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Dimanche à Vincennes, Groupe I
Sous la toise, Folelli mesure 1,51 m au garrot. “Avec ses talons aiguilles, qu'elle aura pour courir, comme à l'entraînement”, précise son entraîneur, Frédéric Prat. “C’est-à-dire avec ses fers et ses plaques. Déferrée, elle pourrait rentrer dans la catégorie des poneys. Certes, elle est petite mais elle est très bien faite, comme un mannequin à qui il manque vingt centimètres...”, ajoute-t-il avec humour.
Pourtant, au départ, il ne rigolait pas trop : “Quand je l'ai vue à l'élevage, je me suis dit : “On est mal, elle est vraiment petite”. C'était le premier produit de sa mère, Andréa d'Ecajeul, que j'avais achetée avec mon fils, Flavien, qui souhaitait avoir ses couleurs au trot. Cette jument s'était sectionné un tendon et elle avait pu être sauvée grâce à la vétérinaire de Vincennes et à la clinique de Grosbois. Je tenais à la garder comme poulinière car c'est une super souche de chevaux de groupe I comme Vision Intense, entre autres. De santé fragile, je voulais apporter de la résistance avec Timoko mais aussi du tissu car elle n'en avait pas trop. Dès que nous avons attelé Folelli, elle trottait. Elle ne peinait pas et faisait la même chose que les grands sans être fatiguée.”
Tant et si bien que le co-propriétaire, avec son père, le top-jockey expatrié aux États-Unis, recevait de bonnes nouvelles de France : “Quand nous avons allongé le tir en la travaillant plus durement, elle évoluait très bien. J’ai dit à Flavien : “Je croyais qu'elle était bonne mais je me suis trompé, elle est très bonne.” La génération précédente, Ecume de Reville était deux fois plus brillante et je comptais sur elle pour les groupes I et elle dispute les prix de série alors qu'elle... On a parfois du mal à tout comprendre.”
Désormais, la petite alezane compte déjà plus de 150.000 € de gains. Dernièrement dans le Prix Roquépine, elle est repartie pour finir (2e) après avoir paru un instant dominée, preuve de son grand courage.
Pour la préparation de sa pouliche, Frédéric Prat tient à signaler : “Depuis cette sortie , elle a fait deux “américaines” et un travail sérieux mardi matin, à chaque fois sur des pistes en excellent état. À ce sujet, il faut féliciter les équipes de Grosbois, qui n'hésitent pas à se lever la nuit pour que tout soit parfait. Sinon, ma jument est bien et les 2.700 mètres ne vont pas la déranger. D'ailleurs, elle courait super sur ce parcours dans le Prix Gélinotte. Maintenant, il n'est pas facile de faire un comparatif avec les mâles. On en saura plus avec ce Critérium. Avant cela, je lui donnerai un dernier et léger exercice vendredi.”
Nul doute que son driver, Alexandre Abrivard, aura à cœur de très bien faire pour son grand ami d'enfance, Flavien Prat.
Sous la toise, Folelli mesure 1,51 m au garrot. “Avec ses talons aiguilles, qu'elle aura pour courir, comme à l'entraînement”, précise son entraîneur, Frédéric Prat. “C’est-à-dire avec ses fers et ses plaques. Déferrée, elle pourrait rentrer dans la catégorie des poneys. Certes, elle est petite mais elle est très bien faite, comme un mannequin à qui il manque vingt centimètres...”, ajoute-t-il avec humour.
Pourtant, au départ, il ne rigolait pas trop : “Quand je l'ai vue à l'élevage, je me suis dit : “On est mal, elle est vraiment petite”. C'était le premier produit de sa mère, Andréa d'Ecajeul, que j'avais achetée avec mon fils, Flavien, qui souhaitait avoir ses couleurs au trot. Cette jument s'était sectionné un tendon et elle avait pu être sauvée grâce à la vétérinaire de Vincennes et à la clinique de Grosbois. Je tenais à la garder comme poulinière car c'est une super souche de chevaux de groupe I comme Vision Intense, entre autres. De santé fragile, je voulais apporter de la résistance avec Timoko mais aussi du tissu car elle n'en avait pas trop. Dès que nous avons attelé Folelli, elle trottait. Elle ne peinait pas et faisait la même chose que les grands sans être fatiguée.”
Tant et si bien que le co-propriétaire, avec son père, le top-jockey expatrié aux États-Unis, recevait de bonnes nouvelles de France : “Quand nous avons allongé le tir en la travaillant plus durement, elle évoluait très bien. J’ai dit à Flavien : “Je croyais qu'elle était bonne mais je me suis trompé, elle est très bonne.” La génération précédente, Ecume de Reville était deux fois plus brillante et je comptais sur elle pour les groupes I et elle dispute les prix de série alors qu'elle... On a parfois du mal à tout comprendre.”
Désormais, la petite alezane compte déjà plus de 150.000 € de gains. Dernièrement dans le Prix Roquépine, elle est repartie pour finir (2e) après avoir paru un instant dominée, preuve de son grand courage.
Pour la préparation de sa pouliche, Frédéric Prat tient à signaler : “Depuis cette sortie , elle a fait deux “américaines” et un travail sérieux mardi matin, à chaque fois sur des pistes en excellent état. À ce sujet, il faut féliciter les équipes de Grosbois, qui n'hésitent pas à se lever la nuit pour que tout soit parfait. Sinon, ma jument est bien et les 2.700 mètres ne vont pas la déranger. D'ailleurs, elle courait super sur ce parcours dans le Prix Gélinotte. Maintenant, il n'est pas facile de faire un comparatif avec les mâles. On en saura plus avec ce Critérium. Avant cela, je lui donnerai un dernier et léger exercice vendredi.”
Nul doute que son driver, Alexandre Abrivard, aura à cœur de très bien faire pour son grand ami d'enfance, Flavien Prat.
