Neuf mois et demi après l’élection d'Emmanuel Macron à l'Elysée, le Groupe Cheval est en train de renaître à l'Assemblée Nationale. Il pourra compter sur l'impulsion de sa nouvelle Présidente, la députée LREM de Vendée Martine Leguille-Balloy…
• Pour quelles raisons avez-vous décidé de vous porter candidate au poste de Présidente du Groupe Cheval à l'Assemblée Nationale ?
"J'ai toujours été extrêmement impliquée dans la filière cheval, notamment par le biais d'associations. Et j'ai eu la chance d'être invitée à toutes les réunions à partir de l'été dernier, le groupe cheval ayant mis du temps à revoir le jour à l'Assemblée Nationale. Tout naturellement j'ai donc souhaité continuer à m'impliquer afin de mettre à profit mes connaissances et mon expérience au service de cette filière équine qui m'importe énormément."
• Comment comptez-vous peser sur la politique du Cheval en France ?
"Avant tout, je tiens à rendre un énorme hommage à Anne-Catherine Loisier. Elle n'est pas la seule à s'être impliquée, mais elle a été très active pour faire passer une étape à la filière qui est presque historique. Nous avons beaucoup de choses à régler que ce soit au niveau de la TVA, de la politique des jeux, de la modernisation et de la gestion financières de la filière... De mon côté je vais apporter mes connaissances juridiques et mon expérience d'acteur de cette filière (j'ai encore un cheval de sport). J'ai la chance d'avoir à mes côtés Astrid Engelsen qui est également très au fait de ces dossiers. En outre, j'ai toute confiance en notre gouvernement, qui est capable de prendre à bras le corps des problématiques restées jusqu'alors latentes. Le Président de la République est parfaitement conscient de l'importance de la filière équine, comme le prouve le très symbolique cheval de la Garde Républicaine qu’il a offert au Président chinois. Il y a des choses à remettre à plat, mais je suis confiante en l'avenir. Si une chose me ferait plaisir, ce serait qu'à la fin de mon mandat en 2022, on parle de la filière pour sa beauté et non plus de ses problèmes !"
• Ce mardi, vous avez eu une réunion avec les Présidents des cinq sociétés mères (Le Trot, France Galop, FFE, SHF et SFET) à propos de la gouvernance. Qu'en est-il ressorti et comment voyez-vous cette gouvernance ?
"Des annonces vont être faites et j'adhère à 100 % aux légitimes décisions légitimes qui viennent d'être prises. Nous avons une filière qui est en train de s'organiser afin d'être audible vis-à-vis de l'Etat et, cela, il faut que tous les acteurs de la filière s'en réjouissent. Cela va être l'aboutissement d'un rapprochement."