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Toute la rédaction de Paris-Turf vous souhaite un Joyeux Noël.
“Je ne vais pas mener ce dimanche, tout comme lundi.” Beaucoup n'ont sans doute pas prêté attention à cette petite phrase extraite de la rubrique hebdomadaire de notre consultant Jean-Michel Bazire (cf. notre édition du mardi 19 décembre). Beaucoup, mais pas tous ! En effet, ce week-end, c'est Noël. Du moins, lundi. Et Noël, c'est l'occasion de se retrouver en famille, de partager un bon repas et d'échanger des cadeaux, comme le veut la tradition. Si notre “JMB national”, qui a encore réalisé un numéro en 2017 et s'apprête à être sacré Sulky d'Or pour la dix-neuvième fois, ne doit rien à personne et peut s'offrir la liberté de ne pas être présent à Vincennes dimanche et lundi, nombreux sont ceux qui n'auront pas cette chance… À Vincennes et ailleurs. Non, car il y a courses ! Et un jour sans courses, c'est péché ! Rien oblige les professionnels (et les turfistes) à se rendre sur un hippodrome un 25 décembre, me direz-vous… C'est vrai mais, quand on a quelques chevaux seulement pour faire “tourner la boutique”, que la saison n'a peut-être pas été à la hauteur des espérances et qu'un bon engagement se présente ce jour-là, difficile de “rester au chaud”, non ? Encore plus s'il y a des propriétaires derrière… Et que dire du personnel des courses ; lui, il n'a carrément pas le choix ! Il doit suivre le mouvement. Coûte que coûte. Parfois en devant braver les kilomètres, pour ceux qui ne sont pas en meeting. En même temps, si on fait ce métier-là, c'est qu'on l'a choisi. On parle d'ailleurs plus souvent d'une passion que d'un métier, c'est bien ça ? En somme, pas le droit de se plaindre. “Ce n'est pas un milieu de fainéants !”, peuvent aller jusqu'à clamer certains “durs à cuire”. Soyez tranquilles : même sans mettre les pieds sur un champ de courses un 25 décembre, vous ne serez pas considérés comme tels… N'est-ce pas “JMB” ? Des professions où l'on est sur le pont 365 jours sur 365, il n'en existe pas beaucoup. Et de toute façon, il faudra bien y mettre les pieds à l'écurie ; nourrir ces “braves bêtes” qui n'en ont cure de Noël… Sérieusement, qu'est-ce qui empêcherait une fois, rien qu'une fois, de faire relâche ? Le football a sa trêve durant l'hiver. Le rugby aussi. Et bien d'autres sports encore. Alors, pourquoi ne pas rayer la date du 25 décembre sur le calendrier des courses ? Sur cette réflexion, teintée d'une légère provocation, je vous l'accorde, toute la rédaction de “Paris-Turf” vous souhaite un joyeux Noël. Et dites-vous que vous ne serez pas les seuls à œuvrer lundi : un quotidien hippique, qui a fêté ses 70 ans en 2016, sera bel et bien en vente chez votre marchand de journaux… comme 363 autres jours dans l'année !
