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Puisque il est de coutûme, à cette période de l’année, de formuler ses vœux, j’émets le souhait de continuer à travailler dans la sérénité, disposer d’une écurie qui tourne bien et avoir toujours la confiance de ceux qui font régulièrement appel à moi. J’exerce un métier de passion. Je le vis à 100 % et j’espère que ceux qui nous dirigent ont bien conscience de la situation actuelle. Est-elle catastrophique ? Non. Préoccupante ? Oui. J’aimerais - pour la clarté de notre filière - que le grand débat entre Equistratis, le PMU et les Sociétés Mères ait lieu. La bataille des chiffres ne conduit à rien. Il est temps de s’asseoir autour d’une table et d’apporter des réponses concrètes. La vitrine des courses, au Trot, en France, c’est Vincennes. L’hippodrome de Paris est un bel atout pour promouvoir notre métier. Je fais partie de ceux qui éprouvent, parfois, un manque de reconnaissance de notre job. Le démocratiser ? On ne demande que ça. Que les jeunes aient envie de venir et de jouer aux courses, c’est un enjeu central. Le temple du Trot présente des infrastructures magnifiques que l’on pourrait peut-être développer davantage. Le potentiel est là. Pour en revenir à des considérations plus personnelles, je dirais que j’ai pris consience, ces dernières années, qu’être en bonne santé est la condition essentielle à une vie épanouie. Ca peut sembler tomber sous le sens, mais on s’en rend vraiment compte lorsque l’on est blessé. J’ai bossé, mais j’ai eu de la chance de retrouver des résultats sensiblement identiques à ceux que j’avais avant mon accident (2013). Cette année, pourquoi ne pas tenter de battre mon record de 200 victoires ? C’est un challenge intéressant et ça passe par une écurie qui fonctionne bien. Cet hiver, on a mis un peu plus de chevaux de côté que les autres années pour la belle saison, ne faisant pas du meeting d’hiver d’un objectif à part entière. Cela nous donnera t-il raison ?
