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Auteur d’une magnifique fin de course dans le Prix Greffulhe (Gr. II), Recoletos a vraiment fait impression et gagné son ticket d’entrée pour le Prix du Jockey-Club, dans lequel il va être supplémenter ce mercredi matin, au prix de 72.000 euros… Carlos Laffon-Parias s’est confié au sujet de son pensionnaire.
Recoletos n’avait pu se mettre en évidence l’an passé, il fait feu de tout bois cette saison. Est-ce une surprise ?
Non, pas vraiment, car j’ai toujours estimé ce poulain. À chaque fois qu’il a couru, je comptais sur lui. Le jour de ses débuts, à Chantilly, cela s’était mal passé ; il était resté dans les stalles… cela ne reflétait pas sa valeur. Depuis, il s’est bien rattrapé ! À chaque sortie, il bat ce qu’il a à battre et le fait plaisamment. Le poulain a changé, grâce au bon travail de son cavalier du matin, Stéphane Laurent. Il est moins tendu et est devenu plus maniable. De plus, Olivier (Peslier) lui donne toujours des parcours sur mesure. Ainsi, le poulain ne prend pas dur lors de ses courses. Dernièrement, dans le Prix Greffulhe, Olivier a monté une très belle course.
Recoletos sera vraisemblablement l’un des favoris dimanche.
Je ne sais pas s’il sera l’un des favoris ; ce n’est pas moi qui décide de cela. Il va rencontrer le gagnant de la Poule (N.D.L.R. : Brametot). Il y a les poulains qu’il a déjà battus, plus ceux qui se rajoutent… Rien n’est joué d’avance. Mais je suis confiant. Il devrait très bien courir. Sa préparation s’est très bien déroulée. Quant au terrain, il s’adapte à tout. Il n’a pas plu et la piste sera rapide. Il est vrai que souvent les produits de Whipper aiment les sols bien souples, mais Recoletos a une action de cheval de terrain léger. Il ne devrait donc pas être gêné.
En 2004, Prospect Park, pour votre entraînement, avait terminé deuxième de l’ancienne version de ce groupe I. Y a-t-il des similitudes entre Recoletos et lui ?
Ils sont complètement différents… Déjà, Prospect Park avait couru sur la distance classique mais Recoletos est certainement plus maniable et il a, surtout, un meilleur changement de vitesse.
En 2008, c’est Chinchon qui terminait cinquième du Prix de Jockey-Club, sous les mêmes couleurs que Recoletos. Dario Hinojosa et vous, c’est une belle histoire d’amitié. Il vous fait confiance depuis toujours.
Oui, tous les deux nous nous connaissons depuis quarante ans. Son premier cheval chez moi a été Pharatta, qui a gagné groupe en France et aux États-Unis… Puis, il y a eu, entre autres, Ronda, qui s’est imposée dans les Falmouth Stakes (Gr. II) à Newmarket, et Chinchon. Dario, c’est un ami. On va au-delà d’une simple relation entre un entraîneur et un propriétaire. C’est une relation amicale ; c’est toujours plus agréable. C’est toujours bien de partager des moments de victoires, mais c’est vrai qu’avec lui, cela a une toute autre connotation.
Recoletos n’avait pu se mettre en évidence l’an passé, il fait feu de tout bois cette saison. Est-ce une surprise ?
Non, pas vraiment, car j’ai toujours estimé ce poulain. À chaque fois qu’il a couru, je comptais sur lui. Le jour de ses débuts, à Chantilly, cela s’était mal passé ; il était resté dans les stalles… cela ne reflétait pas sa valeur. Depuis, il s’est bien rattrapé ! À chaque sortie, il bat ce qu’il a à battre et le fait plaisamment. Le poulain a changé, grâce au bon travail de son cavalier du matin, Stéphane Laurent. Il est moins tendu et est devenu plus maniable. De plus, Olivier (Peslier) lui donne toujours des parcours sur mesure. Ainsi, le poulain ne prend pas dur lors de ses courses. Dernièrement, dans le Prix Greffulhe, Olivier a monté une très belle course.
Recoletos sera vraisemblablement l’un des favoris dimanche.
Je ne sais pas s’il sera l’un des favoris ; ce n’est pas moi qui décide de cela. Il va rencontrer le gagnant de la Poule (N.D.L.R. : Brametot). Il y a les poulains qu’il a déjà battus, plus ceux qui se rajoutent… Rien n’est joué d’avance. Mais je suis confiant. Il devrait très bien courir. Sa préparation s’est très bien déroulée. Quant au terrain, il s’adapte à tout. Il n’a pas plu et la piste sera rapide. Il est vrai que souvent les produits de Whipper aiment les sols bien souples, mais Recoletos a une action de cheval de terrain léger. Il ne devrait donc pas être gêné.
En 2004, Prospect Park, pour votre entraînement, avait terminé deuxième de l’ancienne version de ce groupe I. Y a-t-il des similitudes entre Recoletos et lui ?
Ils sont complètement différents… Déjà, Prospect Park avait couru sur la distance classique mais Recoletos est certainement plus maniable et il a, surtout, un meilleur changement de vitesse.
En 2008, c’est Chinchon qui terminait cinquième du Prix de Jockey-Club, sous les mêmes couleurs que Recoletos. Dario Hinojosa et vous, c’est une belle histoire d’amitié. Il vous fait confiance depuis toujours.
Oui, tous les deux nous nous connaissons depuis quarante ans. Son premier cheval chez moi a été Pharatta, qui a gagné groupe en France et aux États-Unis… Puis, il y a eu, entre autres, Ronda, qui s’est imposée dans les Falmouth Stakes (Gr. II) à Newmarket, et Chinchon. Dario, c’est un ami. On va au-delà d’une simple relation entre un entraîneur et un propriétaire. C’est une relation amicale ; c’est toujours plus agréable. C’est toujours bien de partager des moments de victoires, mais c’est vrai qu’avec lui, cela a une toute autre connotation.
