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“J'ai couru mon premier Prix d'Amérique en 2010. C'était avec Oyonnax. Avant le coup, nous étions loin de disposer de la première chance (172/1). Je ne peux pas dire que je comptais gagner ! Mais être au départ d'une telle épreuve, c'est déjà tout simplement magnifique. J'ai mené une course pour être au mieux cinquième. Sans faire d'efforts, je me suis retrouvé derrière les leaders. Et toujours sans faire d'efforts, je me suis fait ramener. Quand le cheval a vu le jour à l'entrée de la ligne droite, il était content (rires), car il était resté bloqué dans les préparatoires. Il a vraiment bien sprinté. À cet instant, j'étais déjà heureux, car je savais que j'allais être dans les trois. Je voyais que Meaulnes du Corta, qui avait animé l'épreuve, était fatigué. Et c'est sur le poteau qu'Oyonnax est venu dominer Quaker Jet, que nous avions pisté toute la route. Ce jour-là, j'ai eu le parcours de rêve. On peut refaire dix fois la course, je n’aurais sûrement pas un tel déroulement favorable. Au passage du poteau, j'étais sur un nuage ! J'étais super content ! J'avais du mal à y croire. Je réalisais un rêve de gamin. Avec mes proches, on a fêté la victoire pendant deux jours. Et pendant un an, on a bu pas mal de champagne (rires). Je mesure pleinement la chance que j'ai d'avoir gagné le Prix d'Amérique, d'autant plus pour ma première participation. Par rapport à certains grands drivers, qui l'ont couru à maintes reprises sans parvenir à le remporter, j'avoue que j'ai de la chance. Une victoire dans le Prix d'Amérique, c'est ce qu'il y a de mieux au monde. Elle restera gravée toute ma vie ! Et même après ! À ce jour, j'ai plus de mille succès à mon actif. Mais celui-ci en vaut bien deux mille ! Concernant mon favori pour l'édition 2018, je n'invente pas grand-chose. Ce sera Readly Express. Dans le “Ténor de Baune” et le “Belgique”, il m'a laissé une très belle impression.”
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J-6 - SÉBASTIEN ERNAULT : "MON PREMIER PRIX D'AMÉRIQUE"
elodie- Messages : 14581
Date d'inscription : 08/05/2011
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Localisation : Dans le 08 - et c'est très joli ! oui ! oui !
“J'ai couru mon premier Prix d'Amérique en 2010. C'était avec Oyonnax. Avant le coup, nous étions loin de disposer de la première chance (172/1). Je ne peux pas dire que je comptais gagner ! Mais être au départ d'une telle épreuve, c'est déjà tout simplement magnifique. J'ai mené une course pour être au mieux cinquième. Sans faire d'efforts, je me suis retrouvé derrière les leaders. Et toujours sans faire d'efforts, je me suis fait ramener. Quand le cheval a vu le jour à l'entrée de la ligne droite, il était content (rires), car il était resté bloqué dans les préparatoires. Il a vraiment bien sprinté. À cet instant, j'étais déjà heureux, car je savais que j'allais être dans les trois. Je voyais que Meaulnes du Corta, qui avait animé l'épreuve, était fatigué. Et c'est sur le poteau qu'Oyonnax est venu dominer Quaker Jet, que nous avions pisté toute la route. Ce jour-là, j'ai eu le parcours de rêve. On peut refaire dix fois la course, je n’aurais sûrement pas un tel déroulement favorable. Au passage du poteau, j'étais sur un nuage ! J'étais super content ! J'avais du mal à y croire. Je réalisais un rêve de gamin. Avec mes proches, on a fêté la victoire pendant deux jours. Et pendant un an, on a bu pas mal de champagne (rires). Je mesure pleinement la chance que j'ai d'avoir gagné le Prix d'Amérique, d'autant plus pour ma première participation. Par rapport à certains grands drivers, qui l'ont couru à maintes reprises sans parvenir à le remporter, j'avoue que j'ai de la chance. Une victoire dans le Prix d'Amérique, c'est ce qu'il y a de mieux au monde. Elle restera gravée toute ma vie ! Et même après ! À ce jour, j'ai plus de mille succès à mon actif. Mais celui-ci en vaut bien deux mille ! Concernant mon favori pour l'édition 2018, je n'invente pas grand-chose. Ce sera Readly Express. Dans le “Ténor de Baune” et le “Belgique”, il m'a laissé une très belle impression.”
