. Et lorsque j'ai appris que Björn (Goop) ne pourrait, peut-être, pas le mener, j'étais très déçu. Heureusement, cela s'est arrangé, l'Italie accordant une dérogation du fait que la sanction ne dépassait pas trois jours en Suède. Maintenant, mon job est fait. À lui de jouer…”
Logiquement, Timoko devrait faire aussi bien qu'en novembre 2013 où, dans cette épreuve, associé alors à Jos Verbeeck, il s'était classé deuxième de Marielles.
Le champion international croisera sur sa route le bon Ringostarr Treb, restant sur trois succès dans les groupes I (sur le mile alors qu'on est là sur 2.100 mètres), mais de valeur Sweden Cup alors que le français courrait l'Elitloppet
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Truman Dairpet en embuscade
La candidature de Timoko l'éclipse un peu, mais le pensionnaire de Nicolas Ensch sera l'autre atout français. L'engagement n'est pas pris à la légère, d'autant que le sort l'a gâté avec le numéro 3. “C'est moins loin de la maison que Lyon. Il a très bien couru à deux reprises, sous mon entraînement, sur cette distance. Fabrice Souloy m'a dit que je ne serai pas ridicule du tout à cette époque de l'année. Le cheval est très bien. Je me suis laissé tenter…”
